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Cecil Eldon (Chuck) Leith ( – ) est un mathématicien et physicien américain. Il est connu pour ses travaux en physique de l'atmosphère[1],[2].
Né à Boston aux États-Unis, il obtient un BSc en mathématiques en 1943 à l'université de Californie à Berkeley. Après un passage au laboratoire national d'Oak Ridge jusqu'en 1946 dans le cadre du projet Manhattan, il revient à Berkeley au laboratoire Lawrence qui est transféré à Livermore en 1952. Il est à nouveau à Berkeley pour une thèse en mathématiques en 1957 puis retourne à Livermore où il travaille sur les problèmes de dispersion de radionucléides dans l'atmosphère[3]. En 1968 il entre au National Center for Atmospheric Research dont il sera le directeur de la division analyse et prédiction de l'atmosphère de 1978 à 1982[4].
Il décède en 2016 auprès de sa famille à Eugene (Oregon) où il résidait depuis 2010[5].
Cecil Leith est un mathématicien appliqué connu pour ses travaux en turbulence, particulièrement en turbulence atmosphérique. Il a travaillé sur les approximations de type RANS à leurs débuts. Dans le cadre de la prédictibilité de l'atmosphère il a mis au point une méthode décrivant les variétés d'un système et permettant de prédire le devenir d'une perturbation atmosphérique. Il est à l'origine de la notion de cascade enstrophique avec Robert Kraichnan et George Batchelor[6]. Il est un pionnier de la simulation globale de l'atmosphère[7].
Il participe en 1979 à la rédaction du rapport Charney, qui évalue la robustesse de plusieurs modèles climatiques et conclut à un réchauffement climatique futur.