Le 15e arrondissement de Paris est l’un des vingt arrondissements de Paris. Il est situé sur la rive gauche de la Seine, dans le sud-ouest de la ville, et est le résultat de l’annexion des communes de Vaugirard et de Grenelle en 1860. Il s’agit du plus peuplé des arrondissements avec 235 178 habitants en 2017[1].
Avant 1860, seule une petite partie nord de la zone aujourd'hui couverte par le 15e arrondissement était située dans Paris, dont la limite se trouvait depuis 1790 à l'emplacement du mur des Fermiers généraux (construit entre 1785 et 1788, juste avant la Révolution, avec comme architecte Claude-Nicolas Ledoux), c'est-à-dire des actuels boulevards de Grenelle, Garibaldi et Pasteur. Le reste de l'actuel 15e se trouvait à l’extérieur de Paris, essentiellement sur les communes aujourd’hui disparues de Grenelle connue pour son château et sa poudrière (ou moulin à poudre) où en 1794 eut lieu une explosion meurtrière[3] et de Vaugirard connue pour ses activités agricoles et viticoles ainsi que ses belles résidences avec jardins[4].
Après la Première Guerre mondiale l'enceinte de Thiers est progressivement démantelée et la rue militaire élargie pour former le boulevard des Maréchaux. Dans le 15e, plus précisément les boulevards du Général Martial-Valin, Lefebvre et Victor où sera inaugurée en 1934 la Cité de l'Air, bâtiment remarquable conçu par les architectes Auguste Perret et Gustave Perret[6] ; les façades et toitures de l'édifice sont inscrites à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques par arrêté du [7].
Le démantèlement de l'usine à gaz de Vaugirard[8] dégagera des terrains pour la construction, du square Saint-Lambert et en 1934 du lycée Camille-Sée, à l'origine destiné à l'enseignement des jeunes filles[9].
Après la Deuxième Guerre mondiale, le visage actuel de l'arrondissement s'affirme ; le développement de la circulation automobile entraine des réflexions qui mèneront au plan d'aménagement de Paris de 1954 et aboutiront à la construction du Boulevard périphérique qui durera de 1956 à 1973. Les bretelles desservant le 15e arrondissement sont : Pont du Garigliano, Quai d'Issy, Porte de Versailles, de Sèvres et Brancion. Par ailleurs, le besoin en logements est aigu, le gouvernement met en place des mesures de déblocage du crédit pour la construction selon deux axes de rénovation et construction. Le recours à la vente par lots en copropriété, les techniques modernes de construction, la fermeture des abattoirs de Vaugirard, la délocalisation des usines Citroën (bombardées pendant la guerre) près de Rennes, la rénovation d'îlots insalubres accélèrent le mouvement ; dans les années 1970, un immeuble de bureaux de type gratte-ciel apparait : la tour Montparnasse avec son restaurant panoramique Le Ciel de Paris ainsi qu'un quartier moderne, le Front de Seine[10].
En 2013, l'ancienne ligne de chemin de fer de la petite ceinture longeant au sud-ouest toute la limite de l’arrondissement, en remblai, en tranchée ou en souterrain en fonction du relief sur les différentes parties du parcours, n'étant plus que très rarement utilisée, a été partiellement aménagée en coulée verte.
L'arrondissement héberge quatre gares de l'ancienne ligne :
Le 15e arrondissement est situé dans la partie sud-ouest de Paris, sur la rive gauche de la Seine, et comprend également l'une des trois îles parisiennes de la Seine, l'île aux Cygnes.
Avec 8,48 km2, le 15e est le troisième plus grand arrondissement de Paris, et même le plus grand si les bois de Boulogne et de Vincennes n'étaient pas comptés dans le 16e et le 12e. Il compte pour 8 % de la superficie de la capitale (9,7 % sans les bois).
Le 15e arrondissement est une zone au relief peu marqué : il comprend le point le plus bas de Paris (28 m) et son altitude maximale ne dépasse pas une soixantaine de mètres.
En 2020, l’arrondissement compte 229 472 habitants[11](les Valgirardins). Le 15e est l’arrondissement le plus peuplé de Paris (devant le 20ème arrondissement, 192 120 habitants)[11] et regroupe 10,7 % de la population de la ville. Il est plus peuplé que Rennes et serait donc, si c'était une commune, la 11e de France par sa population.
