Nom complet | Club Universitario de Deportes |
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Surnoms |
La U Los Merengues Los Cremas[1] |
Noms précédents | Federación Universitaria de Deportes (1924-1933) |
Fondation | |
Couleurs | crème |
Stade |
Stade Monumental (80 093 places) |
Siège |
Av. Javier Prado Este, Cdra. 77 Ate, Lima |
Championnat actuel | Liga 1 |
Président | Jean Ferrari (administrateur provisoire) |
Entraîneur | Fabian Bustos |
Joueur le plus capé | José Luis Carranza (524) |
Meilleur buteur | Teodoro Fernández (156) |
Site web | clubuniversitario.pe |
National[2] | Championnat du Pérou (27) |
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Actualités
Dernière mise à jour : 3 janvier 2024.
L'Universitario de Deportes est un club péruvien de football basé à Lima.
Fondé le , sous le nom de Federación Universitaria de Fútbol, l'Universitario a disputé tous les championnats de première division du Pérou depuis 1928. Avec 27 titres de champion, c'est le club le plus titré du pays. En 2012, l'IFFHS lui a concédé la distinction honorifique de plus grand club péruvien du XXe siècle[3].
Il joue face à son traditionnel rival Alianza Lima, le Superclásico du football péruvien. Au niveau international, son meilleur résultat reste une place de finaliste de la Copa Libertadores, acquise en 1972, face au club argentin d'Independiente.
Le club évolue au Stade Monumental – l'enceinte la plus grande du Pérou – depuis 2000. Il existe aussi d'autres sections sportives du club comme le volley-ball ou le basket-ball.
Source consultée : www.universitario.pe
Fondé le sous le nom de Federación Universitaria de Deportes par des étudiants de l'Université de San Marcos, le club est convié à participer au troisième championnat du Pérou organisé par la Fédération péruvienne de football, en 1928, où il obtient la 2e place. Cependant, il est sacré dès l'année suivante.
Le club adopte son nom définitif de Universitario de Deportes en 1933 et remporte son deuxième titre de champion en 1934 en prenant sa revanche sur son rival de toujours, l'Alianza Lima, qui l'avait battu en finale six ans auparavant. Jorge Alcalde et Teodoro Fernández en sont les meilleurs buteurs (10 buts chacun), mais ce dernier marquera de son empreinte l'Universitario en étant sacré meilleur buteur du championnat à sept reprises. Il est d'ailleurs le meilleur buteur historique du club avec 156 réalisations.
Avec un troisième titre en poche acquis en 1939, les années 1940 seront fastes puisque le club s'octroie les championnats de 1941, 1945, 1946 et 1949. Neuf ans après l'avènement du professionnalisme au Pérou, l'Universitario renoue avec la victoire et ouvre un deuxième cycle brillant avec l'obtention de six titres en dix ans entre 1959 et 1969 (voir palmarès).
Les années 1970 voient les Merengues atteindre la finale de la Copa Libertadores en 1972, au cours de laquelle ils s'inclinent devant les Argentins d'Independiente (0-0 à Lima et 1-2 à Buenos Aires)[4]. Sur le plan national, l'Universitario remporte le championnat à deux reprises en 1971 et 1974. À noter que lors de ce dernier championnat, le club établit un record de matchs sans défaite dans le football péruvien (36 rencontres, record qui tient toujours)[5].
L'Universitario prend le large sur son vieux rival de l'Alianza Lima en remportant six championnats sur la période 1980-1995 (aucun titre pour les seconds). Mais c'est la fin des années 1990 qui reste dans les mémoires puisque le club réussit un triplé en s'adjugeant les championnats de 1998, 1999 et 2000.
Depuis le début du XXIe siècle, les résultats sont plus discrets au niveau national – seulement trois championnats remportés en 2009, 2013 et 2023 – laissant l'Alianza Lima et le Sporting Cristal empiler la plupart des titres au cours de cette période (sept titres chacun). Néanmoins, sur le plan international, la "U" devient le premier club à remporter la Copa Libertadores des moins de 20 ans en 2011[6].
Source consultée : www.rsssf.com
Compétitions nationales | Compétitions internationales |
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Au niveau national[modifier | modifier le code]
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Au niveau international[modifier | modifier le code]
Note: en italique, tournois disparus. |
Le maillot d'Universitario est crème avec la lettre "U" en rouge sur la poitrine. Au départ, le maillot était de couleur blanche mais la couleur crème s'imposa à la suite d'une erreur s'étant produite au tout début de l'histoire du club. En effet, avant de jouer un match, les maillots étaient encore à la blanchisserie. Devant l'insistance des dirigeants, les blanchisseurs oublièrent d'enlever les insignes au moment de laver les maillots qui devinrent couleur crème au grand désarroi des premiers. Étant donné qu'il ne restait plus de temps pour avoir d'autres maillots, l'équipe joua le match et le gagna ainsi que les autres rencontres qui suivirent. Superstitieux, les joueurs et les dirigeants décidèrent alors de ne plus changer la couleur[8].
