Alain Claude Bilie By Nze | |
Alain Claude Bilie By Nze en 2017. | |
Fonctions | |
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Premier ministre du Gabon | |
– (7 mois et 21 jours) |
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Président | Ali Bongo |
Prédécesseur | Rose Christiane Ossouka Raponda |
Successeur | Raymond Ndong Sima (transition) |
Vice-Premier ministre | |
– (2 mois et 28 jours) |
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Président | Ali Bongo |
Premier ministre | Rose Christiane Ossouka Raponda |
Ministre d’État Ministre de l’Énergie et des Ressources hydrauliques | |
– (2 ans, 5 mois et 24 jours) |
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Président | Ali Bongo |
Premier ministre | Rose Christiane Ossouka Raponda |
Prédécesseur | Pascal Houangni Ambouroue |
Successeur | Oswald Sévérin Mayounou |
Ministre d’État Ministre des Affaires étrangères | |
– (1 an, 1 mois et 6 jours) |
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Président | Ali Bongo |
Premier ministre | Julien Nkoghe Bekalé |
Prédécesseur | Abdu Razzaq Guido Kambogo |
Successeur | Pacôme Moubelet Boubeya |
Ministre d'Etat Ministre des Sports et de la Culture, chargé du Tourisme | |
– (1 an, 1 mois et 7 jours) |
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Président | Ali Bongo |
Premier ministre | Emmanuel Issoze Ngondet Julien Nkoghe Bekalé |
Prédécesseur | Mathias Otounga Ossibadjouo |
Successeur | Franck Nguema |
Ministre d’Etat Ministre de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts Porte-parole du gouvernement. | |
– (1 an, 7 mois et 1 jour) |
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Président | Ali Bongo |
Premier ministre | Emmanuel Issoze Ngondet |
Ministre de la Communication Porte-parole du gouvernement | |
– (1 an et 21 jours) |
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Président | Ali Bongo |
Premier ministre | Daniel Ona Ondo |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Makokou (Gabon) |
Parti politique | PDG |
Diplômé de | Université Omar-Bongo |
Profession | fonctionnaire |
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Premiers ministres du Gabon | |
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Alain-Claude Bilie-By-Nze (né le 16 septembre 1967) est un homme d’État gabonais, Premier ministre du Gabon du 9 janvier au 30 août 2023.
Bilie-By-Nze est né le 16 septembre 1967 à Makokou dans une famille de 16 enfants (un de ses frères, Roger Mebang-me-Nze deviendra président du conseil d'administration de l'Agence gabonaise de presse). Son père est fonctionnaire des Postes et sa mère au foyer[1],[2],[3]. Il étudie d'abord à l'école secondaire des cadets de la police (ESCAP) dont il sort diplômé. Bilie-By-Nze ne rejoint toutefois pas la police gabonaise et choisit de continuer ses études, en littérature, à l'université Omar-Bongo de Libreville (il rédige en particulier un mémoire sur Sony Labou Tansi)[4],[3]. Pendant sa scolarité, Bilie-By-Nze fonde le syndicat étudiant SEG (syndicat des étudiants gabonais)[2].
En parallèle, il est actif dans la sphère politique. Il est notamment militant du Rassemblement national des bûcherons (RNB) de Paul Mba Abessole. En 1994, l'université Omar-Bongo est le lieu d'affrontements entre les étudiants grévistes et le pouvoir. Bilie-By-Nze est exclu de l'université par une commission, puis radié de la police[3].
Après son exclusion de l'université, Alain-Claude Bilie-By-Nze s'engage définitivement en politique avec le RNB. Il devient l'un des principaux dirigeants du parti et fait partie de l'équipe de Paul Mba Abessole : quand ce dernier est élu maire de Libreville, Alain-Claude Bilie-By-Nze est nommé directeur de la communication. Il est aussi membre de différents cabinets ministériels où Paul Mba Abessole est nommé[3].
En 2006, il est nommé ministre délégué auprès du ministre de la Communications dans le gouvernement Jean Eyeghe Ndong et est élu à l'Assemblée nationale gabonaise pour la circonscription de Makokou[3]. En 2007, il est nommé ministre délégué auprès de Pierre Claver Maganga Moussavou, ministre d'Etat, ministre des Transports. En 2008, Bilie-By-Nze est condamné à un mois de prison pour avoir émis des chèques sans provision[3].
Lors de l'élection présidentielle de 2009, Paul Mba Abessole soutient le candidat André Mba Obame et s'oppose ainsi à Ali Bongo, fils du président précédent Omar Bongo. Bilie-By-Nze n'est pas satisfait de ce choix car le RNB est allié au Parti démocratique gabonais des Bongo pour participer aux différents gouvernements. En 2010, Bilie-By-Nze est exclu du RNB pour avoir voté la confiance au gouvernement du Premier ministre PDG Paul Biyoghe Mba[3]. Sans le soutien du RNB, Bilie-By-Nze est battu aux élections législatives de 2011 par le candidat du PDG Emmanuel Issoze Ngondet[3].
De 2012 à 2015, Bilie By Nze est conseiller du président Ali Bongo et porte-parole de la Présidence de la République[5],[3]. En 2013, Bilie-By-Nze rejoint le PDG[3].
Bilie-By-Nze devient ministre des Communications en 2015 dans le gouvernement Daniel Ona Ondo (Daniel Ona Ondo était recteur de l'université Omar-Bongo qui expulse Bilie-By-Nze de l'université en 1994[3]). À ce titre, il défend l'organisation de l'élection présidentielle de 2016, généralement considérée comme frauduleuse et qui entraîne de larges manifestations[3]. Il est ensuite nommé ministre d'État, ministre de l'Économie numérique et ministre de la Culture et des Arts en octobre 2016 dans le gouvernement Emmanuel Issoze Ngondet[2]. En 2018, Bilie-By-Nze est réélu dans la circonscription de Makokou[3]. Il est de nouveau nommé ministre d'État et ministre du Sport. Puis en , il est nommé ministre d'État, ministre des Affaires étrangères[3].
Il est un proche d'Ali Bongo[2].
En juillet 2020, il devient ministre d'État, ministre de l'Énergie et des Ressources hydrauliques dans le gouvernement de Rose Christiane Raponda. Lors d'un remaniement ministériel en mars 2022, il devient également le porte-parole du gouvernement et, en octobre 2022, il devient vice-Premier ministre. Le 9 janvier 2023, Bilie-By-Nze est nommé Premier ministre du Gabon, en remplacement de Rose Christiane Raponda, qui démissionne pour devenir vice-présidente[2],[6].
Il est renversé par le coup d'État de 2023. Le 4 septembre 2023, Brice Oligui Nguema prête serment au palais présidentiel de Libreville en tant que président de la Transition[7],[8] en présence des juges de la Cour constitutionnelle, du Premier ministre, de la vice-présidente et des présidents des deux chambres parlementaires sortants[9].
À la suite du coup d'État, Alain-Claude Bilie By Nze appelle à remplacer Ali Bongo de la tête du parti[10].
En septembre 2024, dans un ouvrage intitulé Awu m'awu : oser l'espérance pour un autre Gabon, il critique ouvertement les actions de la junte militaire au pouvoir, accusant celle-ci de ne pas tenir ses engagements, de s'approprier des chantiers initiés par Ali Bongo, et d'avoir nommé dans les arcanes institutionnelles et même au gouvernement de la transition, d'anciens barons du PDG[11]. Il fait également le bilan de son passage au pouvoir et estime que l'ancien président a été manipulé[12].