Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Pseudonymes |
Jules Burgmein, xyz, J. Grubmeni |
Nationalité |
italienne ( - |
Activités |
Éditeur, journaliste, music publicist, homme d'affaires, compositeur, éditeur musical, peintre |
Père |
Tito Ricordi (d) |
Enfant |
Tito II Ricordi (d) |
Genre artistique |
---|
Giulio Ricordi (né le à Milan et mort le dans la même ville) est un compositeur et éditeur italien d'ouvrages musicaux.
Giulio Ricordi naît à Milan le . Il est le fils de l'éditeur Tito Ricordi.
En 1860, le tout jeune officier des bersagliers Giulio Ricordi compose, sur un texte du poète Giuseppe Regaldi[1],[2] un Inno nazionale dédié à S. M. Vittorio Emanuele II[3] parfois présenté comme le premier hymne des bersagliers. Enrôlé comme volontaire, il participe à la bataille de Gaeta. Il est décoré de deux médailles et nommé lieutenant d'ordonnance à l'état-major sous les ordres du général Enrico Cialdini qui le prend en affection pour ses talents musicaux comme militaires. Il compose après la Bataille de San Martino[4] son opus 65, La Battaglia di S. Martino : gran galop per pianoforte. La lithographie de Roberto Focosi en frontispice de la partition représente une action des bersaglieri autour du roi Victor Emmanuel à cheval et la musique de Ricordi cite le « passo di corsa » caractéristique de ce corps d'élite[5],[6].
Il doit abandonner la vie militaire en 1863 pour seconder son père à la tête de la Casa Ricordi. Il dirige la maison d'édition familiale de 1888 à 1912. Avec lui la Casa Ricordi atteint l'apogée de la fortune et de la gloire. Dans les premières années du XIXe siècle, il ouvre plusieurs succursales élargissant ainsi le rayon d'action de la maison d'édition.
Il dirige la compagnie d'opérette Città di Milano qui donne notamment la premier représentation italienne de La Veuve joyeuse de Franz Lehár, qui débute le , au Teatro Dal Verme à Milan et qui un énorme succès.
Giulio contribue grandement au prestige culturel de la Casa Ricordi au travers des périodiques musicaux La Gazzetta Musicale di Milano, Musica e Musicisti et Ars et Labor, ainsi que par une série d'initiatives éditoriales qui eurent un grand impact sur la culture musicale italienne à cheval entre les XXe et XXe siècles comme La biblioteca del pianista, L'Opera Omnia di Frédéric Chopin (Beniamino Cesi (it)), L'arte musicale in Italia (Luigi Torchi), les Sonate di Domenico Scarlatti (Alessandro Longo).
Mais Giulio Ricordi est surtout passé à la postérité pour avoir été l'éditeur de Giuseppe Verdi, d'Amilcare Ponchielli et d'autres compositeurs de la Giovane Scuola parmi lesquels Giacomo Puccini, auquel il fut particulièrement lié, Alfredo Catalani et Umberto Giordano[7],[8]. Il fit également publier les œuvres du jeune Lorenzo Perosi.
Il fut également compositeur sous le pseudonyme de Jules Burgmein.
Il est nommé commandeur de l'Ordre de la Couronne d'Italie le par le roi Umberto Ier d'Italie. Il meurt à Milan le .
Commendatore dell'Ordine della Corona d'Italia
Commendatore dell'Ordine Imperiale di Francesco Giuseppe 1869