Le peuple antique berbère qui habitait la région de l'Arad était appelé Cinithiens (Cinithii)[5]. Ces derniers s'allient aux Musulames, au chef maure Mazippa et au chef berbère Tacfarinas, ancien soldat auxiliaire numide, lorsqu'il se révolte et déclenche la guerre contre les Romains[5].
Parmi les gouverneurs historiques figurent Si Haïder[6], le général Sélim qui devient gouverneur de Tunis en octobre 1865[7], le général Allégro[8] et le cheikh Ruhouma ben Lehibe[9].
Après l'expédition de 1866 dans l'Arad, dont le résultat est décevant, des troupes y stationnent en 1867 pour recouvrer les impôts des tribus qui, selon le gouverneur de l'Arad, ne payaient que quand « descend chez eux la contrainte »[10].
Dans la région de l'Arad, la culture des dattes de la variété deglet nour n'est pas permise par les conditions climatiques défavorables, le palmier y est donc beaucoup plus discret[11] et les palmeraies n'y sont pas aussi riches que celles du Jérid[12].
Les laines en Tunisie sont communes dans toute la région de l'Arad, aussi bien que dans la région du Nord et les Hauts-Plateaux, moyennes à Sousse et Sfax, croisées fines à Gabès, Gafsa. Lucien Sacy avance que, dans cette contrée, la viande des moutons à laine fine est sensiblement meilleure que celle des moutons grossiers du Nord[13].
Lucien Bertholon, « Étude géographique et économique sur la province de l'Arad », Revue tunisienne, no 2, , p. 195-196.
Ronald Pirson, « Du nomadisme à la sédentarité dans le Sud-Tunisien comme exemple de désagrégation d'un ordre socio-démocratique », Civilisations, vol. 25, nos 1-2, , p. 124-143 (ISSN0009-8140).