Avec 8,48 km2, la densité de population atteint 27 060 hab/km2, plus que la moyenne de la capitale (environ 20 000 hab/km2) : le 15e est le huitième arrondissement le plus dense de Paris, après les 11e (39 317 hab/km2), 20e (32 127 hab/km2), 18e (31 803 hab/km2), 17e (29 336 hab./km2), 10e (28 879 hab./km2), 3e (28 549 hab/km2) et 9e (27 600 hab./km2) arrondissements.
Le 15e arrondissement est desservi par les lignes de métro4, 6, 8, 10, 12 et 13. Mise à part la ligne 6, en aérien du pont de Bir-Hakeim jusqu’à Pasteur, elles sont toutes souterraines. Le terminus de la ligne 8, Balard, est situé à la limite sud-ouest de l’arrondissement. Les principales correspondances sont La Motte-Picquet - Grenelle (3 lignes) et Montparnasse - Bienvenüe (4 lignes). Au total, l’arrondissement est desservi par 22 stations.
La gare routière de la gare Montparnasse consacrée aux bus RATP, située dans le 15e arrondissement également, accueille le terminus des lignes 28, 91, 94, 95 et 96.
L'arrondissement dispose également d'une Traverse : Brancion-Commerce, dont le trajet circulaire serpente dans les limites de l'arrondissement avec des bus de petite capacité. À l'encontre des 4 autres lignes similaires à Paris, c'est la seule qui n'est pas exploitée par la RATP[18] mais par la société b-e-green[19].
La nuit, plusieurs lignes de bus desservent l'arrondissement, notamment au départ de la gare Montparnasse, les lignes du réseau Noctilien : N01, N02, N12, N13, N61, N62, N63 et N66.
La branche C5 du longe le côté nord-ouest du 15e arrondissement, le long de la Seine et dessert les gares de Pont du Garigliano, Javel et Champ de Mars - Tour Eiffel. Cette dernière gare est le lieu de bifurcation, vers l’ouest, entre les branches C5 et C7 (qui remonte vers le nord) et vers l’est, de la branche C1.
Port de Javel-Haut, avec escale et amarrage de bateaux à roue[25] et bateaux de croisières parisiennes[26],[27].
Port de Javel-Bas où est amarré le bateau Thalassa, une péniche évènementielle et où, en été, la nouvelle ginguette "La Javelle"[28] se réveille. Il sert de terminus aux bateaux de croisière fluviale de et vers la Baie de Seine.
Ancien aérodrome privé, puis militaire, l'ancien champ de manœuvres d'Issy est depuis 1953 réservé à la giraviation (tourisme, Sécurité civile et Samu).
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire du 15e arrondissement de Paris sont les suivantes :
Le 15e arrondissement de Paris est un arrondissement plutôt conservateur par le résultat aux élections présidentielles, législatives et municipales, où la droite enregistre de bons scores. Lors de l'élection présidentielle de 2017, le candidat centriste Emmanuel Macron arrive en tête dès le premier tour, avec 35,97 % des suffrages, devant le candidat de droite François Fillon[29].
Dans le 15e arrondissement se trouvent également pour l'élection présidentielle de 2017 le QG de campagne de François Fillon[33], ainsi que celui du candidat Emmanuel Macron, vainqueur de l'élection présidentielle. L'arrondissement avait déjà accueilli en 2012 le siège de campagne du candidat Nicolas Sarkozy.
Depuis le , les conseillers de Paris élus dans le 15e arrondissement sont :
Au titre de la liste d'Union de la droite : Agnès Evren, Philippe Goujon, Claire de Clermont-Tonnerre, Nicolas Jeanneté, Marine-Caroline Douceré, Daniel-Georges Courtois, Anne-Claire Tyssandier, Grégory Canal, Anessa Lahouassa, Franck Lefevre, Maud Gatel, Jérôme Loriau, Inès de Raguenel et François Connault.
Au titre de la liste d'Union de la gauche : Anouch Toranian, Florian Sitbon, Aminata Niakaté.
Au titre de la liste LREM/MoDem : Catherine Ibled.
