Cette espèces présente plusieurs caractères inhabituels chez les amphibiens :
Chant : elle chante pour attirer ses partenaires, bien que ses oreilles ne semblent pas assez développées pour qu'elle entende son propre chant nuptial (quelques espèces se montrent capables d'utiliser un environnement faisant office de haut parleur)
Biofluorescence : Sur une partie de son corps où la peau est très fine (tête et une partie du dos), la couleur orange de la peau devient bleu fluorescent sous une lumière ultraviolette (Ce sont en réalité les os sous-jacents qui produisent cette lumière, visible au travers de la peau. Le même phénomène a été décrit chez une espèce proche : Brachycephalus pitanga. Chez ces deux espèces la fluorescence est plus intense que chez Ischnocnema parva (autre espèce apparentée). Un certain nombre d'espèces marines sont connues pour ce type de fluorescence, mais c'est un phénomène encore très rarement observé chez des espèces terrestres (quelques espèces d'oiseaux (perroquets[2]), d'araignées sauteuses[3], d'amphibiens[4] et des caméléons [5].
Toxicité : sa peau et son foie contiennent de la tétrodotoxine, un puissant poison pour de nombreuses autres espèces (dont l'Homme)[6].
↑Pombal, 2010 : A posição taxonômica das "variedades" de Brachycephalus ephippium (Spix, 1824) descritas por Miranda-Ribeiro, 1920 (Amphibia, Anura, Brachycephalidae). Boletim do Museu Nacional. Nova Serie, Zoologia. Rio de Janeiro, vol. 526, p. 1-12 (texte intégral).