Henri van Overbeke | ||||||||
Portail Saint-Norbert de l'abbaye de Parc. | ||||||||
Biographie | ||||||||
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Nom de naissance | Overbeek, Overbecanus | |||||||
Naissance | XIVe siècle Wespelaar |
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Ordre religieux | Ordre des Prémontrés | |||||||
Décès | Abbaye de Parc |
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Abbé de l'Église catholique | ||||||||
22e abbé de l'abbaye de Parc | ||||||||
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Henri van Overbeke fut le 22e abbé de l'abbaye de Parc, de 1368 jusqu'à sa mort, en 1391.
Cette abbaye prémontrée fondée en 1129 près de Louvain, dans le duché de Brabant, existe toujours près de 900 ans après. Elle est située précisément à Heverlee, dans le Brabant flamand de Belgique.
L'abbé Henri van Overbeke s'est beaucoup investit dans sa tâche. Il acquit notamment, avec ses deniers propres, une vaste ferme située à Blanden, et il en fit don à la pitance de l'abbaye. Pourtant, les circonstances extérieures lui ont compliqué son exercice, quand, par exemple, lors de l'émeute de Louvain de 1379, le peuple s'est rebellé, des gens armés de glaives et d'autres armes sont venus fracturer les portes de l'abbaye, voler dans l'église et l'insulter.
Henri van Overbeke est issu d'une noble extraction[1]. Il est né à Wespelaar (ou Wespelaer), de Jean de Overbeeck et de Marguerite[2]. Il est d'abord le curé de Rhode-Saint-Pierre (1358), puis devient abbé de Parc le [2]. Il meurt, pendant son abbatiat, le , et est inhumé à l'entrée du chœur de l'abbatiale sous une pierre sépulcrale sculptée[2].
Du temps de cet abbé, 34 religieux dont 9 convers sont acceptés à l'abbaye[2].
En 1378, il fait entourer le jardin de l'abbaye d'une muraille en briques[1].
L'abbaye ne jouit pas d'une grande aisance à cette époque, car avant la fête de Saint-Martin de l'année 1379, le prélat et le couvent mettent en vente douze coupes en argent du réfectoire, pesant onze marcs et vingt esterlins, valant chacune sept moutons et demi[2].
L'abbé acquiert, d'autre part, avec ses deniers propres, une ferme de trente-sept bonniers, située à Blanden, dont il fait don à la pitance de l'abbaye[2]. Cette ferme, qui comporte une chapelle, ne forme à cette époque qu'un simple hameau dépendant du village de Bierbeek[1]. L'abbé fait don de cette vaste propriété à son couvent à la seule condition qu'il serait célébré annuellement un service funèbre, tant pour lui que pour les âmes de son père et de sa mère, de ses frères Nicolas, Jacques, Jean et Bauduin, et de ses sœurs Catherine, Béatrix, Marguerite, Elise et Clémence[1]. Le service de cette chapelle est en outre réservé aux religieux de Parc[1].
Par ailleurs, l'abbé Henri van Overbeke ose revendiquer auprès du seigneur de Heverlee, les dîmes appartenant au monastère[2].
Hormis les infractions au vœu de pauvreté, un renouveau de zèle et de piété se dessine à l'abbaye[2].
Pendant l'abbatiat de Henri van Overbeke, l'abbaye de Parc souffre de l'émeute de Louvain de 1379, où le peuple devient le maître et jette les patriciens par les fenêtres[2]. Le , des gens armés de glaives et d'autres armes viennent de Louvain, fracturent les portes de l'abbaye, volent dans l'église et insultent l'abbé, sous prétexte qu'un domestique de l'abbaye a tué un plébéien à Louvain[2].
À la promotion de l'abbé Étienne comme Général de l'Ordre des Prémontrés, le , les religieux de l'abbaye de Parc prient le pape Urbain V de nommer Henri van Overbeke pour abbé, contre les trois autres candidats qui sont indiqués ci-dessous, requête des religieux à laquelle le Saint-Père accède[2] :
Sur la pierre sépulcrale du tombeau de l'abbé Henri van Obverbeke était sculptée son effigie avec les six quartiers de sa famille[2],[1].
Dans son ouvrage cité dans la bibliographie liée à cet article, J.E. Jansen[note 1] accompagne la chronologie de l'abbé Henri van Overbeke d'une indication en latin le concernant, et qu'un outil informatique traduit approximativement : « Appelé aussi Henri de Wespelaer, il n'a pas moins l'éclat du miracle, par sa naissance, qu'Alard de Vuren, et célèbre comme lui. Jusqu'à maintenant l'Église n'a pas eu de pasteur plus diligent et vigilant du patrimoine de Saint-Norbert que lui, et son défenseur. »[2],[note 2].
Le blasonnement des armes de l'abbé Henri van Overbeke est : « écartelé : aux I et IV, coupé de gueules au lion léopardé d'argent et d'argent plain ; aux II et III, d'hermine à 3 fleurs de lis de gueules au pied coupé ; sur le tout, de sable à 3 feuilles de nénuphar d'argent »[note 3].
Ces informations figurent aussi dans l'armorial des abbés de Parc.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.