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Fontès

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Fontès
Fontès
L’église Saint-Hippolyte.
Blason de Fontès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Clermontais
Maire
Mandat
Olivier Brun
2020-2026
Code postal 34320
Code commune 34103
Démographie
Gentilé Fontésols
Population
municipale
1 053 hab. (2021 en évolution de +5,3 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 32′ 27″ nord, 3° 22′ 48″ est
Altitude 82 m
Min. 38 m
Max. 235 m
Superficie 17,7 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Mèze
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Fontès
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Fontès
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Fontès
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Fontès

Fontès [fɔ̃tɛs] (en occitan Fontés [fun.'tes]) est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Boyne, le ruisseau de Merdols et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Fontésols.

Fontès est une commune rurale qui compte 1 053 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Fontésols ou Fontésoles.

Géographie

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Carte.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Fontès
Cabrières Péret Aspiran
Neffiès Fontès Adissan
Caux Nizas

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 734 mm, avec 6,4 jours de précipitations en janvier et 2,6 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Roujan à 7 km à vol d'oiseau[3], est de 14,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 577,8 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux :, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[8], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[10] : le « plateau basaltique de Caux et de Nizas » (345 ha), couvrant 4 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « massif de Mourèze et la plaine agricole et garrigues de Péret » (8 126 ha), couvrant 13 communes du département[12].

Au , Fontès est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (59,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,6 %), forêts (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (3,8 %), zones urbanisées (2,4 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Fontès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Boyne. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1996, 1997, 2016 et 2019[16],[14].

Fontès est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[17].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Fontès.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 544 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 540 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[20].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Fontès est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[21].

Le site de Fontès est occupé depuis l'époque romaine. Des fouilles archéologiques ont mis au jour l'emplacement d'une ancienne garnison romaine sur le site du Céressou.

Le village devint une place fortifiée pendant la période du Moyen Âge. Fontès fut le théâtre de conflits avec les cathares installés à 6 km de là sur la commune de Cabrières, dont une bataille fameuse, lors de la croisade des albigeois, endommagea les remparts ouest en y formant une brèche, aujourd'hui à l'emplacement de cette ouverture existe une rue qui en rappelle le souvenir : la rue de la Brèche. Dans la cité, existait une chapelle, appelée la chapelle des Pénitents ainsi qu'une église Saint-Hyppolite au VIe siècle. L'église servit pendant plusieurs siècles, à la fois de lieu de culte et de réunion du conseil général (ex-conseil municipal sous l'Ancien Régime). Au XIIIe siècle est construite une autre église à l'extérieur des remparts qui devint l'église Saint-Hippolyte et l'ancienne devint l'église Saint-Jean. Cette nouvelle église fut édifiée sur un monastère comme en témoigne le contrefort à droite du porche. Elle avait pour but de permettre l'accueil de populations environnantes se réfugiant à Fontes persécutées par les cathares, mais aussi une démographie croissante depuis la fin du XIIe siècle.

Temps modernes

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À partir du XVIe siècle, la chapelle des Pénitents fut désaffectée et ne servit plus que pour le conseil général et ce jusqu'à la Révolution. À la période de la Renaissance, le château fut transformé.

Révolution française

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À la Révolution, le château est divisé en lots et vendu comme bien national, il n'en reste significativement aujourd'hui qu'une tour, mais les perspectives donnent une idée de ce qu'était le village fortifié. Les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire à partir de 1791, baptisée « société des sans-culottes » en frimaire an II[22].

Une boulangerie communale est construite en 1794 sous le porche de l’église comme l'indique l'écriteau de la porte de la boulangerie. Il reste encore à l'intérieur des peintures encore jamais présentées au public. À partir de la Révolution, le conseil général devient le conseil municipal et est transféré, tout comme le presbytère, à l'ancien hospital, qui était un hospice pour accueillir les miséreux. Cet hôpital était situé là où est élevé le monument aux morts et la médiathèque communale. Une ruelle garde encore la marque de l'Hospital : la rue de l'Hospitalet. D'ailleurs dans cette rue, à 30 mètres de l'hôpital, existait une prison communale, située sous le salon de coiffure Marianne.

