Gandren | |
Saint-Médard. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Commune | Beyren-lès-Sierck |
Statut | Ancienne commune |
Code postal | 57570 |
Démographie | |
Population | 228 hab. (1900) |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 28′ 06″ nord, 6° 18′ 39″ est |
Historique | |
Fusion | 1812 |
Localisation | |
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Gandren est une ancienne commune française du département de la Moselle, rattachée à Beyren-lès-Sierck depuis 1812.
Limitrophe de la frontière franco-luxembourgeoise, le village de Gandren est traversé par le cours d'eau de la Gander.
Ce lieu a reçu le nom du ruisseau qui le traverse et que les anciens nommaient Gandra[1].
Anciennes mentions : Gandre (1093)[2], Gandra (1230)[2], Ganderen (XVIIe siècle)[2], Gandern (1681)[2], Gannerenne et Gamdrenne (1756)[2], Gaudrenne (1793)[3], Gaudren (1801)[3].
En allemand : Gandern[1]. En francique lorrain : Ganer[4],[5] et Ganeren.
En 1681, Gandren était un village de la mairie de Hagen et dépendait de la seigneurie de Rodemack. Il était également le siège d'une justice haute, moyenne et basse. De plus, il y avait à Gandren quatre voueries dépendant du duché de Luxembourg[2].
L'église paroissiale appartenait à l'évêché de Trèves (doyenné de Remich) et était desservie par un religieux de l'abbaye Saint-Martin de cette ville[2].
Cédé au royaume de France en vertu du traité des limites du [1],[6], Gandren a ensuite dépendu du bailliage de Thionville[2] jusqu'à sa disparition en 1790.
Le village devint par la suite un chef-lieu communal jusqu'au , date à laquelle Gandren fut rattaché à la commune de Beyren[2].
En 1817, cette localité avait 222 habitants, 41 maisons, 3 moulins, un territoire productif de 276 hectares en terres et prés, ainsi que 6 hectares et demi en vignes[6].
Église dite chapelle Saint-Médard[7].