Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Classe | Mammalia |
Ordre | Primates |
Sous-ordre | Strepsirrhini |
Infra-ordre | Lorisiformes |
Famille | Galagidae |
Statut CITES
Galago est un genre qui rassemble des primates d'Afrique de la famille des Galagonidae et comprenant un nombre d'espèces variable selon les auteurs. Ils ont pour nom usuel « galago », comme tous les membres de la famille des Galagonidés.
Ces petits primates possèdent une queue plus longue que le corps, au bout touffu et pouvant aller jusqu’à 30 centimètres. Sur leur face large se remarquent deux petites oreilles pointues et deux grands yeux noirs globuleux. Les galagos peuvent mesurer de 20 à 80 centimètres et sont pourvus d'une fourrure laineuse et molle d’une teinte grisâtre ou brunâtre. Leur regard est fixe. Leurs pattes munies de griffes très solides leur servent à monter facilement et agilement aux arbres.
Il habite exclusivement en Afrique dans les savanes arbustives, dans des plantations, dans les jardins et parfois dans les régions montagneuses. Il se loge dans les creux des arbres, qu’il creuse à l’aide de ses griffes. On peut en apercevoir dans le sud de l’Afrique et le sud du Sahara. On peut aussi trouver certains galagos à Madagascar ou sur certaines îles alentour.
Le galago est omnivore et se nourrit en général de la gomme des arbres, d'insectes, de coléoptères, de jeunes pousses et de fleurs, mais il peut parfois s’en prendre à des petits mammifères.
Ce petit primate se déplace en sautant d’arbre en arbre, un peu comme un kangourou. Son activité est essentiellement nocturne. Pour marquer son territoire, il humecte ses pattes d'urine, laquelle imprègne de son odeur tous les lieux où il passe. Lorsqu'il se sent menacé, le galago se place en position de boxeur, en crachant et en jacassant. Il est rapide et précis dans ses mouvements et peut faire des bonds atteignant cinq mètres de hauteur. On a observé que les chimpanzés chassaient et dévoraient les galagos en se servant de lances[1].
Ce genre a été décrit pour la première fois en 1796 par le zoologiste français Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844).
Selon la troisième édition de Mammal Species of the World, de 2005 :