Fantasie für Klarinette solo Fantaisie pour clarinette seule | |
Le compositeur en 2006 | |
Genre | Musique contemporaine |
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Nb. de mouvements | 4 |
Musique | Jörg Widmann |
Effectif | clarinette en si |
Durée approximative | 7 min |
Dates de composition | 1993 Révision en 2011 |
Publication | {{{première publication date}}} Schott Music |
Création | Bayerischer Rundfunk, Munich |
Interprètes | Jörg Widmann |
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Fantasie (en français : « Fantaisie pour clarinette seule ») est une œuvre instrumentale solo de Jörg Widmann et a été composée en 1993. C'est une pièce maîtresse[1] dans sa carrière. Elle offre une structure mélodieuse romantique avec des éléments de danse, de musique klezmer et de jazz[2] dans un « esprit arlequin »[1].
La Fantaisie pour clarinette seule, composée en 1993, est l'une des premières compositions de Widmann. Il s'est inspiré des Trois pièces pour clarinette seule d'Igor Stravinsky (1919) et du Dialogue de l'ombre double (1985) de Pierre Boulez pour clarinette et bande magnétique[3]. Widmann avait en tête la figure de l'arlequin de la commedia dell'arte italienne[3],[note 1]. La pièce a été créée par le compositeur le 1er mars 1994 à la Bayerischer Rundfunk à Munich[2].
La pièce, révisée en 2011, est publiée chez Schott Music. Widmann indique dans la partition uniquement les doigtés de clarinette en système Oehler pour les polyphoniques, et ne les fournit pas en système Boehm.
Widmann a écrit la Fantaisie alors qu'il n'avait que 20 ans. C'est une expression de « l'exubérance de la jeunesse » avec des « fioritures virtuoses »[4]. Il combine un jeu conventionnel avec des techniques de jeu étendues (multiphoniques, Flatterzunge, clics de touches)[5] et les sons non aigus[4]. Les talents de clarinettiste de Widmann l'ont aidé à composer sa Fantaisie[6]. La pièce est pleine d'extrêmes dans la dynamique, le tempo et le caractère[4]. Selon Widmann, le multiphonique d'ouverture de la Fantaisie est une parodie de la musique nouvelle, puisque de nombreuses œuvres nouvelles de l'époque commencent de la même manière[3]. Widmann identifie l'harmonie comme le thème central de l'œuvre[4]. Un jeu typique sont les glissandos dans les registres supérieurs, dans un style klezmer ou « exagérément jazzy »[1]. Les silences sont importants. Widmann les note comme une marque de respiration, une marque de respiration avec une fermata, et un repos réel[1]. Près du début se trouve une mélodie du Sacre du printemps[7].
Sections[4] :
La Fantaisie est l'une des œuvres les plus fréquemment jouées de Widmann et fait partie du répertoire standard des œuvres non accompagnées pour clarinette[4]. Zachary Woolfe (en) du New York Times a écrit : « ... sonnant comme la plus belle musique de cirque jamais écrite[7]. »