De 1988 à 2012, l'arrondissement fut partagé entre la douzième et la treizième circonscription de Paris. Celles-ci virent leurs limites géographiques se modifier en 2012. Sur cette période 1988-2012, les députés de ces circonscriptions furent notamment Édouard Balladur, René Galy-Dejean et Philippe Goujon.
De 2012 à 2017, le député de cette circonscription fut Philippe Goujon (UMP puis LR).
De 2017 à 2020, la députée est Olivia Grégoire (LREM). De 2020 à 2022, il s'agit de sa suppléante Marie Silin, puis d'une nouvelle suppléante à partir de juin 2022, Fanta Berete. Depuis 2024, Olivia Grégoire est de nouveau députée titulaire.
Quelques fontaines Wallace, notamment rue Alain-Chartier, boulevard Pasteur, au carrefour Morillons-Brancion, places Charles-Vallin et Général-Beuret ainsi que celle repeinte en rouge, porte de Versailles.
Cadrans solaires : place Dupleix, rue Letellier, dans le parc André-Citroën et sur la façade du lycée Buffon[47].
Ancienne caserne de gendarmerie du 52, boulevard Lefebvre.
Jonction entre la rue Théodore-Deck et la rue Lecourbe et aménagement des ateliers RATP de Vaugirard (promenade plantée, logements, toits végétalisés, etc). Première étape 2016-2021[54].
La Direction régionale de l'équipement d'Île-de-France
Le centre écologique Syctom pour la réception, le tri et la valorisation des matériaux recyclables issus de la collecte sélective (62 rue Henry-Farman).
Le centre d'information et documentation Jeunesse, quai Branly[59]
le parc André-Citroën, inauguré en 1992 se trouve sur le site des anciennes usines Citroën et ouvre directement sur la Seine[66]. Le Ballon Air de Paris est « amarré » dans ce parc. Un des jardins thématiques contient un cadran solaire.
le parc Georges-Brassens, devant son nom au célèbre chanteur qui habitait le quartier, a remplacé les abattoirs de Vaugirard. Les vignes du parc produisent un vin du nom de Clos des Morillons, mis aux enchères chaque année au profit des œuvres sociales de l'arrondissement. Ses ruches participent chaque année à la production de miel dans l'arrondissement avec celles du toit du centre Beaugrenelle[67].
la Petite Ceinture du 15e et le Passage de la Petite Ceinture entre les rues de Dantzig et Olivier-de-Serres, ce qui permet de traverser l'arrondissement d'est en ouest de l'hôpital Georges Pompidou au parc Georges Brassens.
Plus récemment, les anciens Bains-Douches de la rue Castagnary accueillent le collectif d'artistes La Main, grâce à un partenariat avec la municipalité[80].
Le 15e arrondissement est bien doté en crèches[81] (deux nouvelles crèches ont récemment ouvert dans l'enceinte de l'Hexagone Balard) et en écoles maternelles[82] y compris bilingue et Montessori[83], ainsi qu'en établissements d'enseignement primaire, secondaire, professionnel et adapté, tant publics que privés sous contrat ou hors contrat[84].
On trouve aussi des établissements d'enseignement supérieur et/ou professionnel, publics et privés.
Courts de tennis : 7 centres municipaux ; Atlantique, La Plaine, Suzanne-Lenglen, Croix-Nivert, Charles-Rigoulot, La Sablonière et René-et-André-Mourlon[116] et clubs privés tels Tennis de la cavalerie[117] et Cheminot-Vaugirard[118],[119] (comprend un boulodrome)
Bowling Front de Seine
Boules et pétanque : Charles-Rigoulot et Suzanne-Lenglen ainsi que dans le square de la place du Commerce. Association Les Amis Les Gones, terrain de pétanque, 10 rue Gaston-Boissier, sur l'arrière de l'église Saint-Antoine de Padoue
Lors des Jeux olympiques d'été de 1924, les épreuves de lutte, de boxe et d'haltérophilie se sont déroulées dans le 15e.
Le 15e a accueilli les Championnats de France de danse historique de 2013 à 2020.
Selon l'Observatoire des inégalités, le 15e arrondissement de Paris est l'une des communes abritant la population aux plus hauts revenus de France. Le 15e arrondissement de Paris se classe au 19e rang des communes de plus de 20 000 habitants en France où « les riches sont les plus riches » avec un niveau de vie annuel (revenus après impôts pour une personne seule) minimum des 10 % les plus riches de 68 460 euros en 2019[135].
