L'Alliance franco-hongroise fut conclue en entre le roi de France, François Ier, et Jean Szapolyai, roi de Hongrie[1].
La France était déjà à la recherche d'alliés en Europe centrale. Son ambassadeur, Antoine de Rincon, fut envoyé en mission en Pologne et en Hongrie entre 1522 et 1525. À cette époque, après la bataille de la Bicoque en 1522, François Ier tenta de s'allier avec le roi de Pologne Sigismond Ier[2].
En 1524, une alliance franco-polonaise fut signée entre François Ier et Sigismond Ier[3], mais l'accord fut rompu après que François ait été vaincu par Charles Quint à la bataille de Pavie en 1525[2].
À partir de 1526, François Ier recommença à chercher des alliés en Europe centrale, et tourna son attention vers la Hongrie[2]. En 1528, Jean Ier était dans une position très difficile, car il avait été battu par Ferdinand d'Autriche, son rival au trône de Hongrie, à la bataille de Tokay en , et avait dû fuir la Hongrie[4]. En plus de l'alliance française, Jean Ier choisit également de devenir vassal de l'empire ottoman en , à la suite des négociations conduites par Jérôme Laski (en)[4]. Rincon alla à Istanbul pour apporter le document[5]. Cet événement déclencha le développement des relations entre la France et l'Empire ottoman[6].
Le traité fut signé en France à Fontainebleau et à Paris les 23 et [1]. Il fut ensuite ratifié par Jean Ier à Buda, le [1]. Par le traité, François Ier promettait d'aider Jean Ier financièrement et par d'autres moyens. En échange, Jean Ier consentait à poursuivre la lutte contre Ferdinand d'Autriche et à fournir des troupes hongroises à François Ier en Italie[1].
Dans la Petite Guerre de Hongrie, la France fut aux côtés de Jean Ier et Soliman le Magnifique contre les Habsbourg. Une unité d'artillerie française fut envoyée à la guerre en Hongrie en 1543-1544 et attachée à l'armée ottomane[7],[8],[9].