Constantin n'est pas mentionné dans le Manuscrit Harleian MS 3859, Il ne figure pas dans le « Bonedd Gwŷr y Gogledd » (c'est-à-dire: L'Extraction des Hommes du Nord)[2] ni dans le « Bonhed Gwyr y Gogled yn hav ». Il n’apparaît que dans la vitaKentigern de Glasgow composée par Jocelyn de Furness, qui le présente comme un clerc, peut-être « Constantin rex Cornubiensis » qui aurait été martyrisé dans le Kintyre[3]. Au XIIe siècle la biographie de ce saint Constantin était devenue si obscure, que le roi Constantin fut une invention littéraire créée pour donner corps à un récit sur le personnage fantomatique initial[1].
↑Saint Constantin de Strathclyde et Govan est un saint de l'Église orthodoxe grecque. Il n'y a aucun récit de son existence, il aurait abdiqué le trône de Strathclyde en 612 pour devenir moine, et plus tard prêtre. On dit aussi qu'il a été christianisé par saint Columba. En l'absence d'information précise, la date 612 permet d'écarter la confusion avec les trois rois d'Écosse homonyme du nom de Constantin, qui ont tous trois régné plus tard.
(en) Peter Bartrum, A Welsh Classical Dictionary : People in History and Legend Up to about A.D. 1000, Aberystwyth, National Library of Wales, , 649 p. (ISBN978-0-907158-73-8), p. 163-164 CONSTANTINUS son of RHYDDERCH HAEL. (570)
(en) Ann Williams,Alfred P. Smyth, D P Kirby, A Bibliographical Dictionary of Dark Age Britain (England, Scotland and Wales c.500-c.1050), Londres, Seaby, , 253 p. (ISBN1-85264-047-2), p. 89 « Constantine St King of Strathclyde Britons c.600 »
(en) Tim Clarkson, The Men of the North. The Britons of southern Scotland, Édimbourg, John Donald, , 230 p. (ISBN978-1-906566-18-0), p. 61-62,82.