Ce quartier est situé directement au nord de la Vieille-Ville au-delà du Paillon, le torrent fluvial qui passe dans la ville (actuellement recouvert par des jardins ou des édifices publics pour sa partie centrale).
On pourrait supposer que la colline pouvait servir de carrière (la colline du Château étant réservée à la défense). Au Moyen Âge, le terme de faubourg Saint-Jean-Baptiste est figuré sur les plans et les écrits notariaux.
Ce quartier s'est développé très tôt dès la construction du pont Saint-Antoine, appelé ensuite Pont vieux lorsque le pont neuf situé sur l'actuelle place Masséna soit construit en 1824. Le pont Saint-Antoine permettait l'accès vers la France dont la frontière s'arrêtait aux rives du Var.
La partie située en-deçà de la voie ferrée, dans la plaine niçoise, portait initialement le nom de quartier Beaulieu.
Les constructions remplacèrent les potagers du Moyen Âge, le plan régulateur du Consiglio d'Ornato, mit fin dans les années 1850 à l'urbanisation anarchique du faubourg. Toutefois, le plan régulateur s'arrêtait - hélas ! - à l'actuel boulevard Dubouchage ce qui donna une certaine cacophonie urbaine au-delà du boulevard dans les années 1860…
En 1999, le quartier comptait 9 799 habitants, en baisse de 18,42 % par rapport à 1975. La densité de population y est élevée[2].
Artillerie française installée sur la colline de Carabacel (sièges de 1698 ou 1704)
La colline de Carabacel était cultivée depuis longtemps d'oliviers.
Des sentiers muletiers serpentaient vers Cimiez entre les propriétés (il reste l'ancien chemin des arènes et l'avenue des arène de Cimiez). Les troupes françaises du roi soleil utilisèrent son sommet pour y installer leurs pièces d'artillerie destinées à pilonner la citadelle.
Après le minage des remparts et de la citadelle en 1708, la ville explosa de toutes parts (de vigueur et d'expansion). Les couvents et belles demeures s'y installèrent durant XVIIIe siècle.
Avec l'essor touristique, les premiers hôtels se construisirent, de riches étrangers achetèrent des pans entiers de la colline (comme Emile Bieckert) avant revente en lopins urbains et luxueux.
La rue débute à la hauteur de la rue Spitalieri pour terminer avec l'intersection de l'avenue du Maréchal Foch. Jadis, elle s'appelait la rue des Prés (seule la ruelle a conservé son appellation d'origine). Depuis 1933, elle commémore le docteur A.Balestre (1850-1922), professeur émérite, notable et érudit niçois.
La rue du Dr Balestre au carrefour de l'avenue Foch.
Le Castel des Prés dans la rue du Dr Balestre prolongée. Entrée nominative.
Bergondi (rue) : Petite rue entre l'avenue Pauliani et Acropolis dont le nom provient de la villa du même nom (une famille locale).
Le jardin de la villa Bergondi, rue Bergondi.
L'entrée nominative de la villa Bergondi, rue Bergondi
La rue Blacas au carrefour avec la rue Pastorelli, direction sud.
no 8 (coin rue Pastorelli) : lettres M et L en fer entrelacées au-dessus de la porte. Les auteurs parlent du Palais Marie Lévy qui valut à son architecte Charles Dalmas d'être primé en 1906. Voir détail de la porte d'entrée
La rue Pastorelli est à droite
no 9 : Palais Pierre Clérissy
no 10 : Palais Blacas : R. Livieri architecte 1936 ; Cagnoli & Olmi entrepreneurs 1936.
bd Carabacel vers le début SE. De la place Jean-Moulin vers le Bd Dubouchage. Vue NW.
Le boulevard Carabacel, vue en direction d'Acropolis (Est).
Dans les plans d'urbanisation initiaux (vers 1850), le boulevard fut interdit aux commerces et arboré (respecté à ce jour à une exception très acceptable vers 1925 (Voir Maison Charles Veran). Les n° pairs sont du côté de la colline de Carabacel.
Nice. Bd Carabacel Palais royal. Le portail d'entrée sur le Boulevard.
C'est une propriété privative de la famille Costamagna (héritage de la famille Veran).
no 7 : Maison Charles Veran
Le seul commerce du boulevard Carabacel
no 8 : Hôtel Impérial, ancienne villa Mayrargues privative d'un banquier parisien. Elle fut construite vers 1880 par l'architecte Sébastien Marcel Biasini.
no 10 : Théâtre de l'alphabet. Cours pour amateurs et parfois spectacles.
no 1 : Palais Jes Cauvin : entrée « principale » 2 bd Dubouchage
no 2 : Mas du Sablonat, 1925 Trachel. Voir image de La « Maison des nains ».
no 3 : Palais Verda
no 4 : Palais de Cimiez, Architecte: Honoré Aubert (1885-1974). L'immeuble possède une autre entrée au 1 montée Desambrois portant le nom de Castel de Cimiez. L'immeuble est situé à l'entrée de la montée vers la colline de Cimiez. Images : Vue générale et Entrée nominative.
Origine du nom : Émile Bieckert) (1837-1913) : Ce riche brasseur alsacien fit sa fortune en Argentine où il fonda la première brasserie du pays, la marque de bière est mondialement connue. Propriétaire d'une grande partie des terrains de la colline Carabacel, il y fit construire sa villa aujourd'hui disparue (avenue du Palais). Ses terrains furent fractionnés en parcelles très nombreuses. L'avenue zigzague en difficiles virages en épingle et laissent entrevoir des perspectives magnifiques sur la ville sur sa partie supérieure qui se termine sur le même versant de la colline dans le boulevard de Cimiez dont le tracé date des années 1900.
