Dans son journal, Alexandre Dubois, un curé de campagne flamand de l'Ancien Régime installé à Rumegies (commune actuelle de Saint-Amand-les-Eaux) de 1686 à 1739, note ainsi, à propos de ce qu'il perçoit des habitants : « Septièmement, on doit à la cure, tels que Jean Du Gaucquier une rasière d’avoine de rente foncière, la veuve Jacques Dubois deux havots et la veuve Jean Lorthioir trois havots. »[2].
On trouve le havot comme mesure de capacité pour les grains dès le Moyen Âge, dans un compte d'une église lilloise (il vaut alors 1,5 litre)[3], dans une charte de fondation d'une chapellenie au Quesnoy[4] ainsi qu'au début du XVIe siècle dans les comptes de l'évêché de Tournai[5].
Selon l'historien Jean Jacquart, il faut rapprocher le mot havot de la havecée, mesure que l'on trouve à Étampes au XIVe siècle[6].
↑Monique Sommé, « La fondation d'une chapellenie au Quesnoy par Isabelle de Portugal pour Béatrice de Coïmbre, d'après une charte de Philippe le Beau de 1499 », Revue du Nord, vol. 356 - 357, no 3, , p. 771 (ISSN0035-2624 et 2271-7005, DOI10.3917/rdn.356.0771, lire en ligne, consulté le ).
↑Monique Vleeschouwers-Van Melkebeek, « Un compte de la recette générale de l'évêché de Tournai (1507-1508) (Londres, P.R.O., E 36/82) », Bulletin de la Commission royale d'histoire, vol. 151, no 3, , p. 153–261 (DOI10.3406/bcrh.1985.1271, lire en ligne, consulté le ).
↑Jean Jacquart, « Les sources métrologiques dans les archives notariales », dans Jean Jacquart, Paris et l’Île-de-France au temps des paysans (xvie-xviie siècles), Paris, Publications de la Sorbonne, , 398 p. (ISBN9782859441814, lire en ligne), p. 139-156.