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Issu d'une famille modeste, Henri-Frédéric Iselin est le fils de Jacques Christophe Iselin (1794-1880), épicier, et de Catherine Marguerite Iselin (1796-1874). Son talent est remarqué par des personnalités locales qui vont l'aider. Il est l'élève de François Rude. Il débute au Salon de 1849 en exposant des bustes en marbre. En 1852, Iselin obtient sa première médaille d’or pour Le jeune Romain. Sa réputation parvient aux oreilles de Napoléon III et il devient l'un des sculpteurs attitrés de l’empereur en 1862. Après la chute de l’Empire, il continua à œuvrer pour des commandes de monuments publics et de portraits de personnalités.
Il quitte Paris en 1896 pour s’installer à Clairegoutte, où il meurt d’un cancer le .
↑« Petit buste », notice du musée d'Orsay. Un autre exemplaire en plâtre de ce buste est conservé à Annapolis au Maryland State Archives sous le titre de Jérôme Napoléon Bonaparte (-Patterson) (1805-1870).