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La compagnie auxiliaire de navigation (CAN) est fondée en octobre 1912 à l'initiative d'Henri Desprez[1], ingénieur des ponts et chaussées, et quelques collaborateurs[2]. Desprez occupe avant 1920 les fonctions d'administrateur au sein de la compagnie africaine d'armement et du comptoir maritime[1].
En mars 1924, la CAN participe à la création de la compagnie française des pétroles, dont Desprez est l'administrateur[1]. Malgré les espoirs de ce dernier, la CAN se voit opposer un concurrent interne dans la personne de la Compagnie Navale des Pétroles.
En 1927, il est établi que la CAN « a acheté ou fait construire depuis cinq ans huit navires pétroliers neufs d'un tonnage total de 73 600 tonnes port lourd, représentant plus du tiers du tonnage total des navires pétroliers français »[1].
Lors du premier choc pétrolier (1973), Total procède au rachat des compagnie africaine d'armement (CAA), compagnie auxiliaire de navigation (CAN) et la Compagnie Navale des Pétroles (CNP).
En 1978, soit un an avant le deuxième choc pétrolier, la fusion de Total et des trois sociétés rachetées donne lieu à la création de Total Compagnie Française de Navigation (TCFN)[3].
En 1993, le groupe Total cède ses activités de transports maritimes pétroliers à la Maison Worms & Cie[4], qui les regroupe avec sa filiale Cie Nationale de Navigation. La TCFN disparaît du registre du commerce; son dernier président est Monsieur Bousolle.
1924 Pallas, pétrolier,8 581 tpl (ateliers et chantiers maritimes du Sud-Ouest, Bordeaux)
1928 Rhéa, pétrolier, 11 773 tpl (ateliers et chantiers maritimes du Sud-Ouest)
1929 Roxane, pétrolier, 11 819 tpl (ateliers et chantiers maritimes du Sud-Ouest), S/S Rhéa
1932 Henri Desprez[7], pétrolier, 15 187 tpl, construit à Copenhague (chantiers Burmeister & Wain's) sous le nom de Salambo, renommé à la mort d'Henri Desprez le , saisi par les Allemands, torpillé en
1935 Shéhérazade, pétrolier, 18 500 tpl
1939 Beauce, pétrolier, 6 945 tpl (ex Vitruvia 1926, ex Martad 1938, ex Peterjo 1939)
Le Théodora en 1949
1946 Théodora, pétrolier, 15 334 tpl (lancé en 1940, saisi par la marine allemande)
1948 Salomé, pétrolier, 18 800 tpl (Ateliers et chantiers de France, ACF Dunkerque), lancé en 1940, sabordé 1940, saisi par les Allemands)
1948 Célimène, pétrolier T2, 16 959 tpl (livré au gouvernement américain en 1945, gouvernement français ex La Mède, 1947, ex Dobytown, construit en 1946 à Hoboken (NY - USA)
Jean Randier, Histoire de la marine marchande française: des premiers vapeurs à nos jours, Éditions maritimes & d'outre-mer, , 452 p. (présentation en ligne).