Le blanc d'Espagne est une argile pure préparée avec soin et employée dans la confection des peintures et mastics. Il ne faut pas le confondre avec le blanc de craie lavée, craie que l'on vendait en cylindre sous le nom de blanc d'Espagne[1].
Le blanc de Moudon, ou blanc de Morat, est un vrai blanc d'Espagne qui se tire près des villes de Moudon (dans le canton de Vaud) et de Morat (dans le canton de Fribourg) en Suisse. Cette argile est pure, d'un blanc argentin, d'un grain très fin et doux au toucher.
Le blanc de Meudon. Craie tirée des carrières de Meudon, similaire à la craie vendue sous le nom blanc d'Espagne, qui n'est donc pas l'argile du vrai blanc d'Espagne.
Le blanc des Carmes - On l'attribue aux premiers déchaux français mais venu d'Italie. C'est un enduit qui imite le marbre et habilla les murs de l'église Saint-Joseph-des-Carmes[2]. En termes de peinture, c'est un beau blanc fait avec la plus belle chaux mélangée avec un peu de tournesol ou d'indigo, ou de la térébenthine et de l'alun bien détrempés dans la colle[3].
Le blanc des Indes
Le blanc de roi - Enduit qui s'est généralisé pour couvrir les boiseries sous Louis XIV.
La céruse, carbonate de plomb, encore appelée blanc de Saturne, blanc de plomb ou blanc d'argent, est un pigment blanc à base de plomb. Ce produit fut longtemps le seul pigment blanc couvrant connu. Dès l’Antiquité, et jusqu'à l'époque moderne, la céruse servit à fabriquer du fard blanc, le blanc de céruse.
↑André Bord. Pascal et Jean de la Croix. Éditions Beauchesne, 1987
↑J.M. Morisot, Tableaux détaillés des prix de tous les ouvrages du bâtiment. Vocabulaire des arts et métiers en ce qui concerne les constructions (Peinture dorure), Carilian, (lire en ligne)