Cet article présente une discographie de Jacques Brel, classée par genre.
Il n'est guère aisé d'établir une discographie exhaustive de cet auteur-compositeur-interprète, qui a été distribué dans plusieurs pays sous divers formats, avec des contenus parfois différents concernant les titres proposés, ainsi que des pochettes et références diverses.
Le recensement ci-dessous concerne essentiellement les éditions françaises de Jacques Brel, qui consistent principalement en trois disques 78 tours et six 33 tours studio parus chez Philips de 1953 à 1962, onze 33 tours studio parus chez Barclay de 1962 à 1977, ainsi que cinq 33 tours live et vingt-cinq 45 tours.
1953 : La foire - Il y a (Philips P 19055 H)[1] Enregistré le et pressé à 250 exemplaires, ce disque aujourd'hui quasiment introuvable est d'une valeur inestimable.
1954 : C'est comme ça - Il peut pleuvoir (Philips N72.207H) [2] Il s'agit du premier disque commercialisé de Jacques Brel.
1955 : S'il te faut - Les pieds dans le ruisseau (Philips N72.274H) Enregistré les 11 et avec un orchestre dirigé par Michel Legrand.
Nota : Jacques Brel a déjà rejoint la maison de disque Barclay, lorsque Philips sort ce disque, qu'elle présente comme son sixième album. Le disque reprend six chansons enregistrées à l'Olympia (précédemment parues sur l'album Olympia 1961), ainsi que deux enregistrement studios inédits : L'aventure et Voir[8].
Premier album paru chez Barclay, il reprend six des huit chansons du dernier disque Philips, mais en contient quatre nouvelles, notamment Le Plat Pays, Bruxelles et Rosa.
1962 : Madeleine (33 tours 25 cm Barclay 80 175, paru sans titre à l'origine[10])
Nota : Cet album reprend des enregistrements déjà parus sur divers 45 tours. La version CD comporte un titre supplémentaire issu des séances d'enregistrement du 7 mars 1964 : Les amants de cœur — une adaptation de la chanson The Lovers de Rod McKuen.
1966 : Ces gens-là (33 tours 30 cm Barclay 80323S, paru sans titre à l'origine[16])
Nota : L'album est enregistré le 30 décembre 1966 et les 2, 3 et 18 janvier 1967. La version CD inclus en titre bonus Les moutons, provenant des mêmes séances d'enregistrement. Les Bonbons 67 est une suite à la chanson de 1964 Les Bonbons.
1968 : J'arrive (33 tours 30 cm Barclay 80 373, paru sans titre à l'origine[18])
Nota : Ce disque est enregistré (les 16 et 17 octobre 1964), lors du deuxième passage de Brel à l'Olympia. Des éditions ultérieures englobent en plus les chansons Les Bonbons, Mathilde, Les bigotes, Jef, Au suivant et Madeleine. Les titres Amsterdam, Les timides et Les jardins du casino n'ont jamais été enregistrés en studio par Jacques Brel.
1954 : super 45 tours Philips 432.018 BE : Sur la place, Grand Jacques, Ça va (le diable), La Haine[23]
1955 : super 45 tours Philips 432.043 BE : Qu'avons-nous fait bonnes gens ?, Les Pieds dans le ruisseau, S'il te faut, Il peut pleuvoir, Il nous faut regarder, La Bastille[24]
1956 : super 45 tours Philips 432.126 BE : Quand on n'a que l'amour, Les Blés, Dites si c’était vrai, Saint-Pierre, Prière païenne[25]
Super 45 toursSimone Langlois chante Jacques Brel : Il nous faut en regarder - Sur la place (en duo avec Jacques Brel) - Heureux - Je ne sais pas[53] Le duo est également présent sur un 33 tours de Simone Langlois[54].
Super 45 toursJacques Brel un soir à Bethléem : Je prendrai (poème) - La nativité selon Saint-Luc (musique et narration Jacques Brel[55]).
1963 : Jacques Brel chante la Belgique : Le Plat Pays - Bruxelles - Il neige sur Liege - Jean de Bruges (poème symphonique) (1 La baleine, 2 La sirène, 3 L'ouragan)) Le disque est offert aux maires d'un congrès mondial en 1963[56],[57].
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1961 : De apen (Les Singes) - Marieke - Men vergeet niets (On n'oublie rien) - Laat me niet alleen (Ne me quitte pas) Brel, lui-même, traduit Marieke. Ne me quitte pas est traduit par Ernst van Altena. Brel était à ce point satisfait du travail de ce dernier qu'il le désigna comme son traducteur en néerlandais attitré.
1965 : De burgerij (Les Bourgeois) - Rosa - Mijn vlakke land (Le Plat Pays) - De nuttelozen van de nacht (Les Paumés du petit matin)
1963 : Pourquoi faut-il que les hommes s'ennuient ? Brel enregistre cette chanson au cours de l'été 1963 pour la bande originale du film Un roi sans divertissement. Titre publié sur le CD Jacques Brel & François Rauber Chansons et Musiques de Films (2013).
Nota : Aucune des trois intégrales CD (1988 ; 2003 ; 2013) n'est tout à fait complète, d'abord parce que certaines versions ou certains titres inédits, en studio ou en concert, figurent sur un des coffrets, mais pas dans les deux autres, et ensuite parce qu'il reste un duo de 1958 avec Simone Langlois, quelques rares versions chantées, textes récités et instrumentaux qu'il a composés, toujours absents de ces trois intégrales.
Coffret de 21 CD, compilant la totalité des enregistrements studio et live (soit plus de 310 titres). Mastering HD réalisé à partir des bandes originales de production :
13 CD: Albums originaux de 1955 à 1977
Jacques Brel et ses chansons
Quand on n’a que l’amour
Au printemps
La valse à mille temps
Marieke
Les bourgeois
Les bonbons
Ces gens-là
Brel 67
J’arrive
L’homme de La Mancha
Jacques Brel – Ne me quitte pas - nouveaux enregistrements de 1972
Les Marquises
7 CD: Albums live dont 3 concerts inédits
Brel aux Trois Baudets 1957 – Inédit – Jacques Brel guitare & voix / François Rauber piano
Les adieux à l’Olympia 1966 – Inédit – enregistrement différent de celui du DVD
Roubaix 1967 – Inédit – le dernier concert de Jacques Brel
Olympia 61
Jacques Brel à Knokke
Olympia 64
Brel en scènes enregistrements inédits (CD sorti en 1988)