Naissance |
Lyon, Royaume de France |
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Décès |
(à 61 ans) Bazincourt-sur-Epte, France |
Activité principale | Compositeur |
Style | Opérette |
Activités annexes | Organiste |
Formation | École Niedermeyer |
Maîtres | Jules Duprato |
Ascendants | Marius Audran |
Œuvres principales
Edmond Audran est un compositeur français né le [1] à Lyon et mort le au hameau de Thierceville, à Bazincourt (Eure).
La Mascotte fut son plus grand succès parmi ses nombreuses œuvres.
Son père Marius Audran (1816-1887) était ténor à l'Opéra-Comique. Edmond Audran a étudié avec Jules Duprato la musique à l'École Niedermeyer[2]. Il en a remporté le prix de composition en 1859. En 1861, sa famille s'installe à Marseille, où son père est devenu professeur de chant et, plus tard, directeur du conservatoire. Audran accepte le poste d'organiste de l'église de Saint-Joseph. Il l'occupera jusqu'en 1877. Pour cette église, il écrit de la musique religieuse dont une messe, en 1873 qui sera exécutée également à Paris, à l'église Saint-Eustache. Audran a composé une messe pour les funérailles du compositeur Giacomo Meyerbeer qui a connu un certain succès, diverses autres pièces sacrées dont un oratorio, La Sulamite (Marseille, 1876), ainsi que des chansons en dialecte provençal et de nombreuses pièces brèves.
Il est cependant connu presque exclusivement comme compositeur d'opéras-comiques et d'opérettes. Sa première incursion dans le genre de la musique légère a lieu en 1862 avec L'Ours et le Pacha, composé pour un des vaudevilles d'Eugène Scribe. Vient ensuite La Chercheuse d'Esprit (1864), un opéra-comique, également produit à Marseille. Il connaît son premier succès parisien avec Les Noces d'Olivette en 1879. Cette opérette est reprise durant plus d'un an au Strand Theatre (en) de Londres (1880-1881) sous le titre Olivette et dans une traduction anglaise de Henry Brougham Farnie (en), à qui l'on doit la plupart des adaptations des œuvres d'Offenbach, Hervé, Lecocq et Planquette.
Les œuvres d'Audran ont connu autant de faveur en France qu'en Angleterre, nombre d'entre elles ayant été adaptées en anglais. Parmi celles-ci, on peut citer :
Mais la plus connue aujourd'hui encore reste La Mascotte (Paris, 1880 ; Londres, 1881 sous le titre The Mascotte, version anglaise de H. B. Farnie[5]) et son célèbre « duo des dindons et de moutons ».
Audran a été un des principaux successeurs de Jacques Offenbach dans le genre de l'opéra-bouffe et de l'opérette.