Le 11 octobre 1841, Marcellin Jobard utilise dans un de ses articles pour le journal un signe typographique de son invention, en forme de pique, qu'il appelle le point d'ironie et qui peut être considérée comme la première émoticône. Il en proposera d'autres, comme le point de sympathie (), le point d'antipathie )( [3].
↑De son prénom complet, Jean-Baptiste-Ambroise-Marcellin et connu sous le patronyme de Marcellin Jobard.
↑(nl) « Nieuwe aanwinsten: Kranten » dans Nieuwsbrief site "Liberaal archief". Ce site qui donne à Jobard le prénom usuel de Jean au lieu de Marcellin, le qualifie en outre erronément de "notaire".
↑J.B.A.M. Jobard, « Lacunes de la typographie », dans : Industrie française. Rapport sur l’exposition de 1839, tome II, Bruxelles : chez l'auteur, Place des Barricades, 1 ; Paris : chez Mathin, 1842, p. 349 et seq. Marcellin Jobard y propose outre le point d'ironie, en forme de pique ("faire une pique") plusieurs autres signes typographiques émotionnels comme le point d'irritation, le point d'indignation, le point d'hésitation, le point d'affliction, le point de satisfaction.