En 1933, elle est reçue 7e à l'agrégation de mathématiques, en étant la seule femme reçue parmi les 23 récipiendaires (dont son futur époux) dans ce concours masculin ; sept autres femmes seront agrégées cette année-là mais dans le concours réservé aux jeunes filles[5]. Affectée au lycée Montgrand à Marseille, elle bénéficie de 1936 à 1939 d'une bourse de doctorat[3], mais ne soutient pas. En 1939, elle est mutée au lycée Clemenceau, puis à Paris aux lycées Rollin (1943) et Hélène-Boucher (1945)[3]. En 1948, elle obtient un détachement dans la diplomatie et est envoyée au cap de Bonne-Espérance[3]. Elle retourne à Nantes en 1952, où elle retrouve un poste en mathématiques supérieures[3]. Elle prend sa retraite en 1962.
↑Recherche sur le répertoire des agrégés de l'enseignement secondaire (1809-1960) d'André Chervel.
↑(en) International Congress of Mathematicians : List of members (Stockholm, 1962), Uppsala, Almqvist & Wiksells, (lire en ligne), p. 29.
↑(de) Hans Aldebert, Heinz Bauer et Jean Bode, « Christian Pauc : Ein französischer Mathematiker als Wegbereiter der deutsch-französischen Freundschaft », Mitteilungen der Deutschen Mathematiker-Vereinigung, vol. 3, no 2, , p. 24 (DOI10.1515/dmvm-1995-0211).
Jean-Louis Liters, « Gouard Christiane : 200 ans d'histoire », dans Joël Barreau, Jean Guiffan et Jean-Louis Liters, Le Lycée Clémenceau, Nantes, Nantes, Coiffard, , 491 p. (ISBN978-2-910366-85-8, lire en ligne).