Président de la République | Károlos Papoúlias |
---|---|
Premier ministre | Giórgos Papandréou |
Élection | 4 octobre 2009 |
Législature | XIIIe |
Formation | |
Fin | |
Durée | 2 ans, 1 mois et 4 jours |
Parti politique | PASOK |
---|---|
Ministres | 15 |
Femmes | 5 |
Hommes | 10 |
Parlement |
160 / 300 |
---|
Le gouvernement Giórgos Papandréou (en grec moderne : Κυβέρνηση Γεωργίου Α. Παπανδρέου) est le gouvernement de la République hellénique entre le et le , sous la XIIIe législature du Parlement.
Il est dirigé par le socialiste Giórgos Papandréou, vainqueur des élections législatives. Il succède au second gouvernement du conservateur Kóstas Karamanlís et cède le pouvoir au gouvernement d'union nationale de l'indépendant Loukás Papadímos après le déclenchement de la crise de la dette publique et son extension au niveau européen.
Dirigé par le nouveau Premier ministre socialiste Giórgos Papandréou, fils et petit-fils des anciens Premiers ministres Andréas Papandréou et Geórgios Papandréou, ce gouvernement est constitué et soutenu par le Mouvement socialiste panhellénique (PASOK). Seul, il dispose de 160 députés sur 300, soit 53,3 % des sièges du Parlement.
Il est formé à la suite des élections législatives anticipées du 4 octobre 2009.
Il succède donc au second gouvernement du conservateur Kóstas Karamanlís, constitué et soutenu par la seule Nouvelle Démocratie (ND), au pouvoir depuis .
Lors du scrutin, le PASOK parvient à sortir de cinq années d'opposition en gagnant près de six points, soit 43,9 % des suffrages exprimés. Il devance ainsi la ND, qui réalise à l'époque son plus mauvais résultat avec 33,5 % des voix et 91 députés, de dix points. À la gauche du PASOK, le Parti communiste de Grèce (KKE) et la Coalition de la gauche radicale (SYRIZA) réunissent 34 élus, tandis qu'à la droite de la ND l'Alerte populaire orthodoxe (LAOS) renforce sa présence dans l'assemblée avec 15 parlementaires.
Papandréou est assermenté au palais présidentiel d'Athènes par le président de la République Károlos Papoúlias le , deux jours après le scrutin. Son équipe de 15 ministres, dans laquelle il exerce personnellement la direction du ministère des Affaires étrangères, prête serment et entre en fonction le lendemain.
Alors que le président des Verts écologistes (OP) Nikos Chrysogelos a refusé d'occuper le poste de ministre de l'Environnement, la composition de l'exécutif relève de l'équilibre entre les courants du PASOK, associant aux partisans de Papandréou des alliés de son rival, le nouveau ministre de la Défense Evángelos Venizélos, dans un objectif de réconcilitation interne[1].
Le mandat du gouvernement est principalement marqué par la crise de la dette publique grecque. Le , après s'être mis d'accord avec le président de la ND Antónis Samarás pour former un gouvernement d'unité nationale, Giórgos Papandréou annonce publiquement sa démission puis la remet au chef de l'État[2]. Il est remplacé deux jours plus tard par l'indépendant Loukás Papadímos, ancien gouverneur de la Banque de Grèce puis vice-président de la Banque centrale européenne, qui constitue un cabinet de large entente entre le PASOK, la ND et le LAOS, après que ces trois partis n'ont pas réussi à s'entendre sur la désignation du président socialiste du Parlement, Phílippos Petsálnikos[3].