Époque contemporaine

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Photographie de Fontès, vue générale (1890-1929).

De 1895 à 1906 sont engagés de lourds travaux d'urbanisme par la municipalité d'Adrien Ferret. L'hôpital est démoli, la rue du Presbytère, qui permettait d'accéder au centre-ville, laisse place au boulevard de la République. Les quais qui permettaient les livraisons de marchandises dans le centre-ville sont démolis. Est élevée une nouvelle mairie sur la place du village, elle est inaugurée en 1903 ; sa façade est un hommage à la République. La mairie accueille aussi les PTT qui seront déplacés plus tard à côté du monument aux morts.

En 1897 est construite l'école des garçons, esplanade du château et en 1903 l'école des filles boulevard Jules-Ferry. Il ne reste que l'école des filles encore en service, l'école des garçons sert de maison de la culture. À leur construction, ces écoles républicaines entrent en concurrence avec l'école religieuse rue du Couvent qui fermera en 1905 et qui entrera dans le patrimoine communal. Elle rouvrira à partir des années 1990. Il y a actuellement trois classes (quatre encore la rentrée dernière) de la maternelle au CM2. Le presbytère se trouvait au départ à proximité de la chapelle des Pénitents, dont il reste la rue du Capelan-Mort. L'histoire raconte que le prêtre qui officiait à Fontes serait mort au presbytère.

À la Révolution, le presbytère occupe les locaux de l'ancien hôpital avec la mairie, puis est déplacé dans les années 1910 à côté de l'école du couvent, le prêtre y est le locataire et la mairie le propriétaire. Le loyer étant trop cher, le père Canitrot fit construire en pleine guerre de 1914-1918, un autre presbytère rue du Couvent, à 5 mètres de l'ancien.

En 1934, une coopérative viticole est créée boulevard Jules-Ferry, face à l'école des filles. Se trouvant trop petite, une autre fut construite de l'autre côté du boulevard Jules-Ferry. Fonctionnant encore aujourd'hui, elle regroupe les coopérateurs de Fontès et de Nizas. Son rosé Saint-Hippolyte est primé depuis six ans au concours agricole de Paris et depuis deux ans au mondial du rosé.

Politique et administration

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Période Identité Étiquette Qualité
1792 1793 Charles Alquier    
1793 1796 Jean Paul Pradier    
1796 1798 Jean Clary    
1798 1800 Jean Jacques Michel    
1800 1808 Jean Clary    
1808 1815 Jean Pierre Sabatier    
1815 1823 Xavier Pradier    
1823 1830 Claude Bessière    
1830 1832 Adolphe Sabatier    
1832 1837 Jean Pascal Aliquot    
1837 1840 Jean Charles Garel    
1840 1846 Jean Pierre Soulignac    
1846 1848 Jean Paillasse    
1848 1853 Joseph Gouzin    
1853 1870 Gustave Bessière    
1870 1871 Nicétas Michel    
1871 1876 Hippolyte Bezombes    
1876 1876 Martial Martin    
1876 1878 Clément Vailhe    
1878 1879 Nicétas Michel    
1879 1887 Gustave Bessière    
1887 1890 Antoine Bayrou    
1890 1896 Paul Michel    
1896 1912 Adrien Ferret    
1912 1914 Henri Cavallier    
1914 1919 Marceau Castan    
1919 1922 Henri Cavallier    
1922 1925 Edmond Montagnol    
1925 1928 Edmond Aliquot    
1928 1947 Aristide Saudadier    
1947 1958 Marc Ferret    
1958 1995 André Espitalier    
1995 en cours Olivier Brun SE Agent immobilier

