Cerise des coteaux de Vaucluse | |
Cerisiers à Venasque, au pied du Mont Ventoux | |
Lieu d’origine | Vaucluse |
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Type de produit | Fruits |
Variétés | Prunus Avium L Prunus Cerasus L |
Classification | Indication Géographique Protégée en 2021 |
Confrérie | Confrérie de la Cerise de Venasque |
Saison | été |
Festivité | Festival de la cerise à Venasque[1] |
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La Cerise des coteaux de Vaucluse est un fruit cultivé dans le Vaucluse, entre le mont Ventoux et le massif des monts de Vaucluse.
La cerise est cultivée à Venasque et les communes alentour depuis plus de 2 siècles, les agriculteurs locaux se basant sur la croissance naturelle de cerisiers sauvages poussant naturellement sur la zone. En 1978, une première filière s'organise, autour de la création de la marque Cerise des Monts de Venasque, promue dès 1998 par la " confrérie de la cerise des Monts de Venasque "[2]. En 2017, la filière formalise la demande de création de l'IGP[3]. Le cahier des charges est homologué par arrêté du , publié au Journal officiel de la République française du , en vue de la transmission à la Commission européenne d'une demande d'enregistrement en tant qu'indication géographique protégée[4].
Depuis le , la Cerise des coteaux de Vaucluse bénéficie d’un signe officiel d’identification de la qualité et de l’origine européen : l’IGP (Indication Géographique Protégée)[5]. Celui-ci repose sur un cahier des charges rigoureux qui établit un niveau d’exigence précis concernant la qualité visuelle et gustative de la Cerise des coteaux de Vaucluse. Le contrôle est fait par un organisme certificateur officiel indépendant[4].
Le cahier des charges prévoit plusieurs points[4] :
En 2021, la filière compte : 44 producteurs, 6 structures de tri et commercialisation, une surface de culture de 157 hectares.
Ansouis, Apt, Auribeau, Le Barroux, La Bastidonne, Le Beaucet, Beaumettes, Beaumont-du-Ventoux, Bédoin, Blauvac, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caromb, Carpentras, Caseneuve, Castellet-en-Luberon, Crestet, Crillon-le-Brave, Cucuron, Entrechaux, Flassan, Fontaine-de-Vaucluse, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, Joucas, Lacoste, Lafare, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Malaucène, Malemort-du-Comtat, Maubec, Mazan, Ménerbes, Mérindol, Méthamis, Modène, Mormoiron, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pernes-les-Fontaines, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, La Roque-Alric, La Roque-sur-Pernes, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Didier, Saint-Hippolyte-le-Graveyron, Saint-Marcellin-lès-Vaison, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Pierre-de-Vassols, Saint-Romain-en-Viennois, Saint-Saturnin-lès-Apt, Sannes, Saumane-de-Vaucluse, Sivergues, Suzette, Taillade, La Tour-d'Aigues, Vaison-la-Romaine, Vaugines, Venasque, Viens, Villars, Villedieu, Villelaure, Villes-sur-Auzon.
Dans le cadre du cahier des charges, un suivi de traçabilité est mis en place, à chaque étape de la production, de la culture à la commercialisation. Cette identification est déclarative. La cerise, fruit de bouche, cultivée pour une vente en tant que fruit de table, et non à but de retraitement comme les fruits confits, ou pour extractions des jus, doit avoir une taille minimale de 24 millimètres, d'une maturité optimale, de couleur uniforme homogène, allant du rose au noir[4].