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Hinges

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Hinges
Hinges
La mairie.
Blason de Hinges
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Corinne Laversin
2020-2026
Code postal 62232
Code commune 62454
Démographie
Population
municipale
2 417 hab. (2021 en évolution de −1,91 % par rapport à 2015)
Densité 291 hab./km2
Population
agglomération
2 800 hab.
Géographie
Coordonnées 50° 33′ 57″ nord, 2° 37′ 23″ est
Altitude Min. 16 m
Max. 47 m
Superficie 8,31 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Béthune
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Beuvry
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Hinges
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Hinges
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Hinges
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Hinges
Liens
Site web http://www.mairie-hinges.fr/

Hinges est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Hingeois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.

Géographie

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Localisation

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Carte
Les limites du territoire communal.
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 8,31 km2 ; son altitude varie de 16 à 47 m[1].

Hydrographie

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Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par deux cours d'eau :

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Hinges[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité

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Espèces faunistiques et floristiques

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L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[11].

Au , Hinges est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[14]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones urbanisées (19 %), prairies (17,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Hinges en 1194 (cart. de Saint-Barthélemy, n° 10), Hinghes au XIIIe siècle (chap. de Saint-Barthél., c. i), Hingues en 1469 (Arch. nat., J. 1003, f° 13 r°), Hainges en 1741 (Arch. nat., Q1. 907), Hinge au XVIIIe siècle (Cass.)[18].

Toponyme germanique, pluriel de hangi « pente », Hinges occupe le sommet d'une colline[19].

Avant la Révolution française, Hinges était le siège d'une seigneurie. Elle a été érigée en baronnie sous le nom de baronnie Dupire par lettres données à Versailles en juin 1696. La terre d'Hinges était mouvante et relevante du roi à cause du château de Lens. Elle consistait en rentes foncières, argent, chapons, blé, droits casuels, lots et ventes. Plusieurs fiefs nobles sont mouvants de la dite terre et seigneurie qui a justice vicomtière et basse justice (justice seigneuriale), étant fondateur et seigneur de l'église du lieu[20].

Famille Dupire

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La famille Dupire est étroitement liée à Hinges : la seigneurie d'Hinges a été érigée en baronnie en 1696 sous le nom de baronnie Dupire, en considération des services des différents membres de la famille. On trouve ainsi :