Démographie

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Au dernier recensement, la commune comptait 1053 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7498228939981 004969977947936
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9829961 0109751 025887813823901
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0521 005965953993937905827834
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
809802726750797788866875955
2015 2020 2021 - - - - - -
1 0001 0521 053------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 452 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 948 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 200 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 7,8 % 12,2 % 8,8 %
Département[I 8] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 549 personnes, parmi lesquelles on compte 76,9 % d'actifs (68,1 % ayant un emploi et 8,8 % de chômeurs) et 23,1 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 209 emplois en 2018, contre 204 en 2013 et 168 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 378, soit un indicateur de concentration d'emploi de 55,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 48,8 %[I 11].

Sur ces 378 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 114 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 7,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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Secteurs d'activités

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91 établissements[Note 7] sont implantés à Fontès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 91 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 4,4 % (6,7 %)
Construction 16 17,6 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
22 24,2 % (28 %)
Information et communication 2 2,2 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,2 % (3,2 %)
Activités immobilières 6 6,6 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 13,2 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
16 17,6 % (14,2 %)
Autres activités de services 11 12,1 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,2 % du nombre total d'établissements de la commune (22 sur les 91 entreprises implantées à Fontès), contre 28 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

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Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :

  • Brissart, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (295 k€)
  • SARL ECCS, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (265 k€)
  • Hugot, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (225 k€)

Agriculture

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La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 134 88 63 60
SAU[Note 10] (ha) 736 541 757 805

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 134 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 88 en 2000 puis à 63 en 2010[28] et enfin à 60 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 55 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[29],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 736 ha en 1988 à 805 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 13 ha[28].

Culture locale et patrimoine

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  • de nombreux services sont à la disposition de la population : un médecin, une pharmacie, une kinésithérapeute, des infirmières, un notaire, une boulangerie, une épicerie, un bar, une boutique journaux-tabac, une boucherie, deux salons de coiffure, une agence immobilière et l'ouverture prochaine d'un restaurant ;
  • une maison de retraite fondée par les sœurs de la Providence de Mende a été reconstruite. Elle a ouvert le . Elle peut héberger 61 résidents. Elle a pris le nom d'EHPAD Jeanne-Delanoue ;
  • une médiathèque ainsi que de nombreuses associations culturelles.

Lieux et monuments

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Église Saint-Hippolyte.

Héraldique

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Les armoiries de Fontès se blasonnent ainsi :

D'argent, au pairle losangé d'or et de sinople.

Personnalités liées à la commune

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  • Charles Alliès (1903-1988) : directeur du lycée des métiers de Pézenas, homme politique, sénateur de l'Hérault ;
  • Arnaud de Vissec de Latude et son épouse Souveraine de Lodève ;
  • fête du Village, le 14 février pour célébrer le saint patron du village, saint Valentin ;
  • fête du Vin - Brocante, en juillet ;
  • brasucade municipale, le 13 juillet ;
  • fête locale, le 15 août avec le feu d'artifice tiré depuis l'église Saint-Hippolyte
  • nuit du Rosé, le premier vendredi d'août.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune de Fontès ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
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Autres sources

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Bibliographie

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  • Claude Alquier, Fontès 1750-2000 : les mutations d'une société rurale en biterrois, Nîmes, C. Lacour, , 580 p.
  • Prosper Bigot-Valentin, Histoire populaire de Fontès, diocèse de Béziers, et de ses environs, Nîmes, C. Lacour, coll. « Rediviva », , 374 p.
  • Madeleine Giral et André François, De Lieuran à Fontès : en Languedoc au temps jadis, Nîmes, C. Lacour, coll. « Colporteur », , 171 p.
  • Mission Archives 34, Répertoire numérique détaillé des archives communales de Fontès, Montpellier, Mission Archives 34, , 84 p.
  • Michel-François Rey de Lacroix, Histoire statistique et archéologique de la ville de Montagnac : suivie d'une notice historique sur les onze communes de son canton, Béziers, J.-J. Fuzier, , 307 p.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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