Hiver : Tibère II tente de négocier la paix avec Hormizd IV. Arrestation du roi ghassanide al-Mundhir, qui s'est querellé avec Maurice[3]. Il est condamné pour trahison. Le royaume arabe des Ghassanides, allié infidèle de Byzance, est démantelé.
À la mort du régent Gogon, l’Austrasie s’allie avec Chilpéric au détriment de Gontran sous l’influence d’Aegidius, évêque de Reims, à la tête d’une faction comprenant Ursion, Berthefried et Gontran Boson. Le duc de ChampagneLoup, fidèle de Brunehilde, est contraint de s’enfuir auprès de Gontran en Bourgogne. Le peuple d’Austrasie menace de se révolter et Aegidius doit fuir pour sauver sa vie (583)[6].
Childebert d'Austrasie confie au duc Gundulf la mission de remettre sous sa domination la portion de Marseille qui lui appartient et de réinstaller dans son évêché Théodore, en conflit avec le préfet de Gontran Dynamius qui l'a fait prisonnier. Gundulf est contraint de passer par la Touraine et Avignon. Il parvient à entrer dans Marseille mais après son départ Dynamius provoque de nouveau la révolte de la partie austrasienne de la ville en faveur de Gontran[7].
Expédition du duc Didier en Aquitaine, pour le compte de Chilpéric, qui profite de la discorde entre Childebert et Gontran pour s'emparer de l'Agenais et du Périgord, possessions de Gontran[8].
Chilpéric envoie le duc Bladastes combattre les Vascons au sud des Pyrénées. Battu, il laisse la majeure partie de son armée[9].
↑Eduard von Muralt, Essai de chronographie byzantine : Pour servir à l'examen des annales du bas-empire et particulièrement des chronographes slavons de 395 à 1057, St. Petersbourg, Eggers, (lire en ligne)
↑Enrico Guidoni (trad. de l'italien), La ville européenne : formation et signification du quatrième au onzième siècle, Bruxelles, Mardaga, , 199 p. (ISBN2-87009-133-8, lire en ligne)