La cuisine burkinabè est un ensemble de plats et mets locaux[1] du Burkina Faso qui varie selon les régions du pays. Elle a des points communs avec plusieurs cuisines dans de nombreuses parties de l'Afrique de l'Ouest.
Le plat national du Burkina est le tô ou saghbo en moré. Le tô est une pâte faite à base de différentes céréales telles que le mil, le maïs et le sorgho. Il est généralement accompagné de sauce. À titre d'exemple, on peut citer la sauce gombo, la sauce d'oseille et la sauce de sésame. Le Burkina Faso étant un pays enclavé, la consommation de poisson n'est pas aussi élevée que celle de la viande (mouton, porc, chèvre, bœuf). Cette dernière est en général braisée ou frite[5].
En plus du tô, les Burkinabè raffolent du riz qui est préparé sous différentes formes (riz gras, to, bouillie, galette, crêpe).
Les mets locaux ne sont pas en reste dans les habitudes alimentaires des Burkinabè, dans les zones rurales comme urbaines. Et on dénombre une multitude de plats à travers la soixantaine d'ethnies que compte le pays.
Comme dessert, on trouve le dégué (équivalent du thiakry sénégalais). C'est un mélange de petit grain de mil cuits à la vapeur et de lait caillé ou de yaourt. Il aussi le gapal (farine de mil et yaourt)[14],[15].
Poulet-bicyclette grillé
Salade accompagnée d'un morceau de poulet
Soupe de tête de mouton
Préparation de galettes
Plat d'haricot au petit mil
foura met à base de petit mil
Gapal met généralement cuisiné par le communautés du sahel
Il existe différents types de boissons au Burkina, dont le dolo[16],[17],[18],[19] (ou tchapalo) est une bière de mil très consommée[20],[21], servie généralement dans une calebasse.
La bière est la boisson nationale. La société Brakina[22], ou Brasseries du Burkina, compte parmi ses produits : Sobbra, Brakina, Flag spéciale, Castel beer, Beaufort Lager, Doppel munich et Guinness. Elle produit aussi des boissons gazeuses, énergisantes, maltées et des panachés. Il existe au Burkina une autre brasserie nommée LIBS Brasserie[23] située à Gampéla, dans la commune de Saaba. Elle a démarré ses activités en 2019, produisant la bière Libs et Marina.
Les Burkinabès consomment aussi du jus de bissap, Yamaku (gingembre) , ananas, de Toédo (baobab), le zoom-koom (préparée avec du mil et du gingembre), du café et du thé.
(en) Ken Albala, « Burkina Faso », in Food Cultures of the World Encyclopedia, vol. 1, Africa, Middle East, ABC-CLIO, 2011, p. 23-30 (ISBN9780313376276)
La cuisine au Burkina Faso : du patrimoine culinaire à une alimentation améliorée, Association burkinabé d'économie sociale et familiale, Ouagadougou, 2004 (3e éd.), 177 p.
Aline Di-Méo, La cuisine dans un village Mossi du Yatenga (Burkina-Faso), Université de Provence, 1993, 71 p. (mémoire de maîtrise d'Ethnologie)
↑Raphaëlle Héron, « Chapitre 9 - Le bâbenda, un « mets traditionnel modernisé ». Trajectoire d’une spécialité culinaire burkinabè en ville », dans Manger en ville : Regards socio-anthropologiques d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie, Éditions Quæ, coll. « Update Sciences & Technologie », (ISBN978-2-7592-3390-8, lire en ligne)
↑« Fabrication et consommation du dolo, la bière de mil du Burkina Faso » [1]
↑François Belliard, « La préparation de bière de sorgho chez les ɟóòhé (Burkina Faso), étude ethnolinguistique d'une technique », Journal des africanistes, vol. 71, no 2, , p. 49–76 (ISSN0399-0346, DOI10.3406/jafr.2001.1269, lire en ligne, consulté le )