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Bielle (Pyrénées-Atlantiques)

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Bielle
Bielle (Pyrénées-Atlantiques)
Vue générale de Bielle dans la vallée.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Oloron-Sainte-Marie
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée d'Ossau
Maire
Mandat
Jean Montoulieu
2020-2026
Code postal 64260
Code commune 64127
Démographie
Gentilé Biellois
Population
municipale
383 hab. (2021 en évolution de −4,25 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 03′ 19″ nord, 0° 25′ 52″ ouest
Altitude Min. 420 m
Max. 1 973 m
Superficie 25,37 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Oloron-Sainte-Marie-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Bielle
Géolocalisation sur la carte : France
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Bielle
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
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Bielle
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Bielle

Bielle (en béarnais Vièla ou Bièle) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Le gentilé est Biellois[1].

Géographie

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Localisation

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Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.
Bielle se trouve au milieu de la vallée d'Ossau.

La commune de Bielle se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

Elle se situe à 31 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département, et à 26 km d'Oloron-Sainte-Marie[4], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Bilhères (1,4 km), Castet (2,0 km), Gère-Bélesten (3,3 km), Louvie-Juzon (3,8 km), Aste-Béon (3,9 km), Izeste (4,2 km), Arudy (5,7 km), Sainte-Colome (5,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Bielle fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

Communes limitrophes

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Paysages et relief

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Le Lauriolle culmine à 1 858 mètres[7], le Turon de la Técouère à 1 067 mètres[7] et le pic Montagnon à 1 973 mètres[7].

Hydrographie

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La commune est drainée par le gave d'Oloron, L'Arriou Mage, Arrec Dou Sacq, arriou lamousquère, Arriou Médou, Arriou Tort, un bras du gave d'Ossau, gave d'Ossau, L'Arrigast, L'Arrioubeigt, le ruisseau Caou Sèque, le ruisseau de la Técouère, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 28 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le gave d'Oloron, d'une longueur totale de 148,8 km, prend sa source dans la commune de Laruns et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Sorde-l'Abbaye, après avoir traversé 64 communes[9].

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 593 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Arbéost à 13 km à vol d'oiseau[13], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 411,1 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[17],[18]. Dans ce cadre, la commune fait partie de la zone cœur et de l'aire d'adhésion[Note 3] du Parc National des Pyrénées. Créé en 1967 et d'une superficie de 45 806 ha, ce parc abrite une faune riche et spécifique particulièrement intéressante : importantes populations d’isards, colonies de marmottes réimplantées avec succès, grands rapaces tels le Gypaète barbu, le Vautour fauve, le Percnoptère d’Égypte ou l’Aigle royal, le Grand tétras et le discret Desman des Pyrénées qui constitue l’exemple type de ce précieux patrimoine confié au Parc national et aussi l'Ours des Pyrénées[19],[20].

La réserve naturelle de nidification des vautours fauves, créée le , se situe sur le territoire des communes d'Aste-Béon, Bielle, Bilhères et Castet. Le musée qui lui est associé, dénommé « la falaise aux vautours », se trouve à l'entrée du village d'Aste-Béon.

Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[22],[Carte 2] :

  • « le gave d'Ossau », d'une superficie de 2 300 ha, un vaste réseau de torrents d'altitude et de cours d'eau de coteaux à très bonne qualité des eaux[23] ;
  • le « massif du Moulle de Jaout », d'une superficie de 16 350 ha, abritant en particulier six espèces rares, menacées à l’échelle mondiale. Certaines de ces espèces comme le Géranium de Bilhère ne se rencontrent qu’en Haut Béarn. D’autres, comme la Bartsie en épi (Northobartsia spicata), qui ne se rencontre en Béarn que sur le massif de Jaout, lui confèrent toute son originalité), qui ne se rencontre en Béarn que sur le massif de Jaout, lui confèrent toute son originalité[24] ;
  • le « massif du Montagnon », d'une superficie de 8 694 ha, présentant de nombreux habitats de l'annexe I dont certains sont rares dans les Pyrénées[25] et une au titre de la « directive Oiseaux »[22],[Carte 3] :
  • les « pènes du Moulle de Jaout », d'une superficie de 4 399 ha, un vaste ensemble montagneux comprenant des falaises exposées à l'Ouest, caractérisée par des habitats ouverts, forestiers et rupestres pyrénéens typiques favorisant la présence d'espèces ornithologiques majeures[26].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[27],[Carte 4] :

