Prévôt des marchands de Lyon | |
---|---|
à partir de |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Activités | |
Père |
Pierre Perrichon (d) |
Conjoint |
Suzanne Olivier de Sénozan (d) (à partir de ) |
Enfant |
Françoise Perrichon (d) |
Membre de |
---|
Camille Perrichon, né le à Lyon et mort le à Lyon, est un homme politique lyonnais et membre de l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon[1].
En 1698, Camille Perrichon est nommé secrétaire de la commune et de l’hôtel dieu et greffier en chef de la conservation. Il est secrétaire de la ville de Lyon jusqu’en 1766[2]. De 1730 à 1739, alors qu’il est conseiller d’état, Camille Perrichon devient prévôt des marchands. A cette même époque il est également commandant de la ville durant l’absence du Duc de Villeroy[2].
Bibliophile, Camille Perrichon constitue tout au long de sa vie une importante collection de manuscrit, à l'instar de son frère et de son neveu, qu'il vend aux enchères en 1762[1].
En 1749, il aide Madame de Warens qui s'est lancée dans l'exploitation et la prospection minière et devient actionnaire des Mines de la Haute Maurienne[2]. Il parvient par la suite à l'écarter de la direction de la mine et elle termine sa vie ruinée[3].
En 1713, il est l'un des fondateurs de l'Académie des Beaux-Arts de Lyon dite Société du concert. Le , il convoque dans une salle de l’hôtel de ville une assemblée qui devient l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon ; il en est nommé directeur en 1736[2].