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Marcel Gottlieb, dit Gotlib, né le à Paris 14e et mort le au Vésinet (Yvelines), est un auteur français de bande dessinée, écrivain, dessinateur et éditeur.
Il est célèbre pour son héros Gai-Luron, pour les séries humoristiques Les Dingodossiers (réalisés avec René Goscinny) et Rubrique-à-brac, les aventures de Superdupont et les nombreuses pages qu'il a publiées dans deux importants mensuels qu'il a cofondés dans les années 1970 : L'Écho des savanes et Fluide glacial.
Marcel Mordekhaï Gottlieb[1] est né dans le 14e arrondissement de Paris le . Son père, Ervin Gottlieb, né le à Ceica, Bihor, en Roumanie[2],[3], est peintre en bâtiment et sa mère, Régina Berman[4], est couturière. Ils sont des immigrés juifs roumains et hongrois.
En , la police française vient arrêter Ervin Gottlieb. Celui-ci est transféré à Drancy et déporté par le convoi no 37 du 25 septembre 1942[5]. Il aboutit au camp de travail et de concentration de Blechhammer. Il survit à l'évacuation du camp lors de la marche de la mort[6] mais est assassiné au camp de concentration de Buchenwald le [7],[8]. Marcel Gottlieb, qui avait grandi dans le 18e arrondissement de Paris, allant à l'école de la rue Ferdinand-Flocon, porte l'étoile jaune. Quelques mois après l'arrestation de son mari, la mère de Marcel, prévenue de la rafle par un gendarme, réussit à le cacher ainsi que sa sœur chez des agriculteurs. Ainsi, à partir de 1942, Marcel Gottlieb vit dans une ferme à Rueil-la-Gadelière (Eure-et-Loir)[9]. À partir de 1947, il passe trois ans au château des Groux, à Verneuil-sur-Seine, sorte d’orphelinat, où il découvre ce qu’il appellera plus tard les « filles du sexe opposé », et notamment Klara, une jeune fille d’origine hongroise. Cette partie de sa vie fait l'objet d'une autobiographie de jeunesse intitulée J'existe, je me suis rencontré[7].
En 1951, il travaille à l'OCP (Office commercial pharmaceutique), tout en suivant les cours du soir de l'École supérieure des arts appliqués Duperré dans la classe de Georges Pichard[10]. Il trouve ensuite une place de lettreur chez Opera Mundi-Edi Monde, qu'il quitte à son retour du service militaire (qui a duré vingt-huit mois) pour tenter sa chance à son compte. Il réalise de nombreux albums à colorier, contes, livres pour enfants[11].
Il fait ses débuts dans la bande dessinée en 1962, dans le journal Vaillant, où il dessine diverses pages comme Gilou, Klop, Puck et Poil, et surtout Nanar, Jujube et Piette, série qu'il mène à bien durant six années et au sein de laquelle apparaît le personnage de Gai-Luron, dont la publication se poursuit dans Pif Gadget jusqu'en 1971.
Toujours dans les années 1960, il dessine dans Record les conférences du « professeur Frédéric Rosbif », dont certaines idées seront reprises pour le personnage du professeur Burp dans la Rubrique-à-brac. Il illustre également des livres de contes pour enfants, comme Titou fait le ménage (sous la signature des textes de J. Djament — Jacques Diament, le futur rédacteur en chef de Fluide glacial — et des dessins de Marclau — contraction de Marcel et Claudie)[12].
En février 1965, il demande un rendez-vous au journal Pilote. Il propose une de ses planches (Le Gag) à Jean-Michel Charlier et René Goscinny, rédacteurs en chef. Enthousiasmé, Goscinny lui propose une collaboration sur une série : les Dingodossiers. Il apprécie l'humour de Gotlib, proche du magazine de BD satirique américain Mad. Après quelques albums en collaboration, il estime Gotlib mûr pour créer une série en solo : ce sera la Rubrique-à-brac, petite révolution dans le monde de la BD comique. Le style et les histoires de Gotlib vont énormément évoluer : au fil des histoires, le trait du dessin se fait plus gras, plus travaillé. Gotlib s'éloigne du style de Will Elder pour se rapprocher du style de Tex Avery, les personnages sont de plus en plus déformés. Il mène pour le scénario et l'humour une expérience qu'il poursuivra jusqu'à la fin de sa carrière : la montée de l'absurde (départ calme suivi d'une évolution burlesque du faciès et des postures) et les running gags (Isaac Newton, la coccinelle…).
