L'immigration comorienne représente une importante proportion de la population locale de l'île de Mayotte, un département d'outre-mer français. En 2011, le nombre de migrants était estimé de 40 000 à 50 000 personnes pour une population de 250 000 personnes[2], et au moins 130 000 en 2018 (soit 52 % de la population de l'île)[3]. Cette situation, qui s'explique par la proximité géographique (Mayotte fait partie de l'archipel des Comores dans l'océan Indien) et l’inégalité économique, pose des problèmes sociopolitiques et de pression démographique sur le territoire.
La diaspora comorienne en France (environ 80 % de la diaspora mondiale[8]) compte pour 20 à 25 % du PIB comorien[9], principalement en soutenant la consommation.
Amélie Barbey, « Les migrations comoriennes dans l’ouest de l’Océan indien », Hommes et Migrations, no 1279, , p. 154–164, § 15–26 (DOI10.4000/hommesmigrations.344, lire en ligne).
Abdou Katibo, « Les migrations comoriennes en France », Recherches internationales, no 90 « Les migrations internationales entre l'impossible et l'inévitable », , p. 135–152 (DOIdoi.org/10.3406/rint.2011.1226, lire en ligne).
Géraldine Vivier, « Les associations comoriennes en France : Processus migratoires, identités et transformations sociales », Hommes et Migrations, no 1226 « Au miroir du sport », , p. 58–74 (DOI10.3406/homig.2000.3546, lire en ligne).
Houssen Zakaria, « Les Comoriens en France, entre « ici et là-bas » : Variations autour du même thème », Ville-École-Intégration Enjeux, no 131 « Nouvelles migrations, nouvelles formes des migrations », , p. 191–202 (DOI10.3406/diver.2002.1376, lire en ligne).