Boezinge Boisinghe | |||||
L’église Saint-Michel | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | Belgique | ||||
Région | Région flamande | ||||
Communauté | Communauté flamande | ||||
Province | Province de Flandre-Occidentale | ||||
Arrondissement | Ypres | ||||
Commune | Ypres | ||||
Code postal | 8904 | ||||
Zone téléphonique | 057 | ||||
Démographie | |||||
Population | 2 033 hab. (1/1/2020[1]) | ||||
Densité | 111 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 53′ nord, 2° 51′ est | ||||
Superficie | 1 826 ha = 18,26 km2 | ||||
Localisation | |||||
Localisation de Boezinge au sein d'Ypres | |||||
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Belgique
Géolocalisation sur la carte : Région flamande
Géolocalisation sur la carte : Flandre-Occidentale
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Boisinghe[2], Boesinghe[3],[4] ou Boezinge (en néerlandais : Boezinge) est une section de la ville belge d'Ypres située en Région flamande dans la province de Flandre-Occidentale. C'était une commune à part entière avant la fusion des communes de 1977. Lors d`une précédente fusion en 1971 Boezinge avait intégré elle même la commune de Zuidschote.
Boezinge était un manoir qui appartenait successivement aux familles Belle (1er quart du XIVe siècle - 2e et 3e quarts du XVe siècle), Van Diksmuide, Van Halewijn, Van Witthem, de Cusance et des Trompes. Kaspar des Trompes reconstruisit le château en 1631 et fit également construire une écluse, conçue par Bartholomeus de Buck. Par la suite, la seigneurie a encore appartenu aux familles de Masin, de Chauviray et de Thibault.
La famille de Thibault s'allie au début du XVIIIe siècle à celle de Masin et récupère la seigneurie de Boesinghe. En 1849, le château de Boesinghe appartient à un descendant de cette famille, Léopold de Thibault, lequel est alors bourgmestre de Boesinghe[6].
De 1696 à 1782, l'écluse était encore protégée par le Sint-Niklaasfort.
Les droits de dîme de la paroisse étaient entre les mains du Chapitre Saint Martin à Ypres. Pendant la Furie iconoclaste (1566), l'église et le château ont été incendiés.
Un recensement de 1846 répertorie trois forgerons, quatre brasseries, un four à chaux, deux briqueteries et deux féculeries.
Au début de la Première Guerre mondiale, Boezinge doit faire face à des réfugiés de Malines et des environs. Lorsque les Allemands se sont révoltés contre la population civile le Schuwe Maandag à Roulers (19 octobre 1914), une deuxième vague de réfugiés est arrivée des villages de l'est d'Oostnieuwkerke, Passchendaele, Westrozebeke, Staden, Poelkapelle et autres. La première attaque au gaz a eu lieu le 22 avril 1915.
Lors de la première bataille d'Ypres, malgré les dangers, une partie de la population restait encore sur place. Après la deuxième bataille d'Ypres, Boezinge est devenu un village fantôme. Il ne restait rien des bâtiments ; l'église a également été complètement détruite. Ce n'est qu'à l'été 1919 que les premiers habitants de Boezingen sont revenus. Ils ont d'abord vécu dans des casernements en bois et il a fallu des années pour reconstruire leur village. Divers lieux tels des cimetières de guerre, des mémoriaux de guerre et des bunkers témoignent encore de cette période.
En 1971, la commune de Zuidschote a été annexée, mais en 1977, Boezinge a perdu son indépendance et a été rattachée à la ville d'Ypres.