Domicile |
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Extérieur |
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L'Estadio Monumental, situé dans le quartier populaire d'Ate, est le stade principal du club. Il a été inauguré le avec la victoire de l'Universitario sur le Sporting Cristal 2-0, match comptant pour le championnat[9]. Aujourd'hui, cette enceinte est la plus grande du Pérou (80 093 spectateurs) et accueille à l'occasion certains matchs de la sélection du Pérou.
En outre, le club possède 3 autres centres sportifs : le Stade Lolo Fernández qui fut le premier stade du club (15 000 spectateurs), le complexe sportif Campo Mar - U qui abrite le Village Sportif (VIDU) et l'École de Football Lolo Fernández (pour l'entraînement des jeunes).
Le Stade Lolo Fernández, situé dans le quartier de Breña, est l'enceinte historique du club. Inauguré le , avec la victoire de l'Universitario sur l'Universidad de Chile (4-2) – avec trois buts de Lolo Fernandez, idole du club, qui donna justement son nom au stade en question[10] – il est désormais utilisé par l'équipe de volley-ball du club.
Le joueur le plus emblématique du club depuis sa création est sans conteste Teodoro Fernández, surnommé "Lolo" Fernández, qui joua durant toute sa carrière pour le club (des années 1930 jusqu'en 1953). Attaquant doté d'une forte personnalité et très efficace devant le but, il est toujours resté fidèle au club malgré d'innombrables offres émanant d'autres clubs (la légende rapporte qu'il aurait reçu un chèque en blanc du club chilien de Colo-Colo qu'il refusa, pour ne pas quitter la "U")[11].
Source consultée : www.movistardeportes.pe
N° | Nat. | Poste | Nom du joueur |
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1 | G | José Carvallo | |
12 | G | Aamet Calderón | |
21 | G | Diego Romero | |
34 | G | Alejandro Alcalá | |
2 | D | Marco Saravia | |
3 | D | Williams Riveros | |
5 | D | Matías Di Benedetto | |
6 | D | José Luján | |
14 | D | José Bolívar | |
26 | D | Hugo Ancajima | |
27 | D | Nelson Cabanillas | |
29 | D | Aldo Corzo | |
30 | D | Piero Guzmán | |
31 | D | Jerry Navarro | |
D | José Zevallos | ||
4 | M | Alfonso Barco | |
8 | M | Jordan Guivin |
No. | Nat. | Position | Nom du joueur |
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10 | M | Horacio Calcaterra | |
16 | M | Martín Pérez Guedes | |
18 | M | Rodrigo Ureña | |
23 | M | Jorge Murrugarra | |
25 | M | Roberto Siucho | |
36 | M | Piero Quispe | |
77 | M | Yuriel Celi | |
M | José López | ||
M | Edison Flores | ||
7 | A | Alexander Succar | |
11 | A | Luis Urruti | |
15 | A | Emanuel Herrera | |
17 | A | José Rivera | |
20 | A | Alex Valera | |
24 | A | Andy Polo | |
A | Joseph Valladolid |
Source consultée : www.daleucampeon.com
L'Universitario de Deportes porte divers surnoms, on peut citer La U, Los Cremas ou Los Merengues (en référence à la couleur du maillot), El Cuadro Estudiantil (en référence à sa fondation par des étudiants de l'Université de San Marcos), Los de Odriozola (en référence à l'emplacement du stade historique du club, rue Odriozola, dans le quartier de Breña, à Lima) ou encore la Garra Crema, appellation qui fait allusion à la grinta de l'équipe, composante fondamentale de l'identité du club[12].
Dans les années 1960 est créée la première association de supporters, la Asociación Barra Dale U, plus connue sous le nom de Barra Oriente. Le naît la Trinchera Norte « la Tranchée Nord » véritable barra brava du club[13].
L'Universitario de Deportes et l'Alianza Lima sont les clubs qui comptent le plus grand nombre de supporters dans le pays (19 % et 26 % respectivement, d'après un sondage de Datum Internacional de décembre 2018)[14]. Un peu plus loin derrière se situe le Sporting Cristal avec 9 % de préférence parmi les sondés[14].
Parmi ses supporters célèbres on peut citer l'écrivain Mario Vargas Llosa, qui est membre honoraire du club depuis 2011[15].
L'Universitario de Deportes entretient une féroce rivalité avec l'Alianza Lima – les deux clubs se partageant la sympathie des Péruviens – à l'instar de l'antagonisme, toutes proportions gardées, entre Boca Juniors et River Plate en Argentine.
Née en 1928 et connue sous le nom de Superclásico, cette rivalité les a opposés à 371 reprises avec un léger avantage pour l'Alianza Lima qui s'est imposé 142 fois contre 124 victoires de l'Universitario (et 105 matchs nuls).
Les Merengues connaissent d'autres antagonismes de moindre intensité avec notamment le Sporting Cristal et le Deportivo Municipal. Curieusement ces deux rivalités portent le même nom de Clásico moderno.
Le Club Universitario dispute trois sports au niveau professionnel: le football, le volley-ball et le basket-ball.