  • le « bois du Bager » (2 758,51 ha), couvrant 5 communes du département[28] ;
  • les « Penes de Béon et de Castet-Bielle » (145,02 ha), couvrant 3 communes du département[29] ;
  • le « réseau hydrographique du gave d'ossau à l'amont d'arudy et ses rives » (586,79 ha), couvrant 12 communes du département[30] ;
  • les « zones marécageuses du plateau du Benou » (113,42 ha), couvrant 2 communes du département[31] ;

et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[27],[Carte 5] :

  • le « réseau hydrographique du gave d'Oloron et de ses affluents » (6 885,32 ha), couvrant 114 communes dont 2 dans les Landes et 112 dans les Pyrénées-Atlantiques[32] ;
  • la « vallée d'Ossau » (43 624,41 ha), couvrant 13 communes du département[33].

Au , Bielle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[34]. Elle est située hors unité urbaine[2] et hors attraction des villes[35],[36].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,6 %), prairies (13,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,1 %), zones urbanisées (1,2 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %), eaux continentales[Note 7] (0,7 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

Lieux-dits et hameaux

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  • Arrédoumé (Mailh)[7]
  • Artigasse (l’)[7]
  • Aspeigt (Bourdiou d’)[7]
  • Assiste (planné d’)[7]
  • L'Ayguelade[38]
  • Bacou (la)[7]
  • Baylaucq[7]
  • Belaste[7]
  • Bergoueits[7]
  • Boila (bois du)[7]
  • Bordes (les)[7]
  • Bouix (grange)[7]
  • Bourdalat (le)[7]
  • Capessas (les)[7]
  • Crambots[7]
  • Escure (Baigt d’)[7]
  • Esturou[7]
  • Fréchou (grange)[7]
  • Garroc[7]
  • Gergou[7]
  • Ginde[7]
  • Glouta[7]
  • Gloutaret[7]
  • Gospe[7]
  • Herrère (bois de la)[7]
  • Houndaets[7]
  • Lacoudure[7]
  • Lahet[7]
  • Lannajus[7]
  • Lansatté (col de)[7]
  • Lariou (col de - 1843 m)[7]
  • Laspalettes[7]
  • Lauda[7]
  • Layguette[7]
  • Lescaumère[7]
  • Losque (col de)[7]
  • Mailh (Grand)[7]
  • Moulis (les)[7]
  • Nègre (Roc)[7]
  • Ouillasse (Taloue déou)[7]
  • Ourtiguet (l’)[7]
  • Paradis (fontaine)[7]
  • Poursiougue (fontaine de)[7]
  • Roumagnère (la)[7]
  • Saubajot (crète de)[7]
  • Sède de Pan (crète)[7]
  • Singles de Mailh Massibe (crète)[7]
  • Siliacondre[7]
  • Trèbessès[7]
  • Trescaze[7]

Voies de communication et transports

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Bielle est desservie par la ligne 806 du réseau interurbain des Pyrénées-Atlantiques, qui va de Pau aux Eaux-Bonnes.
La commune est traversée par la route départementale 934.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Bielle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains, avalanche et séisme (sismicité moyenne). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage, et à un risque particulier : le risque de radon[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le gave d'Oloron. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1990, 2007, 2009, 2019 et 2021[41],[39].

Bielle est exposée au risque de feu de forêt. En 2020, le premier plan de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été adopté pour la période 2020-2030[42]. La réglementation des usages du feu à l’air libre et les obligations légales de débroussaillement dans le département des Pyrénées-Atlantiques font l'objet d'une consultation de public ouverte du 16 septembre au 7 octobre 2022[43],[44].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des mouvements de sols liés à la présence d'argile et des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[45]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[46].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bielle.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[47]. 55,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[48].

La commune est exposée aux risques d'avalanche. Les habitants exposés à ce risque doivent se renseigner, en mairie, de l’existence d’un plan de prévention des risques avalanches (PPRA). Le cas échéant, identifier les mesures applicables à l'habitation, identifier, au sein de l'habitation, la pièce avec la façade la moins exposée à l’aléa pouvant faire office, au besoin, de zone de confinement et équiper cette pièce avec un kit de situation d’urgence[49],[50].

Risque technologique

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La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[52].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Bielle est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[53].

Le toponyme Bielle apparaît sous les formes Vila (1154[54], titres de Barcelone[55]), Villa et Sen-Viviaa de Bielle (1355[54], cartulaire d'Ossau ou livre rouge[56]), Biela (1614[54], réformation de Béarn[57]).

Son nom béarnais est Vièla[58] ou Bièle[59].

L'Aigualade est une chapelle de Bielle, mentionnée dès 1675[54] (réformation de Béarn[57]).