En 1972, un collaborateur de Pilote, ami de Gotlib, Nikita Mandryka, se voit refuser par Goscinny une histoire du Concombre masqué. Déçu, il propose alors à Gotlib de créer leur propre journal. Avec Claire Bretécher, ils lancent ainsi en 1972 L'Écho des savanes, journal soixante-huitard underground inspiré du Zap Comics de Robert Crumb[13]. Gotlib s'y défoule en abordant tous les sujets interdits dans Pilote : la pornographie, le blasphème, la scatologie, le gore et la psychanalyse.
Gotlib offre le premier numéro de L'Écho des savanes à Goscinny. Cette parution se situe dans une atmosphère de plus en plus délétère à Pilote depuis la tentative de putsch par Jean Giraud en 1968, puis aggravée lorsque Cavanna ordonne aux dessinateurs de Charlie Hebdo de ne plus travailler pour Pilote. Goscinny, qui a toujours eu la pornographie et la scatologie en horreur, a une réaction plutôt négative. Il explique à Gotlib : « Ce n'est pas du tout mon truc. Je ne suis pas d'accord avec ce que vous avez fait là[14]. » Gotlib tente de s'expliquer, lors d'un déjeuner puis par courrier. L'incompréhension demeure. Goscinny tient malgré tout à ce que le dessinateur continue à travailler pour Pilote. Gotlib continuera à dessiner la Rubrique-à-Brac de plus en plus irrégulièrement, jusqu'à son arrêt brutal quelques mois plus tard. Il poursuivra cependant sa collaboration avec l'hebdomadaire en créant Superdupont avec Jacques Lob, puis en signant des scénarios pour Alexis, Brétécher, Mandryka.
Quelques années plus tard, Gotlib déclare : « Goscinny n'a jamais réalisé tout le bien qu'il nous a fait. Il s'en rendait compte d'une façon superficielle, quand il disait : « Oui, c'est grâce à moi que ces petits cons sont ce qu'ils sont. » Mais intérieurement, il n'a jamais su, par exemple, que moi je savais, je sais et je dis que je lui dois tout[14]. »
Mal à l'aise avec la gestion de L'Écho des savanes, il quitte cette publication pour monter son propre journal. Le 1er avril 1975, il lance Fluide glacial, « magazine d'Umour et Bandessinées » avec son ami d'enfance Jacques Diament.
La même année, il est coscénariste du film Les vécés étaient fermés de l'intérieur de Patrice Leconte avec en vedettes Coluche et Jean Rochefort.
Il apparaît aussi comme acteur, notamment au générique de L'An 01 (1973), Les Doigts dans la tête (1974), Je hais les acteurs (1986), Le Nouveau Jean-Claude (2002) et Les Clefs de bagnole (2003).
Dans son nouveau magazine, Gotlib lance des bandes dessinées diverses, qui ont chacune marqué le neuvième art. On peut citer, parmi les plus célèbres, Gai-Luron, Superdupont, Rhââ Lovely, Pervers Pépère ou encore Dans la joie jusqu'au cou.
À partir des années 1980, Gotlib se consacre presque exclusivement à la rédaction de l'éditorial de Fluide Glacial, dessinant de plus en plus rarement. Il publie, en 1986, son dernier album de bande dessinée, La Bataille navale ou Gai-Luron en slip. Il continue, toutefois, à dessiner des illustrations, notamment pour la réédition de ses albums précédents ou pour des publicités. En 1991, il obtient le Grand Prix de la Ville d'Angoulême[15].
