Chartreuse de Gidle
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| Chartreuse de la Compassion-de-la-Vierge-Marie de Gilde Domus Compassionis Beatæ Mariæ Virginis | |
 Ancienne église de la chartreuse, actuellement l'église paroissiale de Notre-Dame des Douleurs. | |
| Existence et aspect du monastère | |
|---|---|
| Identité ecclésiale | |
| Culte | Catholique |
| Diocèse | Gniezno |
| Type | Monastère d'hommes |
| Présentation monastique | |
| Ordre | Ordre des Chartreux |
| Province cartusienne | Allemagne supérieure |
| Historique | |
| Date(s) de la fondation | 1641 |
| Fermeture | 1772 |
| Architecture | |
| Protection | Monument historique (1962, 1967) (Eglise, clocher, portail) |
| Localisation | |
| Pays |  Pologne |
| Voïvodies | Łódź |
| Powiat | Radomsko |
| Gmina | Gidle |
| Village | Gidle |
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La chartreuse de la Compassion-de-la-Vierge-Marie, en latin : Domus Compassionis Beatæ Mariæ Virginis, en allemand : Mitleiden Mariä est un ancien monastère chartreux à Gilde, sur les bords de la Varta, au sud de la ville de Plawno, près de Częstochowa en Pologne.
Histoire
[modifier | modifier le code]La chartreuse est fondée en 1641 par Suzanne Oleska, née de Przerembska, veuve de Jean Obieski, grand camérier ou sous-chambellan (Podkomorzy). Elle souffre initialement de l’opposition d’un couvent de dominicains voisin (Basilique de l'Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie à Gidle (pl)). Les guerres la réduisent vite à la pauvreté. Elle est soutenue par une souscription des autres maisons de l’Ordre. Mathias Subienski (pl), archevêque de Gniezno et primat de Pologne, approuve la fondation cartusienne de Gidle par un acte daté du 14 mai 1642, qui est suivi en 1644 de la confirmation signée par Ladislas VII, roi de Pologne[1].
Vers 1673, on élève une église en bois. À partir de 1687, on commence les constructions en pierre, un grand cloître et des cellules. En 1750 environ, on commence à élever une église en pierre, qui est consacrée en 1767.
À partir du premier partage de la Pologne en 1772, la maison ne cesse d’être opprimée. Une partie du monastère est déjà employée, en 1809, pour une fabrique de toile et, en 1810, pour une brasserie[1]. Elle est supprimée par les autorités du duché de Varsovie en 1819.
Prieurs
[modifier | modifier le code]Le prieur est le supérieur d'une chartreuse, élu par ses comprofès ou désigné par les supérieurs majeurs[1].
- 1641 : Gaspard Cochelius, originaire de Trèves, profès de Gdańsk, premier recteur de Gidle.
- 1650 : Jean Lubielovski, profès de Gdańsk, reçoit en 1650, le titre de prieur.
- 1670 : Joseph Bogdanowicz, profès de la Grande Chartreuse.
- 1670-1695 : Anthelme Kurty, (†1695)
- 1717 : Georges Bartoch
- 1737 : Joseph Sianiawa devient recteur en 1737.
- ~1750 : François Pasieka
- Adam Grabowski (†1832), dernier prieur de Gidle
Protection
[modifier | modifier le code]L'église du monastère est devenu église paroissiale ; Notre-Dame des Douleurs[note 1], le clocher[note 2] et le portail[note 3] sont classés monuments historiques de Pologne.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Enregistrement n° 201-X-11 à partir du 1er février 1962 et 224 à partir du 27/12/1967
- Enregistrement: n° 202-X-12 à partir du 1er février 1962 et 225 à partir du 27/12/1967
- Enregistrement n° 729 du 27.12.1967
Références
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Lefebvre, F.A., Saint Bruno et l’Ordre des chartreux, t. 2, Paris, Librairie catholique internationale, , 682 p. (lire en ligne), p. 371.
- Anonyme, Maisons de l'Ordre des Chartreux : Vues et notices, t. 4, Parminster, Sussex, Chartreuse de Saint-Hugues, , 318 p. (lire en ligne), p. 181-183.
. - Gapski, Henryk, « Gidle », DHGE, vol. 20, pp.1252-1255.
- (pl) Nierzwicki, Krzysztof, « Biblioteki Kartuzji Kaszubskiej oraz jej konwentów filialnych w Berezie Kartuskiej i Gidlach (Les bibliothèques de la chartreuse des Kaszuby et de ses filiales de Bereza et de Gidle) », Peplin, 2001, 592 p.
- (pl) Fedorowicz, Szymon, « Nieznane kolektarze kartuzów », Ruch Biblijny i Liturgiczny, vol. 58. p. 57. (DOI 10.21906/rbl.581)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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