L'arrondissement est d'une part le lieu d'un tourisme d'affaires, drainé d'abord par Paris Expo, porte de Versailles, qui attire environ six millions de visiteurs par an, tous salons confondus[136] et ensuite, par la présence de salles de congrès et conférences telles Planète Equinoxe[137], Paris IUC espace congrès[138] ou CAP 15 (Centre international d'affaires, de congrès et de réception).
Par ailleurs, les pôles d'attraction comme le belvédère sur la Seine[139] que constituent le secteur du Front-de-Seine, son centre commercial Beaugrenelle, ses vues sur la statue de la Liberté et la tour Eiffel (toute proche), le développement progressif des escales et croisières privées ou collectives au port de Javel-Haut, le passé historique de l'arrondissement avec son musée de la Résistance nationale[140], son passé artistique du côté de Montparnasse et ses musées Bourdelle et Mendjisky, le rayonnement mondial de l'Institut Pasteur, l'intérêt architectural de certains immeubles discrets[141], ses infrastructures hôtelières diversifiées (Novotel, Pullman[142], Mercure ou de charme)[143] mais offrant souvent des vues dégagées sur la capitale ; tous ces atouts font que le 15e participe, à l'économie touristique de Paris.
A contrario, la rue Plumet où réside Jean Valjean dans la dernière partie des Misérables de Victor Hugo est l'ancien nom de la rue Oudinot dans le 7e arrondissement, et ne correspond donc pas à l'actuelle.
Charles Aznavour, avec sa chanson Comme ils disent, où il évoque la rue Sarasate. L'artiste raconte avoir trouvé et utilisé le nom de cette petite rue pour sa rime en « ate »[154], unique parmi les rues parisiennes, après avoir envisagé d'utiliser le nom d'une imaginaire rue Socrate[155].
André Breton du groupe Blomet qui se réunissait dans les ateliers Blomet, puis au 10 rue Rosenwald (Siège du secrétariat international du surréalime), local prêté par le peintre Jacques Hérold.
Santos Dumont et ses ateliers de construction, villa Santos Dumont qui donna (pour anecdote) son nom à la première montre bracelet-La Santos- conçue par son ami Louis Cartier[160].
La présence d'ateliers et cités d'artistes (Blomet, Falguière (du nom du sculpteur), La Ruche, Santos Dumont)[163], les attira en nombre, de tous bords et tous horizons (Europe centrale entre autres), au début du XXe siècle, notamment :
Constantin Brâncuși « occupe à partir de 1916 des ateliers situés successivement au 8 puis, à partir de 1928, au 11 de l'impasse Ronsin, dans le 15e arrondissement. C'est dans ces ateliers qu'il crée jusqu'à sa mort en 1957 la majeure partie de son œuvre. En 1956, il lègue à l'Etat français la totalité de son atelier avec tout son contenu sous réserve qu'il s'engage à le reconstituer tel qu'il se présentera le jour de son décès »[164]. L'atelier est reconstitué sur le parvis du Centre Pompidou.
Miró fit don de l'oiseau lunaire à la ville de Paris, cette sculpture est aujourd'hui placée dans le square du même nom, situé à l'emplacement de l'ancienne cité d'artistes Blomet.
Tous ces gens allaient se retrouver au Bal Nègre pour écouter de la musique antillaise, 33 rue Blomet. Nombre d'entre eux appartiennent aujourd'hui à l'École de Paris.
C'est le Paris des Années folles, celui qui inspira Jacques Réda pour Le Quinzième Magique dans Châteaux des Courants d'Air[166].
Les ateliers d'artiste sont encore nombreux dans l'arrondissement et certains ouvrent leur porte à l'occasion de journées portes ouvertes[167].
Dietrich von Choltitz, général allemand qui refuse de détruire Paris (guerre 39-45) fait sauter le central téléphonique du 10 rue Saint-Amand réquisitionné par des nazis qui n'acceptaient pas la capitulation, seul bâtiment détruit sur son ordre.
L'Imprimerie nationale, au 27 rue de la Convention est placée sous direction allemande, mais les résistants récupèrent des timbres et collections typographiques pour la fabrication de faux papiers ; (plusieurs ateliers chez des imprimeurs et libraires de l'arrondissement, tel Michel Bernstein[172]).