Les Jurats d'Ossau se réunissent dans le Ségrari de l'église Saint-Vivien.

Bielle apparait dans les registres paroissiaux pour la première fois en 1154 sous le nom de Vila, puis en 1289 sous le nom de Villa En 1385 c'est le nom de Viele qui apparait, alors constitué de 82 Ostaüs, parmi lesquels celui de « l'espitaü deüs paubres » (Hôpital des pauvres) C'était également un monastère de bénédictins.

Bielle était la capitale de la vallée d'Ossau, en béarnais, « le Capdulh ». Les jurats du Vic d'en haut (Lou Vic Soubirou) et du Vic d'en bas (Lou Vic Juzaa) se réunissaient dans son église. les archives du syndicat pastoral y étaient conservées.

Comme le suggère l'histoire de la toponymie, Bielle, capitale de la vallée d'Ossau[54], est construite sur l'emplacement d'une villa antique dont les ruines ont été mises au jour en 1842.

Le prieuré Sainte-Marie fondé par Galin, vicomte d'Ossau, au XIe siècle fut totalement détruit par les guerres de religion[60].

En 1790, Bielle était le chef-lieu d'un canton identique à celui du canton de Laruns d'aujourd'hui, augmenté de Louvie-Juzon, et dépendant du district d'Oloron.

La Marine royale exploita la forêt du Benou, située sur les territoires de Bielle et Bilhères, de 1766 à 1776 (voir Bilhères).

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 avril 2014 Jean Baylaucq PS Conseiller général (1992-2004)
avril 2014 2020 Claude Gomez    
2020 En cours Jean Montoulieu    

Intercommunalité

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La commune fait partie de trois structures intercommunales[61] :

Drapeau de l'Espagne Berbegal (Espagne) depuis 1986[62].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].

En 2021, la commune comptait 383 habitants[Note 10], en évolution de −4,25 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
706582507799883893843916892
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
891859855819830890840873844
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
728729710676680650611542520
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
547551509445470436459460444
2015 2020 2021 - - - - - -
400390383------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[65] puis Insee à partir de 2006[66].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'économie de la commune est essentiellement orientée vers l'agriculture et l'élevage. La fabrication de fromages fermiers est également une des ressources de la commune, qui fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

À l'exploitation forestière et la production de bois, s'est ajoutée une activité de fabrication de meubles.

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine civil

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Le château de Bielle.

Le château de Bielle[67] fut construit entre 1766 et 1770 sur commande du marquis Jean-Joseph de Laborde. L'édifice est inscrit aux monuments historiques depuis 2004.

Patrimoine religieux

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La maison Nolibos est construite à partir de l'ancienne église romane.

L'église Saint-Vivien[68], du XVe siècle est un édifice classé. Elle recèle du mobilier[69],[70],[71],[72] et des objets[73] classés par les monuments historiques.
La chapelle Notre-Dame[38], au lieu-dit Ayguelade, du XVIIe siècle, fut reconstruite au XIXe siècle. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel.

Événements sportifs

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La commune se situe sur le trajet de la 16e étape du Tour de France 2007 qui a eu lieu le 25 juillet. Le parcours de 218 kilomètres relia Orthez à Gourette - col d'Aubisque.

Équipements

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La commune possède une école maternelle.

Personnalités liées à la commune

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  • Saint-John Perse y séjourna à de nombreuses reprises, notamment durant son adolescence. À Bielle il prit aussi le temps d'écrire certaines de ses œuvres.
  • Jean de Laborde repose dans le cimetière de Bielle, là où son aïeul Jean-Joseph de Laborde a fait construire un château.

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. La réglementation dans la zone périphérique du parc, dite zone d'adhésion, est plus souple, afin bénéficier d'investissements d'ordres économique, social et culturel afin de freiner l'exode rural et de développer l'équipement touristique de la région.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  9. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[51].
  10. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Bielle » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune de Bielle », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune de Bielle », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune de Bielle », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Gentilé sur habitants.fr
  2. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bielle ».
  3. Stephan Georg, « Distance entre Bielle et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. Stephan Georg, « Distance entre Bielle et Oloron-Sainte-Marie », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Communes les plus proches de Bielle », sur villorama.com (consulté le ).
  6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am an ao ap aq ar as at au av aw ax ay et az Géoportail - IGN, « Géoportail » (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Bielle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  9. Sandre, « le gave d'Oloron ».
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Orthodromie entre Bielle et Arbéost », sur fr.distance.to (consulté le ).
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Licensed under CC BY-SA 3.0 | Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Bielle_(Pyrénées-Atlantiques)
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