Djelfa | ||||
Vue sur la ville. | ||||
Noms | ||||
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Nom arabe | الجلفة | |||
Administration | ||||
Pays | Algérie | |||
Wilaya | Djelfa | |||
Daïra | Djelfa[1] | |||
Code ONS | 1701 | |||
Démographie | ||||
Population | 490 248 hab. (2008[2]) | |||
Densité | 904 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 34° 40′ 00″ nord, 3° 15′ 00″ est | |||
Superficie | 542,17 km2 | |||
Localisation | ||||
Localisation de la commune dans la wilaya de Djelfa | ||||
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie
Géolocalisation sur la carte : Algérie (nord)
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Djelfa (en tifinagh:ⵊⴻⵍⴼⴰ,arabe: الجلفة El Djelfa, est une ville du centre de l'Algérie, située au pied de l'Atlas saharien, à 300 km au sud d'Alger. Elle est le chef-lieu de la wilaya du même nom.
Sa population est estimée à 490 248 habitants en 2018.
Djelfa, centre des monts des Ouled Naïl, est située à mi-chemin entre Alger et Ghardaïa. Elle est bâtie à 1 140 m d'altitude au sein d'une large dépression dans le mont S'Hari. La ville a toujours été un important centre de transit.
Le territoire de la commune de Djelfa se situe au centre de la wilaya de Djelfa dont elle est le chef-lieu.
Le , Napoléon III décrète la création d'un regroupement de populations au lieu-dit Djelfa. La ville dépendait administrativement et militairement de Laghouat[3]. La ville est formée par le regroupement des tribus des Ouled Nail. Une église fut construite en 1862. La mosquée fut édifiée en 1864, elle portait le nom de Si Belgacem Benlahrech, frère de Si Chérif Benlahrech, le cheikh qui combattit avec l'émir Abd el-Kader, et qui fut assassiné l'année même (1864).
Benchendouka et une partie de la population se révoltent contre l'autorité française en 1861. En 1864, les Ouled Cheikh se soulèvent dans la région de Djelfa.
En 1889 sur les 54 agriculteurs européens installés au début de la colonisation, il n'en reste que 9 et en 1930 sur les 2 824 habitants, plus aucun colon n'y habite.
Un camp d'internement sert à emprisonner 800 réfugiés républicains espagnols à la fin de la guerre civile espagnole (voir Retirada)[4],[5]. Le camp est installé à près de 2 000 mètres d’altitude, dans la montagne[5]. Les Espagnols internés ont été rejoints par la suite par les juifs, à la suite des mesures antijuives décrétées par le Régime de Vichy[6], ainsi que par 300 anciens membres des Brigades internationales, des communistes et des résistants[5] Français, soit au total 2 500 prisonniers[7]. Environ 650 survivaient à la libération du camp, après le débarquement allié en Afrique du Nord[7].
Un des internés, Max Aub, a mis en vers pour le théâtre, un récit de son internement[6],[7]. Le camp est fermé en 1943[8].
La région étant à vocation pastorale, la ville de Djelfa est un centre important pour le marché ovin à l'approche de la fête musulmane de l'Aid-el-Kebir.
La ville compte une gare Terminus de la ligne de chemin de fer Alger-Djelfa, utilisée principalement pour le fret.
La ville abrite l'Université Ziane Achour[9] qui compte sept facultés [10].