Caches, planques, filières d'évasion (aviateurs et fugitifs évadés)
Rue de Lourmel, dans le sous-sol de la chapelle orthodoxe, les religieux Marie Skobtsov et Dimitri Klépinine[173], cachent des hommes et des femmes pendant la Rafle du Vélodrome d'Hiver, ils seront déportés[174].
Réseau Vengeance, Source K, 8 rue des Entrepreneurs, service technique des câbles téléphoniques longues distances ; piratage des lignes de transmissions nazies de la Luftwaffe, Wehrmacht et Gestapo par Robert Keller (avril à ).
Au 13 rue de la Convention, Albert Hervé transforme sa concession automobile sous tutelle allemande en centrale de renseignement (1940-1941).
14 rue des Favorites, Service postal des prisonniers, le Front national des PTT[176] ajoute des messages dans les casiers après les contrôles de censure[176].
Arrestation au 2 avenue Émile-Zola, station de métro Javel, de Pierre Manuel, alias Doyen, agent de liaison de Michel Pichard responsable du BOA (Bureau des opérations aériennes) qui, arrivé en retard au rendez-vous, échappera[182] à une arrestation ().
Dans les caves de l'Institut Pasteur, dirigé par Paul Milliez et Jacques Tréfouël, dépôt du Comité médical de la Résistance[184], (comprenant peut être aussi les ampoules de cyanure que des résistants portaient sur eux pour les avaler en cas de capture afin de ne pas trahir sous la torture).
Dépôt du comité des œuvres sociales des organisations de Résistance (COSOR)[185] (), 310 rue de Vaugirard, assistance aux familles des résistants tombés.
Laboratoire clandestin de fabrication d'explosifs (FTP-MOI), 239 rue Saint-Charles.
Pierre Georges, alias Colonel Fabien, attentat contre un « bordel » de l'armée allemande, rue de Suffren ().
Attaque à la grenade et au pistolet d'une permanence du RNP, Rassemblement national populaire, mouvement collaborationniste, rue de la Procession, par Louis Coquillet[186] ().
Un blason pour le 15e arrondissement de Paris a été conçu par Robert Louis, spécialiste en héraldique[187]. Les armes de Paris 15e se blasonnent ainsi :
« De gueules à la bande d'or, chargée de trois roues dentées de sable et accompagnée en chef d'un flambeau d'argent enflammé d'or et en pointe d'un microscope d'argent[188],[189]. »
Ce blason n'est pas officiellement utilisé par la mairie, mais parfois dans un contexte moins administratif[190].
↑Chiffres 2010 : Population des IRIS des quatre quartiers administratifs du 15e arrondissement (« grands quartiers » no 7511557, 7511558, 7511559 et 7511560) dans la Table de référence des IRIS 2012 [zip] téléchargeable depuis la page Découpage infracommunal en IRIS, Insee.
↑ a et bÀ la fin de l'URL, remplacer 75056, le code Insee de Paris, par celui de l'arrondissement désiré, 751XX, où XX varie de 01 à 20, pour obtenir les statistiques y correspondant.
↑En 2014, par mesure de sécurité et pour protéger la sculpture, la fontaine a été arrêtée et grillagée pour empêcher les enfants du quartier de l'escalader : (Département Parcs et jardins, Ville de Paris). Restauration en cours en septembre 2015.
Patrick de Gmeline, Histoire de la brique de Vaugirard, Éditions Gérard Vince, 1987.
Brigitte Hermann et Sophie-Marguerite, Paris 15e. Balades et bonnes adresses, Paris, Christine Bonneton, , 224 p. (ISBN9782862534923).
Xavier Joubert, Vaugirard et Grenelle au fil des siècles, Histoire du quinzième arrondissement, SPIG imprimeur, Paris, 1960.
Nadia Khouri-Dagher, Paris 15e, le bonheur à ma porte, Au cœur du monde. (ISBN978-2-9545024-0-3)[[ présentation en ligne]].
Hélène Lagrange, Le 15e arrondissement : itinéraires d'histoire et d'architecture, Volume 15, Action artistique de la Ville de Paris, 2000, (ISBN978-2-91324-615-7)