À sa construction, la croix qui coiffe la colonne est en fer[5]. Pendant la Révolution, cette croix, ainsi que l'inscription et les armoiries à la base de la colonne, sont retirées en application d'un arrêté pris le par le conseil général de la commune de Saint-Germain-en-Laye[6], sous l'administrationde Joseph Caillot[7]. Cet arrêté vise en effet à faire enlever toutes les croix, symboles chrétiens, se trouvant sur le territoire de la commune, ainsi que « toutes marques rappelant [l'idée de] la royauté et de la féodalité »[4],[8]. On envisage que la colonne, épargnée, soit déplacée sur le Parterre du château de Saint-Germain pour la fête du , sans que ce ne soit suivi d'effet[4],[1],[a].
↑ a et bHistoire de la ville et du château de St.-Germain-en-Laye, suivie de recherches historiques sur les dix autres communes du canton, Saint-Germain, Impr. d'Abel Goujon, , II-547 p. (BNF32184457), p. 397 [lire en ligne] ; Lyon, les Éd. de la Tour Gile, , reprod. en fac-sim. (ISBN2-87802-030-8).
↑ a et bInventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France (Commission régionale d'inventaire d'Île-de-France, Pré-inventaire des Yvelines), Saint-Germain-en-Laye, image et mémoire d'une ville (catalogue de l'exposition du pré-inventaire, Manège royal, Saint-Germain-en-Laye, – ), Saint-Germain-en-Laye, La Ville, , 170 p. (BNF34676609), p. 148.
↑ abcd et eRoger Berthon, La forêt de Saint-Germain-en-Laye, Paris, CIDAP, coll. « Les forêts de France », , 64 p. (BNF31806831), p. 36–37 [lire en ligne].
↑Alphonse Rolot et Louis de Sivry, Précis historique de saint-Germain-en-Laye, Saint-Germain-en-Laye, Beau, , p. 12–13 [lire en ligne].
↑Laurent Napoléon, « Saint-Germain-en-Laye : Notice topographique », Bulletinde la Commission des antiquités et des arts du département de Seine-et-Oise, vol. 7, , p. 141–203, « Croix de Noailles », p. 198–199 [lire en ligne].
↑J. Dulon, Les maires de Saint-Germain-en-Laye, Paris, Impr. de G. Camproger, , V-111 p. (BNF34128824), p. 15 [lire en ligne].
↑Pierre Torry, Une paroisse royale : Saint-Germain en Laye, origine et histoire, Impr. Floch, , XVI-331 p. (BNF34128830), p. 195.
↑François Boulet, Leçon d'histoire de France : Saint-Germain-en-Laye, des antiquités nationales à une ville internationale, Paris, les Presses franciliennes, , 576 p. (ISBN2-9520091-8-X), p. 125 [lire en ligne].
↑Dans la presse d'époque : « Inauguration du monument Pierre Giffard », L'Aérophile, 31e année, nos 21-22, – , p. 348 (lire en ligne) ; S.B., « Les sports », Le Monde illustré, 67e année, no 3440, , p. 394 (lire en ligne) ; « Chronique de l'année », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, SHPIF, 50e année — , , p. 132 [lire en ligne] .