Courant 1995, après le départ à la retraite de Jacques Diament, il cède sa maison d'édition, la société Audie qui exploite le journal Fluide glacial, à la maison Flammarion, en conservant la possibilité de rédiger les éditoriaux. Ceux-ci ont été édités en 1990 sous le titre Jactances. Le livre est publié en même temps que ses mémoires de jeunesse J'existe, je me suis rencontré.
Ancien grand fumeur, il vit ensuite avec un masque nasal à oxygène[9]. Son œuvre fait l'objet notamment d'une grande rétrospective du 29 juin au 27 octobre 2013 avec l’exposition « L’effet coccinelle », dans la chapelle Saint-Sauveur à Saint-Malo[16].
Il meurt le à l'âge de 82 ans au Vésinet, dans les Yvelines, après avoir été hospitalisé pour un accident vasculaire cérébral survenu quelques jours plus tôt[17]. Il repose au cimetière de cette même ville, auprès de sa mère et de son fils[18].
Graphiste de formation, Gotlib est en revanche autodidacte quant au dessin. S'il est très habile à la plume et au pinceau, il est maladroit au crayon. Il a donc mis au point une technique personnelle : ses crayonnés sont faits sur un carnet de croquis, puis sont recopiés à l'encre sur la planche.
Cela lui permet de faire des crayonnés « charbonneux » sans abîmer le papier d'encrage. À partir de 1965, sur les conseils de Goscinny, il travaille avec un papier spécial utilisé par les dessinateurs de Mad Magazine, plus lisse que le Canson traditionnel, permettant de faire des traits plus fins.
Plusieurs émissions télévisées de la série Tac au tac permettent de voir la technique de Gotlib[19]. Gotlib est un maître dans les expressions des visages, il excelle dans les caricatures (de Goscinny à Beethoven) ; en revanche, il n’aime pas particulièrement dessiner les décors.
En 2014, le Musée d'art et d'histoire du judaïsme, à Paris, décide, pour son 80e anniversaire, de lui consacrer une exposition : Les Mondes de Gotlib[20]. À cette occasion, l'auteur, dans un article du Monde du 13 mars 2014, explique qu'il a été plutôt surpris de l'initiative du musée : « Je suis avant tout athée mais, d'un autre côté, je suis juif et si je ne l'étais pas, je serais athée également. Tout ça est bien compliqué. Disons que je suis obligé de tenir compte de cette appartenance à la judéité dans la mesure où cela a été la dégringolade du côté de ma famille pendant la guerre. Cela dit, je n'ai jamais claironné que j'étais juif. Mais je ne l'ai jamais caché non plus[21]. »
Dans son œuvre, où il a majoritairement abordé des sujets comiques, il a rarement abordé sa judéité et les drames qui se sont produits autour de lui pendant la Seconde Guerre mondiale. Il n'en parle que deux fois dans La Coulpe et Chanson aigre-douce[22].
La première fois, en 1969 dans Pilote, dans un épisode appelé Chanson aigre-douce. Il se rappelle l'année 1942, il avait huit ans. Il vivait à la campagne et les autres enfants lui chantaient une chanson dont il ne comprenait pas les paroles. Il ne comprenait pas non plus qu'on lui disait que, « au loin, il y avait de l'orage et que ses parents sont restés sous l'orage ». Pour lui, la vie était heureuse. Plus âgé, il a compris les paroles et l'« orage » et il déclare que, en 1977, sa fille aura huit ans, et il espère qu'elle ne subira jamais d'orages[23].
