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Hibatolah Tabib Ghafari, dit Hibat Tabib[1] est un juge[2] iranien né en 1947 à Dezfoul (Iran)[3], militant des forces démocratiques à Téhéran.
Il est le père de l'humoriste, acteur et réalisateur Kheiron, qui a raconté son histoire dans le premier film qu'il a réalisé, Nous trois ou rien, dans lequel il joue lui-même le rôle de son père[4],[5].
Contestant l'autorité du shah, il est emprisonné 7 ans et 4 mois, et soumis à la torture. Il sera libéré en 1979. Il participe alors à la révolution qui porte au pouvoir l'ayatollah Khomeiny, et se présente aux élections en 1980 comme candidat des forces démocratiques[6],[3]. Mais il doit fuir l'Iran avec sa famille en 1983. Il réussit à rejoindre clandestinement la Turquie où il reste huit mois. Il reçoit un visa pour la France et arrive à Villeurbanne pour quelques mois en novembre 1984 puis se fixe à Stains (Seine-Saint-Denis) [4].
Il obtient à Jussieu un DEA en relations internationales et connaissance du tiers-monde[6]. Il s’engage dans la vie associative à Stains et dirige en 1992 le centre social Georges-Brassens de Pierrefitte[6], puis fonde en 2001 l'association de médiation AFPAD ('Association pour la formation, la prévention et l'accès aux droits) dans la même commune[7]. Pour 28 ans d'engagement dans le monde associatif, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[1] et décoré par le président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, en 2013[3].