  • Antoine Dupire, écuyer, seigneur de Prelle[20].
  • Hector Dupire, écuyer, fils d'Antoine, seigneur de Prelle, est l'époux de Guillemette de Lancotte, à la suite d'un contrat de mariage du 3 mai 1537[20].
  • Jean Dupire, écuyer, fils d'Hector, seigneur du lieu, a épousé par contrat du 18 décembre 1580, Marie Fournier.
  • Jacques Dupire, écuyer, fils de Jean, seigneur de La Montoy, et de Tourlingthun (sur l'actuelle Wirwignies) est devenu le mari de dame Louise Delelé par contrat de mariage du 17 février 1629. Il a été tué au siège de Corbie au début de l'année 1636[20].
  • Alexandre Dupire, écuyer, fils de Jacques, seigneur de Tourlingthun, Hinges, La Montoy et Montignie est fait baron d'Hinges en 1696. Il s'est marié par contrat du 23 octobre 1664 avec dame Marguerite Thérèse Fourdin. Il est capitaine d'infanterie dans le régiment de Pressau. Il a trois fils qui vont s'engager dans les armes au service de leur roi. Il commande le second bataillon du régiment royal-infanterie de vaisseaux le 26 février 1689. Deux de ses enfants ont été lieutenants de dragons dans le régiment de Sailly et le troisième a été cornette dans le dit régiment[20].
  • Nicolas Alexandre Dupire, fils d'Alexandre, seigneur d'Hinges, Tourlingthun, Montignie, Courtaubus et Dulieu, ci-devant capitaine, aide-major du régiment de dragons de Sailly. A commencé sa carrière avec ses frères au service du roi, en étant à peine en âge de porter les armes, dans la compagnie des gentilshommes de Brisack en 1684. Il y sert jusqu'en 1687. Il a été honoré d'une sous-lieutenance dans le second bataillon du régiment royal-infanterie de vaisseaux. En cette qualité, il sert en Allemagne en 1688, dans l'armée du Dauphin. Il sert dans le régiment de Sailly et participe aux campagnes de 1689 dans les vallées de Luzerne et de Saint-Martin en Piémont contre les Vaudois et dans l'armée du Piémont en 1690. A été dangereusement blessé le même jour que ses frères en défendant le poste de Berqueros qui était le passage de Pignerol à Luzerne. Lors de cette même campagne, il a été fait aide-major du régiment. Il a participé à plusieurs faits d'armes, dont le siège de Villefranche en Piémont, le bombardement de Liège, la bataille de Steinquerque, le siège de Namur, le bombardement de Charleroi, et en dernier lieu le siège de Furnes. Lors de ce dernier, il a assuré la charge de major-général de dragons de l'armée avec satisfaction du maréchal Louis François de Boufflers. il a alors été honoré de la charge de grand-bailli de Béthune[20].
  • Claude François Dupire, fils d'Alexandre, seigneur d'Hinges et La Montoy, capitaine de dragons dans le régiment de Sailly. A commencé sa carrière avec ses frères au service du roi , en étant à peine en âge de porter les armes, dans la compagnie des gentilshommes de Brisack en 1684. Il y sert jusqu'en 1687. Il a été honoré d'une sous-lieutenance dans le second bataillon du régiment royal-infanterie de vaisseaux. En cette qualité, il sert en Allemagne en 1688, dans l'armée du Dauphin. Il sert dans le régiment de Sailly et participe aux campagnes de 1689 dans les vallées de Luzerne et de Saint-Martin en Piémont contre les Vaudois et dans l'armée du Piémont en 1690. A été dangereusement blessé le même jour que ses frères en défendant le poste de Berqueros qui était le passage de Pignerol à Luzerne. Il a été fait capitaine du régiment de Sailly. Il a participé à plusieurs campagnes dont le siège de Villefranche en Piémont, le bombardement de Liège, la bataille de Steinquerque, le siège de Namur, le bombardement de Charleroi , et en dernier lieu le siège de Furnes. il continue de servicr dans la régiment de Sailly en qualité de capitaine, suivant le certificat du marquis de Sailly, maréchal de camp, colonel dudit régiment de dragons en date du 28 janvier 1698[20].
  • Jacques Alexandre Dupire, fils d'Alexandre. A commencé sa carrière avec ses frères au service du roi , en étant à peine en âge de porter les armes, dans la compagnie des gentilshommes de Brisack en 1684. Il y sert jusqu'en 1687. Il a été honoré d'une sous-lieutenance dans le second bataillon du régiment royal-infanterie de vaisseaux. En cette qualité, il sert en Allemagne en 1688, dans l'armée du Dauphin. Il sert dans le régiment de Sailly et participe aux campagnes de 1689 dans les vallées de Luzerne et de Saint-Martin en Piémont contre les Vaudois et dans l'armée du Piémont en 1690. A été dangereusement blessé le même jour que ses frères en défendant le poste de Berqueros qui était le passage de Pignerol à Luzerne. Jacques Alexandre guéri, était membre d'un détachement commandé par le marquis de Molac, mestre de camp de cavalerie, pour aller brûler Ruiolt, a été tué au retour de cette campagne[20].
  • Pour se distinguer de la famille de Charles Dupire, écuyer, seigneur du Buisson et de La Brayette, les barons Dupire (Alexandre, ses successeurs et ayant-cause et les successeurs d'iceux en légitime mariage pourront ajouter à leurs armesd eux licornes (portant bannières) pareilles au cimier de leurs armes[20].

Château d'Hinges et son parc

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En 1851, en plein centre d'Hinges est érigé sur la colline un château, entouré d'un parc de quatorze hectares environ.

Dans ce parc, on trouvait plusieurs pièces d'eau reliées entre-elles par des cascades. On pouvait y pêcher la carpe, le gardon et autres espèces de poissons. Aussi, on pouvait y pratiquer la chasse notamment dans la partie boisée où il pouvait y avoir des lièvres, des bécasses etc. Le parc du château faisait le délice des promeneurs et des familles avec ses bancs mis à disposition et sa végétation verdoyante qui permettait de créer des allées ombragées pour prendre le repas sans craindre le soleil durant les beaux-jours.

Mais de cette propriété, on retient principalement sa tour qui servait de pavillon de chasse pour le tir aux oiseaux. Aujourd'hui, cette tour reste le seul vestige épargné lors de la Première Guerre mondiale et reste visible parmi la végétation en passant par la rue du Plouy. En effet, lors de ce conflit, le château était un lieu stratégique dans la commune puisqu'il était utilisé comme quartier général par certains corps britanniques. C'est notamment pour cela qu'en 1918, le centre du village est défiguré par les bombardements et le château est particulièrement touché au point d'en sortir totalement en ruines[21].

Seconde Guerre mondiale

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Au début de la Seconde Guerre mondiale, au cours de la bataille de France, le , dix civils, âgés de 26 à 53 ans, sont exécutés par l'armée allemande, au bord d'un trou d'obus datant de la guerre précédente et ils y sont enterrés[22].