« J'ai huit ans et je vais à l'école. Un copain m'apprend une comptine. « Leblésmouti ♪ Labiscouti ♪ Ouileblésmou ♪ Labiscou. » Je ne comprends pas ce que ça veut dire… Il paraît aussi que, au loin, tout là-bas, il fait un sacré orage. Je ne comprends pas non plus. Il fait si beau, ici. Papa et maman sont restés sous l'orage, là-bas, au loin. Moi, je suis ici, à la campagne. C'est l'orage dehors au loin. Mais dans l'étable je suis bien. Silence. Obscurité. Chaleur. Aujourd'hui, le père Coudray m'a dit qu'il ne fallait plus que j'aille à l'école. À cause de l'orage. C'était en l'an de grâce 1942. L'orage a duré longtemps, mais moi, douillettement niché au fond d'une étable, bien au chaud et caressant un museau de chèvre, je m'en fichais bien. Aujourd'hui, en l'an de grâce 1969, j'ai enfin compris la comptine. Ça voulait dire : « Le blé se moud-il ? L'habit se coud-il ? Oui, le blé se moud, L'habit se coud. » J'ai également compris l'orage. »
— Extraits de Chanson aigre-douce Gotlib dans Pilote en 1969
Cette histoire est complètement autobiographique. Il déclare dans Télérama : « Pendant l'occupation, ma mère nous avait mis en pension chez des fermiers, un peu Thénardier sur les bords. Ces gens-là gardaient plein de mômes. Au début, j'allais à l'école, mais ils m'en ont retiré pour m'envoyer garder la chèvre. Je passais mes journées avec elle. Juste au-dessus de nos têtes, il y avait des batailles aériennes. Les avions se mitraillaient et moi, j'étais là, les mains dans les poches. Un jour, en rentrant la chèvre, j'ai vu une voiture garée devant la ferme, une traction avant peinte aux couleurs de l'armée allemande, et des soldats chez mes logeurs. Je suis resté prudemment en arrière... »[24].
La seconde fois, en 1973 dans La Coulpe (L’Écho des savanes no 3), où il découvre le sens de l’expression « humour grinçant » arborant sur la poitrine une étoile de David[25].
Gotlib se sent on ne peut plus juif mais aussi « plus français que juif ». Il n'est jamais allé en Israël, ni en Hongrie. « La religion juive, je ne lui ai jamais dit adieu, ni bonjour, ni bienvenue », explique l'auteur. « Moi, la religion, que ce soit celle des juifs ou des musulmans, je trouve ça con. J'avais 14 ans quand ma mère s'est soudain rappelé que je devais faire ma bar mitsva. Si on m'avait demandé mon avis, j'aurais dit que ce n'était pas la peine[23]. »
En 1993, il publie son premier récit autobiographique : J'existe, je me suis rencontré[26], il y raconte avec humour et délicatesse les souvenirs de cet enfant juif qui galopait entre la rue Ferdinand-Flocon et la rue Ramey, au cœur du dix-huitième arrondissement parisien.
Grand amateur de musique[27], il dit avoir un regret : celui de ne pas avoir su rendre dans ses dessins l’émotion procurée par la musique.
Il est en particulier un grand admirateur de Georges Brassens, qu'il ne rencontra jamais, malgré l'occasion qui lui avait été donnée.
Il est amateur de musique pop et rock, en particulier des Beatles, auxquels il consacra une double page de Pilote lors de leur dissolution en 1970.
Il a dessiné la pochette du disque de picking La guitare à Dadi 3 du guitariste Marcel Dadi, lequel avait composé, en hommage à Gotlib, le morceau Marcel's Rag (présent dans le disque La guitare à Dadi 1).
Il a créé, pour le magazine de musique Rock & Folk, de décembre 1971 à juin 1974, la bande dessinée Hamster Jovial et ses louveteaux, publiée en album en 1977. Le scout Hamster Jovial y assiste souvent à des concerts de grandes vedettes de la pop music, qu'il tente de reproduire chez lui. Ainsi, de retour d'un concert de Captain Beefheart, il vomit littéralement ses tripes en imitant la voix caractéristique du chanteur ; Jethro Tull et le flûtiste Ian Anderson lui valent de se casser la jambe (Ian Anderson avait l'habitude de lever la jambe quand il jouait de la flûte).
Le , il est invité à la télévision lors de l'émission Hebdo chansons Hebdo musiques présentée par Luce Perrot, où il défend Richard Gotainer, qui n'en était alors qu'à son premier album, et était venu y chanter sa chanson Le Taquin et la Grognon[28].
