Guy Hersant entre en apprentissage à l’âge de seize ans et obtient son CAP de photographie, il travaille alors comme assistant pour plusieurs photographes avant d’ouvrir son propre studio à Lorient en 1975. Il y exerce la photographie de portrait et de reportage jusqu’en 1990. Il séjourne pour la première fois en Afrique en 1971, (il est assistant dans un studio tenu par un français à Bamako). C’est le début d’une photographie personnelle, la révélation du goût des voyages et d’une passion pour l’Afrique.
Cofondateur du collectif de photographes bretons « Sellit » en 1979, il crée en 1982 et dirige jusqu’en 1989 les Rencontres de la photographie en Bretagne puis la galerie Le Lieu à Lorient. Guy Hersant s’installe ensuite à Paris et photographie l’architecture. Il voyage à nouveau dans l’Ouest africain et réalise des séries photographiques dans les vallées du fleuve Niger.
Il coanime les Rencontres africaines de la photographie de Bamako de 1994 à 2001. Il effectue des recherches, écrit et publie sur la photographie de studio et les photographes ambulants en Afrique, contribuant à faire connaître les œuvres de ces photographes.
En 1995, il commence une série de photographies de visiteurs en Forêt de Crécy (Somme) qui amorce l’esprit des portraits de groupe qu’il réalise à Kano (Nigeria) sous l'impulsion de l'Alliance française de cette ville en 2000 ; il poursuivra ces séries en Afrique au Mali, au Gabon et en , en collaboration avec Jean-Michel Rousset et Eric Adjetey Anang à Teshie, au Ghana. Guy Hersant réalise ces portraits également en France depuis une dizaine d’années, principalement autour des groupes de travail dans le cadre de résidences artistiques ou de commandes à Amiens, Le Touquet, Mulhouse, Issoudun, en Bretagne), dans la Drôme….
Progressivement se confirme ainsi la vision documentaire et humaine qui traverse l’ensemble de l’œuvre du photographe.
Please do not move!, avec des textes de Sam Cambio, Alliance française de Kano (Nigeria), ; Université Rennes2, avril-
Afica-urbis, exposition collective, Musée des arts derniers, Paris, mai-
Tout le monde, Musée du Touquet (Pas-de-Calais), mars à
Kan be soni, (avec G. Clariana, Th. Corroyer, O. Dumbia, M. Sanogo, S. M. Sidibé), École supérieure d'art et de design, Amiens, ; Institut national des arts de Bamako (Mali),
Le Photographe doit être gai Malick Sidibé, Éditions Filigranes et Afriphoto, 2005.
AFRICA URBIS O.Sultan, catalogue, Éditions Sepia - 2005
Studio Malick, Catalogue Les Afriques, Éditions Autrement, Paris, 2004.
Préface pour Photographes ambulants, Éditions Filigranes et Afriphoto, 2004.
Préface pour Gabriel Fasunon, Éditions Filigranes et Afriphoto, 2004.
A vignette from Lomé : the street photographers’blues, Visual Anthropology, Photographies and modernities in Africa volume XIV, number 3, Harwood publishers academic, 2001
Interview d’Emma Sudour, pour "Voir" les photographies, no 9,
Lomé, le blues des photographes ambulants, Africultures,
Au temps de Sékou Touré ; Portraits peints d’Addis Abeba, in Anthologie de la photographie africaine, Éditions Revue noire, Paris, 1998, Prix Nadar 1999.
Anthologie de la photographie africaine, Éditions Revue noire, 1998
Direction artistique et coordination du projet KAN BE SONI avec des photographes maliens et français ; commissariat des expositions. Commande de la ville d’Amiens.
1998
Boxing Ghana. Les photographies d’archives du Ministère de l’information sur la boxe sport mythique au Ghana dans les années 1960 et 70 et les travaux d’un jeune ghanéen Francis Provençal sur les clubs de boxe dans les quartiers d’Accra.