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wú guànzhòng |
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吴冠中 / 吳冠中, |
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Distinction |
Wu Guanzhong (chinois simplifié : 吴冠中 ; chinois traditionnel : 吳冠中 ; pinyin : ) né le à Yixing et mort le à Pékin[1] est un peintre et un théoricien de l'art chinois.
Il a travaillé à la modernisation de la peinture chinoise.
Wu Guanzhong rencontre Chu Teh-Chun lors de son service militaire, les deux artistes peintres y deviennent amis.
Wu Guanzhong est un artiste chinois très en vue de la fin du XXe siècle. Il est l’un des peintres chinois qui bénéficie d’une audience internationale. En 1992, le British Museum à Londres a présenté, pour la première fois, une rétrospective du peintre de son vivant. En 1991, le ministre de la Culture Jack Lang le promeut officier des Arts et des Lettres.
Ses idées sur la modernisation de la peinture chinoise, traitées et publiées dans les magazines d’art, notamment au sujet du Bi Mo (笔墨 / 筆墨, , « pinceau et encre »), ont suscité de nombreux débats entre artistes et critiques d’art chinois. L'article paru dans la revue Meishu (美术 / 美術, , « Beaux-arts ») a eu, dès sa parution en 1979, un impact considérable car il portait sur des valeurs formelles alors que celles-ci avaient été condamnées pendant la révolution culturelle. En 1978, de nombreux intellectuels victimes de la révolution culturelle sont réhabilités. L'année 1979 sert aujourd'hui, pour de nombreux analystes et historiens d'art, de point de départ à l'art contemporain chinois, et la position novatrice à ce moment-là de Wu Guanzhong, fut pour beaucoup à cette inversion de tendance.
Le travail de Wu Guanzhong est le fruit de deux influences. Celle de sa propre culture, issue en particulier de l’art lettré, et celle de l’impressionnisme, qu’il a notamment découvert en France.
Il a fait preuve d’une maîtrise exceptionnelle dans les domaines de la peinture à l'huile, des lavis, des aquarelles et des croquis. Il aborde ses œuvres sous un angle moderne tout en conservant l’influence de l’esthétique chinoise, fondatrice de sa propre culture.
De nombreuses ventes aux enchères de ses peintures ont atteint des records (37 millions de yuan ou 3,5 millions d'euros en pour Ville ancienne de Jiahoe[réf. nécessaire]), marquant l’histoire du marché de l’art. Sa première exposition en France a eu lieu à Paris au musée Cernuschi en 1993. Le premier catalogue français de peintures de Wu Guanzhong a été publié aux Éditions de la Différence, en mai 2007, avec les traductions de Hong Wai et Yolaine Escande.