15 juin : Pierre Céloron de Blainville quitte Lachine, près de Montréal avec 213 hommes pour une expédition dans la vallée de l'Ohio avec la mission de la revendiquer pour le roi de France, de la cartographier et d'en chasser les trafiquants britanniques. Il est de retour à Montréal le 9 novembre[7].
25 juillet-26 août : des colons s'installent sur l'autre rive du Fort Détroit, le long du Ruisseau de la Vieille Reine et de la Rivière aux Dindes, à l'emplacement actuel de Windsor[13].
31 juillet : le gouverneur Edward Cornwallis réclame un serment d'allégeance inconditionnelle aux Acadiens. Le 6 septembre, les Acadiens lui présentent une pétition en faveur du renouvellement du serment précédent. En cas de refus, les signataires s'engagent à quitter la colonie. Les autorités britanniques ne font rien[14]. À la suite des troubles en Nouvelle-Écosse, plusieurs Acadiens déménagent dans des régions occupés par les Français. Environ 3654 d'entre eux se rendent à l'île Saint-Jean de 1749 à 1756[15].
19 août : assaut Micmacs contre Canso. Ils capturent vingt personnes, dont cinq sont des colons anglais qui coupaient du foin, et les amènent comme prisonniers à Louisbourg, où ils sont libérés sur l'intervention du commandant français[19].
17 septembre : Pierre Céloron de Blainville rencontre le chef miamiMemeskia, dit La Demoiselle, qui a quitté Kekionga vers 1747-1748 pour s'établir à Pickawillany sous influence britannique dans la vallée de l'Ohio en violation du traité d'Utrecht. Céloron lui demande de retourner avec ses hommes à Kekionga, contrôlée par les Français, mais ne parvient pas à le convaincre, et n'obtient que la promesse qu'il s'y rendra au printemps prochain[20].
25 septembre : Pierre Céloron de Blainville rejoint Kekionga, où il découvre que le Fort Miamis a été reconstruit durant l'été. Il rencontre le chef miamiPied Froid, qui assure aux Français son amitié, mais confirme les craintes de Céloron que le groupe de La Demoiselle ne revienne pas à Kekionga au printemps[20].
27 novembre : les Micmacs du général LeLoutre surprennent un détachement anglais à Grand-Pré et capturent dix-huit hommes conduits par le capitaine Hamilton.
↑André Lachance, « LE MOYNE DE LONGUEUIL, CHARLES, baron de LONGUEUIL (1687-1755) », Dictionnaire biographique du Canada, vol. 3, Université Laval/University of Toronto, vol. 3, (présentation en ligne)
↑Robert Lahaise, « PICQUET, FRANÇOIS », Dictionnaire biographique du Canada, Université Laval/University of Toronto, vol. 4, (://www.biographi.ca/fr/bio/picquet_francois_4F.html)
↑Jean-Baptiste Honoré Raymond Capefigue, Louis XV et la société du XVIIIe siècle, vol. 3, Paris, Langlois et Leclercq, (présentation en ligne)
↑A.J.B. Johnston (trad. de l'anglais), 1758 La finale. Promesses, splendeur et désolation de la dernière décennie de Louisbourg, Québec, Québec, Presses Université Laval, , 436 p. (ISBN978-2-7637-9060-2, présentation en ligne)
↑Ernest J. Lajeunesse, The Windsor border region, Canada's southernmost frontier ; a collection of documents, Toronto, Champlain Society, (présentation en ligne)
↑Chroniques des plus anciennes églises de l'Acadie : Bathurst, Pabos et Ristigouche, Rivière Saint-Jean, Memramcook, L'Écho de Saint-Franc̜ois, (présentation en ligne)
↑Étienne Taillemite, « TAFFANEL DE LA JONQUIÈRE, JACQUES-PIERRE DE, marquis de LA JONQUIÈRE », Dictionnaire biographique du Canada, Université Laval/University of Toronto, vol. 3, (présentation en ligne)
↑Édouard Richard, Acadie : Depuis in paix d'Aix-la-Chapelle jusqu'à la déportation, vol. 2, Typ. J.-A. K.-Laflamme, (présentation en ligne)