Gaulle

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Gaulle, sur le Wiktionnaire

Patronyme

Famille de Gaulle :
- Julien Philippe de Gaulle (1801-1883), grand-père du général de Gaulle, historien, il a en outre fait des travaux sur l'histoire de sa famille^{[note 1]}
- Charles de Gaulle (1890-1970)
Le sculpteur Edme Gaulle
Famille de Gaules ou de Gaulle originaire de Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire), en Bourgogne^{[note 2]} (famille éteinte)

Autres

De Gaulle, film français de Gabriel Le Bomin, sorti en 2020.
La robe de gaulle de Marie-Antoinette, qui a fait scandale sur le tableau d'Élisabeth Vigée Le Brun

Notes et références

Notes

↑ Julien Philippe de Gaulle a fait l'hypothèse, reprise dans différents ouvrages contemporains, de lointaines racines nobles normandes. Un Richard de Gaulle (ou de Waulle) tenait, en effet, le fief d'Elbeuf-en-Bray en 1210^[1]^,^[2]^,^[3]. Un « Jehan de Gaulle » fut cité comme le « tacticien » de la bataille d'Azincourt en 1415^[1]^,^[2]^,^[3]^,^[4]. Toutefois il est désormais démontré que ces prétentions généalogiques et nobiliaires sont sans fondement^[5]. Sur l'histoire dudit Jehan de Gaulle, on sait qu' « il s'agit vraisemblablement d'une légende familiale qui repose sur l'amalgame entre deux personnages bien réels » et qu' « il y a de très gros doutes sur cette légende familiale. Car, si un "sire de Gaules" a bien combattu à Azincourt, il est peu probable qu'il ait un lien quelconque avec le Général. » Au reste, le guerrier d'Azincourt s'appelait en réalité Pierre de Mornay, seigneur de Gaule ; il ne joua pas un rôle majeur lors de cette bataille et ne semble pas avoir eu de descendance. Et, si un Jehan de Caulières, de Gauliers ou de Gaulers, existait bien à la même époque, on ne sait ce qu'il devint après la confiscation de ses biens par Henry V, le 19 avril 1419. Par ailleurs, la famille du général de Gaulle ne figure pas dans les ouvrages consacrés aux familles de la noblesse française.
↑ Cette famille homonyme avait donné des capitaines-châtelains de Cuisery aux XVI^e et XVII^e siècles. Blasonnées par Pierre Palliot et Louvan Géliot dans leur Traité de la science du blason (paru au XVII^e siècle), les armes de cette famille de Gaulle de Cuisery, sculptées sur une pierre du porche de l'église Notre-Dame de Cuisery, y sont toujours visibles. En avril 1959, Charles de Gaulle, président de la République, fit un détour lors d'un de ses voyages officiels pour visiter l'église. Or, contrairement à ce que supposait Julien Philippe de Gaulle^[3], il n'existe pas de lien généalogique entre ces Bourguignons anoblis en 1571 et la famille de Gaulle d'origine champenoise^[5].

Références

↑ ^{a et b} Claude Lelièvre et Christian Nique, L'école des présidents : de Charles de Gaulle à François Mitterrand, Odile Jacob, 1995 (lire en ligne)
↑ ^{a et b} Michel Sementéry, Les présidents de la République française et leur famille, Christian, 1982 (lire en ligne)
↑ ^{a b et c} Philippe de Gaulle, Mémoires accessoires, t. 1 : 1921-1946, Paris, Plon, 1997, 428 p. (ISBN 2-259-18586-X et 9782259185868, lire en ligne)
↑ Bruno Larebière, De Gaulle, Éditions Chronique, 14 juin 2013 (ISBN 978-2-36602-002-1, lire en ligne).
↑ ^{a et b} Jean-Louis Beaucarnot, De César à Sarkozy : l'étonnante histoire des noms de pouvoir, Paris, J'ai lu, 2010, 153 p. (ISBN 978-2-290-01461-5 et 2290014613)

[6] Julien Philippe de Gaulle a fait l'hypothèse, reprise dans différents ouvrages contemporains, de lointaines racines nobles normandes. Un Richard de Gaulle (ou de Waulle) tenait, en effet, le fief d'Elbeuf-en-Bray en 1210^[1]^,^[2]^,^[3]. Un « Jehan de Gaulle » fut cité comme le « tacticien » de la bataille d'Azincourt en 1415^[1]^,^[2]^,^[3]^,^[4]. Toutefois il est désormais démontré que ces prétentions généalogiques et nobiliaires sont sans fondement^[5]. Sur l'histoire dudit Jehan de Gaulle, on sait qu' « il s'agit vraisemblablement d'une légende familiale qui repose sur l'amalgame entre deux personnages bien réels » et qu' « il y a de très gros doutes sur cette légende familiale. Car, si un "sire de Gaules" a bien combattu à Azincourt, il est peu probable qu'il ait un lien quelconque avec le Général. » Au reste, le guerrier d'Azincourt s'appelait en réalité Pierre de Mornay, seigneur de Gaule ; il ne joua pas un rôle majeur lors de cette bataille et ne semble pas avoir eu de descendance. Et, si un Jehan de Caulières, de Gauliers ou de Gaulers, existait bien à la même époque, on ne sait ce qu'il devint après la confiscation de ses biens par Henry V, le 19 avril 1419. Par ailleurs, la famille du général de Gaulle ne figure pas dans les ouvrages consacrés aux familles de la noblesse française.

[7] Cette famille homonyme avait donné des capitaines-châtelains de Cuisery aux XVI^e et XVII^e siècles. Blasonnées par Pierre Palliot et Louvan Géliot dans leur Traité de la science du blason (paru au XVII^e siècle), les armes de cette famille de Gaulle de Cuisery, sculptées sur une pierre du porche de l'église Notre-Dame de Cuisery, y sont toujours visibles. En avril 1959, Charles de Gaulle, président de la République, fit un détour lors d'un de ses voyages officiels pour visiter l'église. Or, contrairement à ce que supposait Julien Philippe de Gaulle^[3], il n'existe pas de lien généalogique entre ces Bourguignons anoblis en 1571 et la famille de Gaulle d'origine champenoise^[5].

[a-1] {a et b} Claude Lelièvre et Christian Nique, L'école des présidents : de Charles de Gaulle à François Mitterrand, Odile Jacob, 1995 (lire en ligne)

[MS-2] {a et b} Michel Sementéry, Les présidents de la République française et leur famille, Christian, 1982 (lire en ligne)

[PdG1997-3] {a b et c} Philippe de Gaulle, Mémoires accessoires, t. 1 : 1921-1946, Paris, Plon, 1997, 428 p. (ISBN 2-259-18586-X et 9782259185868, lire en ligne)

[4] Bruno Larebière, De Gaulle, Éditions Chronique, 14 juin 2013 (ISBN 978-2-36602-002-1, lire en ligne).

[JLB-5] {a et b} Jean-Louis Beaucarnot, De César à Sarkozy : l'étonnante histoire des noms de pouvoir, Paris, J'ai lu, 2010, 153 p. (ISBN 978-2-290-01461-5 et 2290014613)

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