Le , deux des éléments de la SS Totenkopf qui ont abattu dix otages la veille, vont exécuter un autre civil du village. Alors que la boulangerie Dufour-Rocourt n'a plus de pains à la suite de l'afflux de réfugiés venant du Nord, une cliente ne croit pas la boulangère et fait venir les deux soldats allemands. Les SS fouillent la boutique et trouvent trois pains. Ils s'en prennent au père de la boulangère qui déclare être un réfugié mais la cliente dénonciatrice confirme devant les allemands que l'homme est bien de la famille de la commerçante. Les soldats entraînent l'homme dans une prairie et l'exécutent. La dénonciatrice, elle, est arrêtée et condamnée à la Libération[réf. nécessaire].

Politique et administration

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Découpage territorial

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais[23].

Commune et intercommunalités

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La commune est membre de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane[23].

Circonscriptions administratives

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La commune est rattachée au canton de Beuvry[23].

Circonscriptions électorales

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Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la neuvième circonscription du Pas-de-Calais[24].

Élections municipales et communautaires

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Liste des maires

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Liste des maires successifs[25]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1925 mai 1953 François Dufour    
mai 1953 mars 1959 Émile Morel    
mars 1959 mars 1965 Francois Lamiaux    
mars 1965 mars 1977 Jean Topart PS  
mars 1977 mars 2014[26] André Delory[27] PS Directeur de caisse d'épargne
Conseiller général de Béthune-Est (1998 → 2004)
mars 2014 En cours
(au 23 mars 2022)
Corinne Laversin PS Professeure de sciences économiques sociales et politiques[28],[29]
Réélue pour le mandat 2020-2026[30],[31]

Équipements et services publics

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Population et société

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Démographie

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Les habitants sont appelés les Hingeois[32].

Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[34].

En 2021, la commune comptait 2 417 habitants[Note 5], en évolution de −1,91 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0109039251 0111 0551 0781 0771 0271 056
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0611 0661 0781 0611 0801 0431 0971 1221 084
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1001 0901 0458619971 0351 0761 0671 137
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 2591 3201 3651 5421 8562 0032 1722 1542 211
2014 2019 2021 - - - - - -
2 4102 4002 417------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 196 hommes pour 1 230 femmes, soit un taux de 50,70 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
1,2 
5,2 
75-89 ans
6,1 
17,1 
60-74 ans
19,0 
26,8 
45-59 ans
24,0 
17,7 
30-44 ans
18,6 
15,0 
15-29 ans
13,1 
18,0 
0-14 ans
18,1 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[37]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de la ville se blasonnent ainsi :

D'azur à la fleur de lis d'or en pointe surmontée de deux étoiles du même; au chef d'or chargé d'une étoile d'azur.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Bruno Monnier, Hinges à travers les siècles, Hinges, [40].

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - canal d'Aire à la Bassée (E35-0282 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - courant d'hannebecque (E3640850) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Hinges et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Hinges ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 202.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2, Genève, Droz, , p. 719.
  20. a b c d e f g h et i Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 60-62, lire en ligne.
  21. Informations recueillies dans la brochure sur le village donné à tous les habitants par la Mairie et intitulée Hinges, un village accueillant, vers 2009.
  22. « La tragédie de Hinges du 24 mai 1940 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Seconde Guerre Mondiale - Non ! Plus Jamais ça, Club d'histoire de Beuvry (consulté le ).
  23. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  24. « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  25. Les maires de la commune d’Hinges depuis la Révolution française
  26. « Hinges : Corinne Laversin passe du poste d’adjoint à celui de maire : Pas de surprise pour la succession d’André Delory dans le fauteuil majoral. Corinne Laversin, ex-adjointe, succède au premier magistrat prochainement nommé maire honoraire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  27. Jean-Pierre Glorian (CLP), « Hinges : André Delory, nouveau chéri de la confrérie des charitables : À l'occasion de la traditionnelle remise de décorations aux charitables de Saint-Éloi, dimanche, le maire Corinne Laversin a remis la médaille de Saint-Éloi à un nouveau « chéri » : André Delory, ancien maire et récemment nommé maire honoraire par le préfet », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. « Hinges : Corinne Laversin, nouveau maire, planche déjà sur ses priorités : Au conseil municipal depuis 2001, propulsée maire voilà quelques jours, la Franc-Comtoise est arrivée dans le Nord pour des raisons professionnelles dans les années 80 et s’y est trouvée bien. Bienvenue chez les Ch’tis ! », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  30. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  31. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  32. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
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Licensed under CC BY-SA 3.0 | Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Hinges
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