Encyclosphere.org ENCYCLOREADER
  supported by EncyclosphereKSF

Gans

From Wikipedia (Fr) - Reading time: 9 min

Gans
Gans
La mairie (mars 2010).
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Langon
Intercommunalité Communauté de communes du Bazadais
Maire
Mandat
Laurent Belloc
2020-2026
Code postal 33430
Code commune 33180
Démographie
Gentilé Gansois
Population
municipale
197 hab. (2021 en évolution de +4,23 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 27′ 23″ nord, 0° 08′ 44″ ouest
Altitude Min. 35 m
Max. 134 m
Superficie 7,01 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Bazas
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Sud-Gironde
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Gans
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Gans
Géolocalisation sur la carte : Gironde
Voir sur la carte topographique de la Gironde
Gans
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Gans
Liens
Site web www.mairie-gans.fr/

Gans est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Gansois[1].

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Située dans le Bazadais, sur le Beuve, la commune se trouve à 61 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 17 km au sud-est de Langon, chef-lieu d'arrondissement et à 7 km au nord-est de Bazas, ancien chef-lieu de canton[2].

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes en sont Labescau à l'est, Sendets au sud-est sur à peine plus d'un kilomètre, Gajac au sud, Bazas à l'ouest et Lados au nord.

Communes limitrophes de Gans
Lados
Bazas Gans Labescau
Gajac Sendets

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 821 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cazats à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 825,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Au , Gans est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bazas, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,3 %), prairies (29,9 %), terres arables (25,3 %), zones agricoles hétérogènes (10,4 %), cultures permanentes (0,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Hors du bourg proprement dit, le territoire communal est traversé, dans sa partie est, par la route départementale D 10 qui relie Auros au nord-nord-ouest à Grignols au sud-est. Le bourg est traversé par la route départementale D 110 qui relie Aillas au nord-est à Bazas au sud-ouest.
L'autoroute la plus proche est l'autoroute A62 dont l'accès Sortie 5 La Réole est distant de 13 km vers le nord-est.
L'accès à l'autoroute A65 le plus proche est celui de Sortie Bazas, distant de 10 km vers l'ouest.

La gare SNCF la plus proche est celle de Langon sur la ligne Bordeaux-Sète du TER Nouvelle-Aquitaine, distante de 15 km vers le nord-ouest. Celle de La Réole se trouve à 21 km vers le nord-est.

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Gans est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[17],[15].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Gans.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 96 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 96 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[19].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005, 2015 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

L'origine du nom de la commune serait l'appellation Gou-Hans du territoire, le « col des Huns », qui se serait transformé en Gans au Ve siècle[20].

À la Révolution, la paroisse Saint-Pierre de Gans forme la commune de Gans[21].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1959 1995 Roland Mothes    
mars 2001 En cours Laurent Belloc[22]   Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[24].

En 2021, la commune comptait 197 habitants[Note 2], en évolution de +4,23 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
600337461433469507433448460
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
456459433415372378369331334
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
333306284267270245243207251
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
242222184171152158183186193
2017 2021 - - - - - - -
188197-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Nom des habitants de la commune sur habitants.fr, consulté le 17 juin 2011.
  2. Distances les plus courtes par la route - Les distances orthodromiques sont respectivement de 55 km pour Bordeaux, 13,6 km pour Langon et 5,8 km pour Bazas. Données fournies par Lion1906.com, consulté le 17 juin 2011.
  3. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Orthodromie entre Gans et Cazats », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cazats » (commune de Cazats) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Gans ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Bazas », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Gans », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  19. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Gans », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  20. a et b Source : Site officiel de la commune, Chap. La Commune, rubrique Historique, consulté le 11 août 2010.
  21. Historique des communes, p. 22, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 5 avril 2013.
  22. Commune de Gans sur le site de l'AMF, Association des Maires de France, consulté le 17 juin 2011.
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. L'église Saint-Pierre de Gans sur le site du tourisme du conseil général de la Gironde, consulté le 20 mars 2013.

Licensed under CC BY-SA 3.0 | Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Gans
12 views |
↧ Download this article as ZWI file
Encyclosphere.org EncycloReader is supported by the EncyclosphereKSF