89 —90— 91 | |
Cardinal | nonante quatre-vingt-dix |
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Ordinal | nonantième 90e quatre-vingt-dixième |
Préfixe grec | enneaconta |
Préfixe latin | nonaginta |
Adverbe | nonantièmement quatre-vingt-dixièmement |
Multiplicatif d'origine latine |
nonagies |
Propriétés | |
Facteurs premiers | 2 × 32 × 5 |
Diviseurs | 1, 2, 3, 5, 6, 9, 10, 15, 18, 30, 45 et 90 |
Autres numérations | |
Numération romaine | XC |
Système binaire | 1011010 |
Système octal | 132 |
Système duodécimal | 76 |
Système hexadécimal | 5A |
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Le nombre 90 (nonante ou quatre-vingt-dix) est l'entier naturel qui suit 89 et qui précède 91.
Le nombre 90 est :
Le nombre 90 est aussi :
Le français possède deux mots pour le nombre 90 : nonante et quatre-vingt-dix. Aujourd'hui, quatre-vingt-dix est le plus répandu dans la francophonie.
En Europe, le terme nonante est utilisé de façon majoritaire en Suisse, en Belgique, au Luxembourg, en Vallée d'Aoste et en français de Jersey, mais également de façon minoritaire en Savoie[1].
Ailleurs dans le Monde, il est employé dans la petite communauté acadienne, géo-linguistiquement isolée, de Wedgeport (en), à l'extrême sud de la Nouvelle-Écosse au Canada. Il est également employé en République démocratique du Congo, au Rwanda et au Burundi, qui étaient colonisés et administrés par la Belgique jusqu'à leur indépendance.
On l'emploie pour les ordres de bourse à la criée, afin d'éviter les confusions[2].
Il vient du latin nonaginta qui a aussi donné nonagénaire. Il reprend la construction logique des multiples de dix réguliers (après la trentaine) : quarante, cinquante, soixante, septante, huitante ou octante, nonante. Son incrémentation est semblable à celle de ces multiples : de nonante-et-un (91) à nonante-neuf (99). Son utilisation est donc identique à celle de quatre-vingt-dix : nonante-et-un, nonante-deux, nonante-trois, nonante-quatre, etc. En 1878 à Paris le dictionnaire Bescherelle en a donné la définition suivante: "multiple de dix, dix fois neuf. Il est regrettable d'avoir laissé vieillir ce terme pour le remplacer par un autre, aussi barbare que quatre-vingt-dix" (source Dictionnaire de la langue française, Bescherelle, Paris 1878)
En Europe, le terme quatre-vingt-dix est préférentiellement utilisé en France. Ailleurs dans le Monde, il est employé au Québec et dans quelques autres pays issus de l'empire colonial français.
Les linguistes attribuent traditionnellement son origine au mode de calcul des Gaulois. Ceux-ci, en effet, comptaient par vingtaines et non par dizaines[3]. Du système vicésimal sont également restés quatre-vingts et soixante-dix - forme mixte de trois-vingt-dix.