Gotlib est un fervent admirateur de Georges Perec, avec qui il entretient une relation amicale, épistolaire et littéraire. L'œuvre de chaque ami est parsemée de références croisées. Ainsi, fables express et exercices de styles autour d'Isaac Newton relèvent de l'écriture à contraintes telle que Gotlib l'affectionnait et qui caractérise l'Oulipo. La similitude des parcours familiaux entre les deux auteurs ne pouvait, en outre, que les rapprocher[29].
Perec introduit les personnages de Bougret et Charolles dans son roman La vie mode d'emploi (chapitre XXXIV) paru en 1978. Il cite Gotlib comme étant une de ses sources d'inspiration[29]. Il lui a consacré un court texte, publié dans son recueil posthume Cantatrix sopranica L. (1991).
Publiée dans le journal Vaillant. Le style de Gotlib est très inspiré par celui de Franquin. C'est là qu'on voit les premières apparitions du chien Gai-Luron.
Seconde série publiée dans Vaillant, série dérivée de la précédente. Gotlib y rend hommage au Droopy de Tex Avery. Le dessin sera peu à peu délégué à d'autres artistes. Les trois derniers albums ont été publiés dans le journal Fluide Glacial.
Scénarisée par René Goscinny pour le journal Pilote. Cette série est inspirée du Mad Magazine, Gotlib revendique l'américain Bill Elder comme son troisième maître.
Série publiée dans Pilote, basée sur les pastiches. Gotlib progresse en anatomie en s'inspirant de l'Américain Burne Hogarth à qui il rend hommage en dessinant de nombreuses parodies de Tarzan. Son style se rapproche progressivement du Cartoon, avec des personnages de plus en plus déformés.
Série publiée dans la première formule de L'Écho des savanes, qui était à la base un fanzine underground, libéré de toute forme de censure, et dans Métal hurlant, également interdit aux mineurs. Gotlib y rend hommage au style « porno-comique » de l'Américain Robert Crumb. Cette série est restée interdite aux mineurs jusqu'au décès de l'auteur.
Série dessinée par Alexis pour le journal Pilote. Gotlib y parodie le grand cinéma et la grande littérature.
Parodie des super-héros américains, publiée dans Pilote et Fluide Glacial, coscénarisée avec notamment Jacques Lob et Lefred-Thouron. Gotlib ne dessinera que peu d'histoires, la plupart ont été exécutées par Jean Solé. Parmi les dessinateurs on peut aussi nommer Alexis, François Boucq, Daniel Goossens, Al Coutelis ou encore Neal Adams. D'autres dessinateurs ont réalisé quelques histoires hors-série, comme Maëster ou Harvey Kurtzman.
Série à pastiches thématiques, publiée dans Fluide Glacial. Le premier tome parodie la culture populaire, le second la culture noble. Le troisième tome devait parodier les émissions télé mais restera inachevé pour cause de dépression à la suite du décès de la mère de l'auteur. Des extraits ont été publiés dans le tome 3 des Dingodossiers (réunissant des inédits) et dans le hors série de Fluide Glacial Salut patron.
Gotlib apparaît plusieurs fois dans des planches de la série Achille Talon.
L'astéroïde découvert en 2005 par Jean-Claude Merlin a été nommé (184878) Gotlib en son honneur[31],[32].
En 2008, aux éditions Dargaud, un recueil hommage intitulé Rubrique Abracadabra, dessiné par « tous les caïds de la BD » (sauf Gotlib) » : Maëster, Solé, Mandryka, Edika, Zep...
La bibliothèque municipale du Vésinet, où il habitait depuis des décennies, porte depuis le 5 octobre 2018 le nom de bibliothèque Marcel-Gotlib[33].
Grand Prix d'Angoulême 1991, Gotlib se voit consacrer une importante exposition rétrospective lors du festival d'Angoulême 1992. Son commissaire général est Yves Poinot assisté de cinq personnes dont Bruno Léandri pour la conception et la scénographie[34].
En , la ville de Saint-Malo organise une rétrospective de son œuvre[35].
À l'occasion de son 80e anniversaire, le musée d'art et d'histoire du judaïsme lui consacre une exposition de mars à juillet 2014[36],[37]. Cette même exposition est ensuite présentée au Musée juif de Belgique du au .
Autobiographie.