15 novembre : à Cajamarca, Pizarro rencontre l’armée d’Atahualpa, qui compte prendre le pouvoir à Cuzco, et entreprend des pourparlers avec son chef[4].
16 novembre : Pizarro, que l’on soupçonne de déloyauté, réussit à s’emparer de la personne de l’Inca qui est emprisonné durant huit mois (dans le Cuarto del Rescate) et accepte toutes les conditions imposées pour sa libération : une rançon de 6,1 tonnes d’or (= 0,3 m3 d'or, soit 1,3 million de pesos de oros, à 4,6 g d'or la pièce) et 51 mille marcs d'argent (soit 11,7 tonnes d'argent), plus précisément : "La suma total era de 1 326 539 pesos de oro y 51 610 marcos de plata"), une rançon réunie en juillet 1533 remplissant le Cuarto del Rescate (6,70 × 5,18 m) jusqu'à hauteur de bras tendu (2,75 m), soit un volume de 95 m3 !). La rançon est partagée entre les vainqueurs après envoi du quinto en Espagne (soit un cinquième pour la Couronne), mais Pizarro préfère exécuter l’Inca pour le meurtre de son frère Huascar. Il sera garrotté, et non brûlé, devant les soldats ()[3].
« À Paris, un arrêt du Parlement [...] parle de mettre les mendiants valides à nettoyer les fossés, les rues, les égouts, et à construire des fortifications, tandis qu'on menace d'infliger aux irréductibles le fouet ou les galères[10]. » Du fait de l'insécurité, les vagabonds ne sont plus protégés par la morale chrétienne comme au Moyen Âge mais considérés comme des ennemis potentiels de l'ordre établi.
16 mai : Thomas More, qui refuse d’appuyer la requête d’Henri VIII, qui souhaitait divorcer de Catherine d'Aragon, démissionne de la chancellerie et se retire de la vie publique[13]. Le roi le fait emprisonner en 1534 et décapiter en 1535.
25 juin : l'armée de Süleyman Ier passe la Drave. Elle traverse la Hongrie. La Styrie est dévastée. Grâce aux subsides obtenus des états généraux des Pays-Bas et de la diète allemande, Charles Quint réunit une armée à Vienne, mais le sultan s’attarde à Köszeg, à la frontière austro-hongroise (août) et l’affrontement n’a pas lieu[14].
22 octobre : synode de Zurich[25]. Il confirme la loi fondamentale proclamée par le Conseil de ville selon un texte sur l’organisation de l’Église proposé par Bullinger.
Le Parlement anglais ordonne une révision du droit canon et confie cette tâche à une commission de 16 ecclésiastiques et de 16 membres du Parlement[27].
Ordre des Somasques : Girolamo Miani réunit à Somasca, près de Bergame, des religieux voués aux orphelins, aux pauvres et aux malades[28].
↑Kátia M. de Queirós Mattoso, Idelette Fonseca dos Santos, Denis Rolland, Le Brésil, l'Europe et les équilibres internationaux, XVIe-XXe siècles, Presses Paris Sorbonne, , 342 p. (ISBN978-2-84050-138-1, présentation en ligne)
↑ a et bHenri Ternaux-Compans, Voyages, relations et mémoires originaux pour servir à l'histoire de la découverte de l'Amérique, vol. 18, A. Bertrand, (présentation en ligne)
↑ ab et cGeorge Elison et Bardwell L. Smith, Warlords, artists, & commoners : Japan in the sixteenth century, University of Hawaii Press, , 356 p. (ISBN978-0-8248-1109-9, présentation en ligne)
↑ abc et dJoseph Hammer-Purgstall, Histoire de l'Empire ottoman, vol. 1, Bellizard, Barthès, Dufour & Lowell, (présentation en ligne)
↑Frédéric Schoell et Franz Xaver Zach, Cours d'histoire des états européens, de l'imprimerie royale et chez Duncker et Humblot, (présentation en ligne)
↑Gerald Lewis Bray, Tudor church reform: the Henrician canons of 1535 and the Reformatio legum ecclesiasticarum, vol. 8, Boydell Press, , 892 p. (ISBN978-0-85115-809-9, présentation en ligne)