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Le nom chenal, issu du latincanalis (comme « canal » et « chéneau »), a globalement un sens voisin de canal. Il le remplace ou s'en distingue dans certains contextes[a].
Un chenal enherbé est une bande d'herbe de plusieurs mètres ou dizaines de mètres de largeur, généralement installée dans la ligne de fond de vallée au sein d'un bassin versant cultivé, afin de lutter contre l'érosion.
Dans une étendue d'eau, un cours d'eau naturel ou artificiel, un chenal(en) est la partie la plus profonde où passe le courant principal. Les chenaux servent à écouler les eaux encombrées d'alluvions : ils entourent par exemple des bancs de sable ou de graviers. On peut distinguer trois types de chenaux :
Un chenal maritime désigne la voie d'accès à un port ou à une zone de mouillage dans lequel un navire disposera de la plus grande profondeur d'eau sous la quille, lui permettant de progresser en toute sécurité.
↑Il faut distinguer un canal d’un chenal. Le second, invisible à proprement parler et souvent balisé, est une voie navigable naturelle, parfois surcreusée, dans le lit d’un cours d’eau ; le premier est une voie d’eau artificielle, souvent dotée d’écluses pour permettre le passage de dénivellations dans les deux sens[1].