Naissance |
Genève (Suisse) |
---|---|
Décès |
15e arrondissement de Paris (France) |
Nationalité | française |
Domaines | Endocrinologie |
---|---|
Institutions | CNRS et Institut national de la santé et de la recherche médicale |
Diplôme | Université de Paris |
Renommé pour | Travaux sur les hormones neuroendocriniennes |
Claude Kordon, né le à Genève et mort le à Paris 15e[1],[2],[3], est un biologiste français spécialiste en endocrinologie et neuroendocrinologie.
Claude Kordon a grandi et fait ses études à Genève jusqu'à la licence, puis obtient, auprès de Jacques Benoît, son doctorat de sciences en 1966 à l'Université de Paris avant de devenir chercheur au CNRS[2],[4]. Il a été de 1975 à 1999 directeur de l'unité 159 de l'INSERM, à Paris, s'intéressant aux recherches sur la dynamique des ensembles neuroendocriniens.
Claude Kordon a été très impliqué dans les structures administratives du CNRS (membre du conseil scientifique de 1980 à 1985) et de l'INSERM (membre du conseil scientifique de 1986 à 1990 ; membre du CODIS de 1991 à 1996). Il a été membre du Comité consultatif national d'éthique de 2002 à 2008.
Il a été également éditeur en chef de la revue Neuroendocrinology (1994-2005)[5] et membre fondateur et premier président d’Euroscience (en) (1997-2001)[2].
Depuis sa thèse d'État ayant porté sur « la physiologie du contrôle hypothalamique de la fonction gonadotrope »[4], les travaux de Claude Kordon se sont principalement orientés vers la neuroendocrinologie, c'est-à-dire le rôle et les fonctions des hormones (notamment de l'hormone de croissance) dans le cerveau au niveau de leurs actions sur le comportement, la physiologie, et le système immunitaire.