À découvrir et visiter à pieds (environ 45 minutes).
Les méandres pour grimper au sommet de la colline de Carabacel
no 24 : Palais Langham. Près du boulevard Carabacel.
Vue générale
no 42 : Palais L'Hermitage, ancien hôtel Hermitage.
Du nom d'un général durant la guerre de 1914-1918 Joseph Gallieni. Ancien quai sur les bords du Paillon lorsqu'il n'était pas recouvert, cette voie importante longe à présent le centre des congrès Acropolis.
en direction du S. À droite, des habitations, dont le palais Gallieni, à gauche, le centre des congrès Acropolis.
no 22 : Palais-Gallieni : C. Michelin architecte 1930
Le nom est issu de Pierre Gioffredo, religieux et historien de Nice.
La rue Gioffredo vue depuis la rue Masséna
Axe W→E pour le quartier, très commerçant. Cette rue part de l'avenue Jean Medecin pour se terminer Boulevard Carabacel. La portion logeant la place Massena est devenue piétonne lors des travaux du tramway. Outre le Palais Gioffredo, il y a une salle de vente à l'architecture intéressante.
Le sens de circulation est uniquement en direction du Boulevard Carabacel.
no 23 : Palais Gioffredo : MM. Civalleri et Delserre Architectes - 1907
Du nom d'un ancien maire de Nice. Principal axe S⇒N entre la place Masséna et la voie ferrée. L'avenue héberge les plus grands magasins aux enseignes réputées.
En mémoire de la bataille navale qui se situa au XVIe siècle au large de cette ville et opposa les flottes de galères chrétiennes unies contre les navires ottomans. Cette énorme bataille navale mit fin à la suprématie arabe en Méditerranée.
Importante voie commerçante à double sens sur sa partie sud, puis sens de circulation N⇒S sur sa partie septentrionale, après la place Toselli.
no 2 : Palais Pauline (inscription sur le balcon du 2e étage donnant sur la place Sasserno), une plaque indique aussi : Propriété Jques Cauvin. Les auteurs précisent : construit par Bellon entre 1906 et 1911. L'immeuble domine la place Sasserno, du nom d'une poétesse.
Le marquis de Massingy fut le propriétaire des terrains construits depuis.
no 2 bis : Palais Massingy
Vue panoramique
no 3 : Villa Lairolle, construite en 1904 par un politicien fortuné de la 3e république. Encore occupée par un descendant, cabinet d'avocat. Architecte: Hans Georg Tersling.
Villa Lairolle-Façades NE et SW. Style Louis XVI.
Villa Lairolle, 4 avenue Maréchal-Foch, façade SW. Entrée par le porche. Matin, circa 10h.
cette allée était proche du Palais Carabacel démoli vers 1960 et qui appartenait à Émile Bieckert (une rue porte son nom et se trouve à proximité). Carabacel est le nom d'un quartier et d'un boulevard.
C'est une partie de l'axe Ouest⇒Est du centre de Nice. Artère très commerçante, elle regroupe aussi de nombreux locaux tertiaires (médecins, informatique…).
13 Rue Pastorelli, direction boulevard Carabacel (direction E)
37 Rue Pastorelli, vers le boulevard Carabacel (direction E)
no 30 : Immeuble notable
Immeuble sans titre, 30 Rue Pastorelli Vue générale
Immeuble sans titre, 30 Rue Pastorelli Plaque à l'entrée
Située à proximité des bords du Paillon (Acropolis), élevée au rang d'une avenue pour des raisons fiscales avec la proximité de la colline de Cimiez/Carabacel, cette voie permet de rejoindre la partie amont de la vallée du Paillon et le quartier Pasteur.
Avenue Pauliani. Direction N. Au fond, complexe Jean-Bouin (parking, piscine, terrains de sport in-door.
Maisons niçoises :
no 11 : Maison J. Vissian, no 13 : Maison Charles Mari, no 15 : Maison J. Gancia
Rue Pauliani, vers la place du XVème Corps. Trois maisons dont il subsiste les plaques nominatives.
11 Rue Pauliani. Plaque nominative de la maison Vissian.
Rue Pauliani, maisons aux no 13 et 15. Style des immeubles niçois de la fin du XIXe siècle.
Rue Pauliani. Plaque nominative au 13 de la Maison Charles Mari.
Rue Pauliani. Plaque nominative de la maison Gancia au no 15.
no 2 : les auteurs (Hervé Barelli) parlent du Palais Audibert de Saint-Étienne ou Palais Renaud de Falicon. Palais construit en 1844-1847 par la famille Audibert possédant le fief de Saint-Étienne-de-Tinée et passé par mariage à la famille Renaud de Falicon (fief à Falicon). Le mode de désignation du bâtiment est semblable à celui des palais du Vieux-Nice.
no 27 : Maison Pierre Crulli
Tiranty (rue)
Petite ruelle parallèle à l'Avenue Maréchal Foch au nord.
Le nom : Très ancienne famille du comté de Nice originaire de Levens. Elle possédait de nombreux terrains lotis entre la future place Masséna et la future voie ferrée. La majeure partie de ces terrains, comprenait jardins, prairies, constructions et exploitations commerciales, et composait un domaine important.
La villa Tiranty située approximativement vers l'actuelle rue Gioffredo. Tableau des années 1750. Au premier plan, le Paillon, sur la gauche, le vallon Saint-Michel recouvert pour la future avenue Jean-Medecin actuelle.
no 1 : Villa Émilie. Probablement appartenant à la famille Tiranty. Le côté nord ne paye pas de mine, mais la belle façade se trouve sur l'Avenue Maréchal Foch, sa façade sud est bien ensoleillée.