Son écriture photographique est nourrie par sa culture cinématographique et influencée par des séjours à l'étranger — principalement aux États-Unis et au Japon — pays sur lesquels elle engage des projets sur le long terme.
Attirée par la photographie pour sa dimension visuelle et ses possibilités infinies, elle répond aussi à des commandes pour la presse et publie dans de nombreux journaux (Le Monde, Libération, Science et Vie, Lire, Télérama) ainsi que dans les revues spécialisées en photographie (Camera International, European Photography, Réponses Photo, Blind spot photography, Aperture). Dans la mode, elle travaille pour Marie-Claire Bis ou encore le magazine japonais Hi Fashion.
Dans les années 1980, elle est reconnue entre autres pour son travail sur l'enfance et sollicitée pour son style mêlant l'onirisme et sa passion pour le récit en laissant libre cours à son imaginaire.
Privilégiant la création à la technique, elle s'empare largement du support et de ses possibilités comme avec le Polaroïd, qui lui permet d'obtenir directement des photographies argentiques, sans passer par les opérations de développement du film et de tirage sur papier, ou le procédé de la solarisation, pour obtenir une inversion partielle ou totale des densités de l'image après une très forte surexposition.
Audrey Hoareau, directrice du Centre régional de la photographie du Nord Pas-de-Calais et commissaire indépendante a écrit à propos du travail de Gladys : « Dans cette décennie 1980 importante pour l’histoire de la photographie qu'elle contribuera à écrire, elle se distingue par une approche expérimentale à contre-courant des productions majoritairement noir et blanc, masculines, démonstrations de techniques maîtrisées de cette époque. En commande pour la mode ou dans ses recherches personnelles, Gladys puise dans sa biographie pour livrer une œuvre photographique plastique avant-gardiste, hors du temps et des courants, féministe avant l’heure. Collages, coloriages, découpages, elle fabrique des images marquées par l'amour et ses chagrins et insuffle la chaleur de la Méditerranée de son enfance qui la suit dans chacune de ses créations. »
2024 : GLADYS, première monographie rétrospective consacrée au travail de la photographe depuis les années 1970, textes de Matthieu Rivallin, 160 pages, Contrejour, Biarritz • (ISBN979-10-90294-64-6)
2010 : 55 ans de photographie à travers le Prix Niépce, catalogue de l'exposition présentée à la galerie du Montparnasse (1955-1982) et au musée du Montparnasse (1983-2010), dans le cadre du Mois de la Photo à Paris, du au , 64 pages, édité par le Musée du Montparnasse, (ISBN2-915259-21-6)