Membre du 15e Parlement de Grande-Bretagne (d) 15e Parlement de Grande-Bretagne (d) |
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Henrietta Shelley (d) |
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Marie de Bourdelles (d) (à partir de ) |
Enfants |
George Onslow Maurice François Onslow (d) Arthur Onslow (d) Auguste Amable Gabriel Onslow (d) |
Membre de | |
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Condamné pour |
Edward Onslow ( à Londres – à Clermont-Ferrand) est un aristocrate britannique, le plus jeune fils de George Onslow (1er comte d'Onslow) (1731-1814) et d'Henrietta Shelley (1730-1809).
Il fait ses études au collège de Christ Church, à Oxford, qu'il rejoint en 1774. Il siège brièvement comme député pour Aldborough en 1780 et est élu la même année en tant que membre de la Royal Society[1].
En 1781, Onslow est accusé d'avoir fait des avances homosexuelles à Phelim Macarthy. Forcé de démissionner de son siège au Parlement, il décide de s'exiler pour faire oublier le scandale et s'installe en Auvergne[2]. Edward visite l'Auvergne et rend visite à la Supérieure des Ursulines de Clermont. C'est là qu'il aperçoit une jeune pensionnaire, Rosalie Marie de Bourdeilles de Brantôme (1761-1842), de vieille noblesse auvergnate issue de la branche cadette du fameux écrivain Brantôme qui possède une dot conséquente. Il l'épouse le 7 mars 1783. Le couple a quatre fils :
Arthur et Auguste ont une activité assez importante de peintre mais sans grand succès[4].
Durant la Révolution, il est emprisonné en 1793 en raison de sa nationalité, malgré ses liens avec son frère franc-maçon Georges Couthon dans la loge Saint-Maurice. Suspecté de participer au mouvement contre-révolutionnaire, il est forcé à l'exil en 1797. Onslow passe le reste de sa vie comme gentilhomme en Auvergne[pas clair]. Il meurt à Clermont-Ferrand en 1829 et y est enterré au cimetière des Carmes.