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Henry Frankenstein, un jeune savant, veut créer artificiellement la vie. Il façonne un corps humain à partir de morceaux de cadavres. Mais au lieu de lui procurer un cerveau sain, son assistant, Fritz, lui fournit celui d'un assassin.
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Colin Clive : Dr Henry Frankenstein (Victor Frankenstein dans le roman original de Mary Shelley)
Mae Clarke : Elizabeth Frankenstein, fiancée de Henry Frankenstein
John Boles : Victor Moritz (inspiré de Henry Clerval dans roman de Mary Shelley)
Deux bobines d'essai avaient été tournées par Robert Florey avec Bela Lugosi dans le rôle-titre. James Whale remplaça Robert Florey, qui pour compensation se vit offrir la réalisation de Double Assassinat dans la rue Morgue toujours avec Bela Lugosi[1].
Le scénario se base moins sur le roman de Mary Shelley que sur l'adaptation théâtrale montée en 1927 et écrite par Peggy Webling. Dans cette pièce, la créature porte déjà le nom de Frankenstein[2].
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Le maquillage du monstre est créé par le maquilleur Jack Pierce[3]. À défaut de trouver une description précise dans le roman de Shelley, Pierce s'inspire des opérations du cerveau, lorsque les chirurgiens découpent le sommet du crâne[3]. Il aplatit le haut du crâne et ajoute des agrafes[3]. Pierce recouvre les cheveux de Karloff par une calotte[3]. Il lui dessine un crâne et un front carré à l'aide de coton imbibé de collodion[3]. L'acteur trouve que son regard reste trop vif[3]. Pierce confectionne des paupières en cire[3].
Financièrement, il a constitué l'un des plus gros succès de la période 1931-1932, prouvant ainsi aux dirigeants de Universal Pictures qu'il y avait un public pour ce genre de production[4].
Frankenstein est bien accueilli par la critique et par le public à sa sortie et est largement considéré comme l'un des meilleurs films de 1931[5],[6],[7],[8], ainsi que l'un des plus grands films de tous les temps[9],[10]. Il reçoit une note de 100 % d'approbations positives sur le site de Rotten Tomatoes[11]. En 1991, le film a été sélectionné pour la conservation dans les États-Unis National Film Registry comme étant jugé « culturellement, historiquement ou esthétiquement important ». En 2004, le New York Times a placé le film parmi les 1 000 meilleurs films jamais réalisé[12].
Frankenstein a également reçu la reconnaissance de l'American Film Institute. Il a été nommé 87e meilleur film sur une période de 100 ans.
La réplique : « Il est vivant ! Il est vivant ! » a été classé comme la 49e plus célèbre citation de film dans le cinéma américain.
En France, si son statut de film culte s'est imposé auprès des cinéphiles, des voix discordantes se sont néanmoins fait entendre ; ainsi Fereydoun Hoveyda écrivait en 1958 dans les Cahiers du cinéma : « On se demande comment le public de 1931 a pu ressentir quelque peur devant ces images »[13]. Puis, cinquante ans plus tard, Pierre Murat écrivait dans Télérama : « À le revoir, le Frankenstein, de James Whale, ne vaut vraiment pas tripette »[14].
Boris Karloff a déclaré : « On m'a demandé plusieurs fois : Quel est le meilleur film « d'horreur » que vous avez fait ? Je dirais, sans aucun doute, le premier Frankenstein[C 1],[15] ».
L'Esprit de la ruche (El Espíritu de la colmena), film espagnol réalisé par Víctor Erice, raconte la fascination d'une petite fille pour le film.