La classification des galaxies permet de faciliter l'étude des galaxies en les regroupant suivant des caractères communs.
En 1925, Edwin Hubble proposa le premier une telle classification connue sous le nom de séquence de Hubble et popularisée sous la forme d'un diagramme en forme de diapason.
La classification de Vaucouleurs apporte plus de précisions à la séquence de Hubble pour tenir compte davantage des différences morphologiques des galaxies spirales et, dans une moindre mesure, des galaxies lenticulaires.
Le tableau suivant donne la répartition des galaxies pour différentes classes. Cette répartition ne prend en compte que les galaxies suffisamment proches pour que leur étude permette leur classification.
Classe | E | L | S | Im | I0 | autres |
f (%) | 13,0 | 21,5 | 61,1 | 2,55 | 0,85 | 0,9 |
Esquissée entre 2001 et 2006, la classification de l'astrophysicien français Fraix-Burnet est basée non pas sur l'apparence des galaxies mais sur leur évolution. Le modèle initial établi à partir de 424 galaxies piochées dans la littérature prend en compte huit groupes de galaxies liés par une même histoire : les diverses interactions avec les galaxies voisines (échange de gaz, déstabilisation, collisions, fusions...) modifient 6 paramètres physiques (taille du bulbe galactique, brillance, désordre dans le mouvement des étoiles) ou chimique (présence d'atomes lourds tels que le fer, richesse en oxygène et en sodium)[1].